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20/08/2016

Mal aux malléoles

M’en prenant dans mon dernier post à la triche et aux tricheurs, je me réfugiais, pour le naturel, sur mon vélo. Par ailleurs largement vanté dans ces chroniques.

Il n’a pas vraiment triché, mais il m’a trahi. Refusant l’obstacle d’un passage gravillonné, il s’est couché et moi dessous. Lui, pas de mal. Moi, assez du côté des malléoles. Ce qui m’a permis de faire plus ample connaissance avec ces pièces d’anatomie, qui jusqu’alors ne troublaient ni mes jours, ni mes nuits.

Et me voila pourvu d’un plâtre qui m’habille des orteils aux genoux. Un appendice qui n’ajoute rien à ma beauté et que je traite, si l’on peut dire, par-dessous la jambe. Mais il se rappelle à mon mauvais souvenir : son poids ! Pour moi qui aime aller vite, un comble : traîner la patte.

Un accident qui me vaut un vrai garage d’équipements divers, fauteuil, déambulateur et de connaitre des verbes nouveaux : béquiller.

Dans un petit mot pour l’anniversaire de mon épouse, je rappelais son attention assidue auprès de son mari, y compris quand  il lui apporte des soucis. Il ne s’est pas passé beaucoup de temps avant d’en avoir confirmation.

Occasion  aussi de vérifier que toute la famille s’inquiète quand papy fait des siennes. C’est ma petite revanche. Si, un jour ou l’autre, je disparaissais, je laisserais une trace dans les mémoires. Si un membre de la cohorte des histrions politiques ou médiatiques « lève les galoches », ça ne fera pas un grand bruit, sinon peut-être un « ouf » de soulagement.

15:37 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)

12/07/2016

Bon anniversaire

Ce 6 juillet, n’eut été la sollicitude de mon épouse, et de mes enfants, je serais passé assez facilement à côté de cette date, celle de mon anniversaire. Il est vrai que nous étions accaparés par une myriade d’occupations, dont la réception de bataillons de cousins. A trouver comment tâcher, pour tous ces gens plutôt de la mer, d’ apprivoiser la montagne.

Vrai aussi que ce chiffre : 81, impair, n’est pas très parlant. En réalité, au dessus de 80, on ne détaille plus les années supplémentaires, qui défilent à toute vitesse d’ailleurs. Plutôt s’intéresser aux décades.

Finalement, ce 8 et ce 1, qu’est-ce que ça représente ? Et bien, ça  représente pas mal de riches décades ! D’abord par une flopée de rencontres, que m’ont offertes mes vies professionnelles, personnelles et de loisirs. Des jeunes, des vieux, des riches, des pauvres, et tout ce qu’un inventaire à la Prévert ne saurait contenir.

Celles que m’ont offert mes voyages en tous pays, et d’abord dans le notre, la France, parcourus en camping-car, à vélo, en avion. Ces 2 derniers, parfois complémentaires pour aller cycler en « terres inconnues »

Pour cela, mes parents m’ont donné  la chance de bénéficier d’une bonne constitution. Même avec un peu de casse ici ou là, on réparait (enfin les spécialistes) et on repartait pour d’autres aventures.

Quand je me retourne vers tout cela, avec l’idée que ce n’est pas fini, je peux me souhaiter tranquillement : bon anniversaire !

17:27 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)

28/06/2016

Souvenr, souvenir

Au cours de cette balade, nous sommes passés par hasard à l’endroit où en 2012, un chauffeur distrait a envoyé valser mon vélo, et moi par-dessus, quelques mètres plus loin. Evènement suffisamment lointain pour qu’il soit rangé dans un coin de mémoire sans enveloppe d’émotion particulière.

Sans émotion donc, on s’est approché du magasin dont la video a enregistré la scène, permettant à tous ceux que cela intéressait, gendarmes, assureurs, de visionner l’accident. Nous voulions remercier de vive voix le patron du magasin d’avoir spontanément porté cette video chez les gendarmes et tout aussi rapidement à mon épouse.

Occasion bien sûr, au delà des remerciements, de refaire l’histoire des faits, de revivre le choc, d’entendre les témoins hyperboler sur la longueur du vol, ou interpréter ce qu’ils n’avaient pas bien vu. Le tout dans une atmosphère assez semblable aux échanges d’une salle de café sur un point du journal du jour.

Et, notre gratitude exprimée, de reprendre notre route. Et là, j’ai revécu ces heures dramatiques avec un frisson rétrospectif. Plus chargé d’émotion encore en pensant au pire qui aurait pu arriver.

On dit qu’on trie les souvenirs pour ne garder que les meilleurs. Peut-être que ce mauvais souvenir est trop proche pour être oublié. Il me garde en tous cas, en voiture ou à vélo, d’une trop grande confiance en moi, propice à la distraction. Je m’en voudrais en effet de faire revivre à mon épouse et à mes proches les très tristes moments qu’ils ont vécus.

15:26 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (1)