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13/04/2024

D'accord ou non, un bienfait dont tout le monde bénéficie: la fin de vie

Il y a un thème qui tourne en boucle en ce moment : mourir dans la dignité. Chacun a relativement conscience que la vie a une fin. Mais seriner cela  jad nauseumo à ceux qui sont justement près de la fin confine au harcèlement.  . Pour parler de ce sujet, je n’aurai pas l’impudence de laisser échapper quelque gaudriole qui ponctue parfois mon propos.¨

Pourtant il y aurait presque  matière à comique à cette belle unanimité qur le r »confortant « mourir dans la dignité ». Ce qui échauffe mes oreilles c’est la statistique prétendant que 85 ou 92 % des français sont favorables à mourir dans la dignité.

Ce bel ensemble me rappelle le livre dc Tchakhotine « Le viol des foules » où l’auteur consacre plus de 600 pages à expliquer qu’on fait dire ce qu’on veut à un questionnaire. Imaginez qu’on vous rend un micro : « Souhaitez-vous mourir dans la dignité » Difficile de répondre non. Le petit pourcentage, variable on l’a vu, qui n’est pas favorable, sans tomber dans l’indignité, voit d’autres types de mort.

La mort par provocation. Tel De Grossouvbre se suicidant dans son bureau à l’Elysée comme une signature des petitesses de la maison distillée longuement   à un journaliste officiant aujourd’hui à Mediaprt. A Gaza ou en Ukraine, la mort par absurdité de la guerre. La mort par stupidité d’un record à battre.

Je me permets d’interprêter  les votes favorables. Ils veulent à mon avis une fin de vie dans la sérénité. Ils redoutent les familles, pour le coup indignes, qui se débarrassent du vieillard dans un EHPAD. Ils craignent l’entêtement du chirurgien qui veut tenter une opération sur une vie qui ne tient déjà plus qu’à un fil, et qui va casser.

A part une loi qui dépénaliserait de qui est encore interdit, la majorité souhaite s’éteindre parmi une famille apaisée ou des amis chers. Pour ma part je souhaite repérer le moment où on n’a plus envie de philosopher, où le corps conscient et usé de tout ce qu’il a fait, veut rendre les armes sans prolongations factices. Je pourrais alors, à défaut de dignité, rêver que la mort me saisisse dans mon sommeil.

17:44 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (1)