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27/04/2024

Est-ce qu'on êtreencore davantage pro-bêtes ?

J’avais évoqué il y a quelque temps un projet dont l’application posait des problèmes : amener son animal de compagnie dans sa chambre d’EHPAD.      Le gâtisme qui semble saisir certaines de nos élites en fournit un pire : amener son animal au travail. Avec une raison vraiment imparable : ça se fait aux Etats-Unis :

Et, parait-il, ça se fait dans une Mairie d’Ile de France dont je tairai le nom pour lui éviter les remarques sur les réseaux sociaux. Comme dans les EHPAD on aurait aussi quelques soucis de nourriture et de crottes .On me dira que ces animaux, forcément bien élevés, ont fait le nécessaire à la maison comme les élèves à la récréation.

On me dit aussi que le travailleur se sent mieux. Je crois volontiers que caresser Médor ou Minou est plus reposant que s’attaquer à l’ordi qui vient de planter. Il parait aussi que c’est meilleur pour la productivité. En bon ratiocineux, je demande à voir. Est-ce qu’on compte plus vite ? Est-ce qu’on fait moins de fautes, même d’orthographe ?  En se développant le projet apportera de bonnes réponses. Et le Medef sera enthousiaste !

Ce laisser-aller s’inspire peut-être d’exemples connus. Ainsi du très célèbre Michel Drucker qui n’apparait jamais à la télé sans son chien. C’est bien dommage car il rejoint alors le troupeau des diverses vedettes qui ont pris la mauvaise habitude de s’exonérer des règles et des lois.  J’accorderai les circonstances atténuantes à ce vieux briscard dont l’accessoire-chien n’est qu’une signature à l’instar du célèbre chapeau de Madame de Fontenay.

Exemples bons ou mauvais, les bêtes ont pris aux yeux de certains une importance considérable. A vouloir les défendes à tous prix on risque de voir fleurir des pratiques douteuses. Au dire de ceux qui y sont encore, le travail peut parfois secréter l’ennui. Et les pauvres bêtes, coincées durant 8 heures y succomber aussi. Quels dérivatifs inventer alors ?.

On peut aimer vivement les bêtes, et ses bêtes, sans tomber dans ce travers les humanisant que je réprouve. Je suis plutôt heureux d’avoir quitté le travail à une époque où les pratiques pouvaient laisser à désirer mais où on n’aurait pas osé même imaginer un collègue arrivant au boulot avec son chien.

10:20 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

31/03/2024

Préavis de grève in utero

La France refuse d’appliquer le CETA, l’accord d’échanges avec le Canada, mais elle importe l’injonction qu’on voyait sur certains immeubles  de cette belle ville de Vancou n ver : no pets no kids.

Pour les pets, ça va ben, merci !On est même champions du monde de bêtes à poils, à plumes, à écailles ( 74 millions, dont 29 de poissons) Le souci ce sont les enfants.  Dans le langage poétique des savants, le taux de reproduction de 2,1 par femme n’est plus atteint, ce qui présage une fin de siècle abominable.

Cette décrue affecte le monde entier à l’exception de très rares pays dont le Soudan et le Tadjikistan. A ma fille qui projette de passer des vacances dans ce dernier pays, je vais dire qu’on peut encore trouver des bébés en France, environ 755000 par an et que la fin du siècle est encore loin.

Comme le disent encore les savants, on se perd en conjectures sur les raisons de ce déclin.. Des inflations importantes par le passé n’avaient pas réduit les naissances. Diverses pandémies non plus. La capacité de reproduction ne s’est pas étiolée au vu de ces drôles, le zizi en bandoulière, qui s’en servent urbi et orbi/

Pour notre avenir, les enfants devraient tenir le haut du pavé. Du moins, à mon goût ceux qui sont bien élevés. C’est vrai que la vie avec les enfants n’est pas un jardin de roses, sauf les épines. Le gamin vous envoie son vélo dans les jambes, et le père qui croit bon d’ajouter  « il n’a pas fait exprès » . Un autre envoie son papier de chocolat dans votre pelouse et vous vous emplâtrez les doigts en le jetant à la poubelle/

