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08/05/2017

"Comme un loir"

« Sur mon brin de laurier, je vivais comme un loir » Sans même me targuer, comme Brassens, d’une quelconque renommée, je me prélassais dans une  béate tranquillité. Quand une idée aussi fulgurante qu’importune a fait chauffer mes neurones : j’étais dans l’âge de la vieillesse.

Les radicaux du fait objectif et imparable se gausseront : quand on a fêté, somptueusement, ses 80 ans, n’importe qui pour ne pas dire le 1er imbécile venu, comprend qu’il n’a plus 50,60, ou même 70 ans. Une case de mon cerveau avait du disjoncter.

Le pire peut-être, c’est que j’ai souscrit aux usages de cette décennie en établissant avec soin « mes volontés ultimes ». Sans y mettre toutefois trop de désinvolture, mon crayon courrait sur le papier sans ressentir le moindre état d’ urgence.

Pour être un peu moins l’imbécile de tout à l’heure, j’avais noté quelques indices. Par exemple, la difficulté de certains mots à se présenter quand on en a besoin. Mais pas de panique : d’autres aussi jeunes souffrent du même mal. Et puis entre nous, on n’a pas besoin tous les jours de savoir comment s’appellent les habitants de Chatellerault !

Un indice m’a quand même un peu parlé, à vélo il est vrai. Au retour de randonnées avec les copains, de 70 à 90 kms, classiques dès avril, j’ai bien vu, senti, que je n’avais pas la démarche du  cabri, prêt à caracoler vers d’autres horizons.

J’en étais là de mes indices, prêt à accepter une réalité simple : vieux et un peu cabossé. C’est là que mon fils m’a proposé la randonnée cycliste si souvent faite au printemps. Me supposant pédaleur (quasi) comme l’année dernière, ou avant-dernière, ou même antérieures. Il me reste à dénicher les cartes, démêler les Booking et les Trivago et à endosser ce costume de papy octogénaire avec quelques constituants encore verts. 

 

17:44 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)

30/04/2017

"5 fruits et légumes par jour, ils me font marrer" (Desproges)

Sans être féministe, grâce à mon ouverture d’esprit,  je leur donne raison sur un point : la sorte d’injustice entre les hommes et les femmes quant au regard qu’ils ou elles portent sur l’autre sexe. Quand l’œil d’une femme s’allume à la vue d’un homme, c’est sur des critères, dans lesquels la silhouette n’est pas forcément le plus important. L’œil d’un homme s’allume en regardant, de face ou de profil, une femme plutôt mince. L’œil sera plus vif sur la silhouette d’A.Karembeu que sur M.Mercier.

Et ces dames, en l’occurrence pas très féministes, de tâcher de correspondre à ce regard masculin, notamment en essayant d’effacer des kilos présumés excessifs. D’où la myriade de régimes de toutes espèces. A part flatter l’ego de quelques toubibs, et faire prospérer le département médical des éditeurs, ils ne font guère perdre, durablement, de kilos.

A cause peut-être d’un désamour sur les régimes, les mêmes, toubibs et éditeurs, se sont trouvé un autre filon. Sans préciser s’il s’agit d’un excès ou d’un déséquilibre patent, ils s’en prennent au sucre, aux graisses, au sel, au cholestérol,  et à tous les nutriments à bannir absolument. Avec l’argument choc : le fatal accident cardio-vasculaire qui alors nous guette.

Même si je perçois la dangerosité de cet accident, ne reste-t-il pas quelques bonnes autres occasions de mourir, ne serait-ce que de vieillesse. Ne pourrait-on pas avoir simplement quelque bon sens à ce propos ? Par exemple, observer que le fameux régime crétois,  permet en effet à ces gens-là, dans ces lieux-là, de subir moins d’A.V.C. qu’ailleurs. Pour autant, ne finissent-t-ils pas par mourir. Sans s’astreindre aux oukases du type « 5 légumes par jour », ne pourrait-t-on pas vanter simplement des repas  équilibrés.

Et se souvenant que les calories ingérées doivent équilibrer les calories dépensées, et donc tout simplement se remuer un peu, quoi qu’on ait mangé, en quantité ou en  qualité. On ne peut pas faire plus simple : la marche ! Il semble qu’on en redécouvre sans cesse  les vertus.   

10:28 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)

12/04/2017

Sus à la mélancolie!

Mes yeux se portaient sur cette friche nettoyée et promise, me dit-on, à la construction prochaine d’une maison destinée aux personnes âgées. Pour ne pas risquer de sombrer dans de moroses perspectives, je suis parti en balade partout où le printemps s’épanouissait.

Par les fleurs bien sûr. A côté de notre cerisier toujours précoce en l’occurrence, les fleurs épanouies du cimetière lui donnaient un air pimpant et presque guilleret.

Dans le parc, les boulistes, s’agissant de quelques dames « légères et court vêtues », s’adonnaient à leur jeu en jouissant du soleil. Moi aussi, il y a quelques jours, je réalisais mes 1ers kilomètres à vélo en cuissard à manches courtes et les mollets se cuivrant au soleil.

Rentrant au bercail, les canettes de bière, abandonnées dans notre cour, indiquaient assez que les footeux avaient repris leurs activités d’été et leurs mauvaises habitudes. Pour être juste, celles-ci concernent davantage les supporters que les joueurs.

Gagnés par cette exubérance,  nous avons commencé à transformer notre camping-car de l’état hivernal à l’état estival. Après une ultime mise au point d’une batterie souffreteuse, on était prêts à admirer les beautés de notre hexagone dans  notre maison à roulettes pour un 1er contact. Pour nous confirmer, quand beaucoup radotent que la France va mal, qu’elle recèle de fameuses richesses tant de paysages que d’habitants.

14:20 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)