Ce ne sont pas ces quelques facéties qui empêchent chaque année des mères héroiques de consacrer 9 mois de leur vie à  façonner lebel enfant qui  les réjouira.  Qu’aura-t-on à la fin du siècle quand cette belle source se sera tarie ? Une société de vieilles personnes pas très rigolote. Avec des vieux souvent exigeants et râleurs.  Se plonger dans les photos-souvenirs d’évènements familiaux, zéro, puisqu’ils n’ont pas eu l’occasion de les prendre. Résoudre un bug informatique avec le petit-fils, pas plus puisqu’ils ne l’ont pas fait.

Dans les bonnes résolutions pour refaire des naissances, on parle de « réarmement démographique ». Une incantation qui risque d’avoir autant d’impact que Biden s’adressant à Netanyaou. Quand les sondages trouvent  trois/quarts de français heureux, ils devraient laisser l’apéro pour leurs endorphines et s’offrir quelques gâteries sous la couette. C’est gratuit et n’affecte pas le trou de la sécu.

 

10:03 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

18/02/2024

Des leçons à apprendre après l'école

J’avais la prétention dans mon dernier post d’apporter ma contribution au développement du sport à l’école. En me relisant, je constate que papy s’est offert une chronique de sa vie sportive, essentiellement cycliste.  Ce qui ne fera pas beaucoup avancer la cause du sport à l’école. Mais je n’y reviendrai pas. Un raté suffit.

A part les heureux instits qui arrivent à caser des heures de gym à la neige, si l’école n’arrive pas généralement à caser du temps pour la  gym, elle n’a pas le temps de préparer les futurs citoyens aux difficultés de la vie. Un exemple d’une préoccupation du moment : la vie chère. On a beau avoir essayé de trouver le nombre de piquets  ,espacés de 10 mètres, nécessaires dans un terrain de 97X45 mètres,  cela n’aide  pas à boucler  son budget. Je connais même des champions de l’équation du second degré qui n’arrivent pas à faire entrer leurs dépenses dans l’enveloppe des  recettes.

Et la gouverne  des enfants, à venir,  elle y touche, l’école ? Depuis les cours d’éducation sexuelle, on leur apprend un peu comment on les commence, mais la suite ? D’accord, c’est aux parents de continuer et d’apprendre l’autonomie à leurs enfants.  Je me souviens d’une conférence de Georges Suffert qui nous avait choqués, jeunes étudiants : «  Faites des enfants, et laissez-les se débrouiller ».  Quand on conduit les enfants à l’école en voiture, qu’on leur donne un smartphone à 9 ans pour qu’ils appellent au 1er pet de travers, la coquète de l’autonomie va être difficile ;

Parent  est un métier difficile qui ne s’apprend ni à l’école, ni nulle part ailleurs. Avec cette drôle d’idée qu’il suffirait de devenir patent pour l’être correctement. C’est donc la méthode ‘essais-erreurs » Pas étonnant que certains parents soient fixés longtemps  à la période des erreurs !

Issu d’une famille qui a connu la guerre et ne peut imaginer manquer de pates, de sucre ou de pain, je garde précieusement des objets venus de loin, des récits de voyages  au large et de livres aimés ? Vient un moment, lié à l’âge, où la maison risque de déborder si on n’évacue pas le trop-plein. C’est un arrachement de choisir ce qu’on élimine parmi tant d’objets inoubliables.

Mollement aidé par un soutien du type « Ces livres, de toutes façons, tu ne les liras plus ».  Dans une atmosphère qu’aurait résumé Georges : «  ça sent déjà un peu  le sapin », l’action manque d’entrain.

Quel que soit le quota de m² à récupérer, il y a un objet qui ne partira pas de sitôt :   mon vélo. Quitte à l’ériger en statue au milieu du salon pour recevoir mes hommages reconnaissants.

09:40 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)