Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/07/2024

Soeur Anne, que vois-tu venir?

J’aurais autant de raisons de me taire que la semaine dernière pour ne pas me joindre au brouhaha médiatique du moment. Saluons quand même la soulagement de dimanche soir résumé par la couverture de Libé, un gros « Ouf »

Un ouf qui peut se lire en langage jeune en disant qu’on est aussi entré dans une atmosphère de « oufs ». A défaut de voir émerger la personnalité capable    de réussir l’apaisement pour avancer ensemble, on voit vibrionner les fiers-à-bras habituels . J’en profite pour corriger une erreur de la semaine  dernière : ce n’est pas parce qu’on utilise une langue un peu datée qu’il faut confondre les fiers avec les forts.

Il ne reste plus qu’à regarder le Tour de France. Lui aussi tourne au raplapla. Pour contrer l’ennui du plat, ils ont créé le « gravel », les chemins en gravier où les coureurs se noient dans des nuages de poussière et les spectateurs guettent les crevaisons. Reste quand même une grande leçon : gagner une étape ne garantit pas de remporter l’épreuve.

Puis on va glisser vers les J.O si peu désirés. Les médias vont nous en tartiner des pages sur les heurts et malheurs des athlètes. Pendant le travail de la vitrine, les tristes affaires continuent. Et les potentats de tout poil   de poursuivre leurs vilenies. En créant l’O.N.U. après la guerre, on pensait avoir une instance capable d’imposer la paix aux états. On voit que si on ne reconnait pas le T.P.I. on peut vaquer à ses petites et grandes turpitudes sans être inquiété. Et les puissants du monde de se répandre en imprécations virulentes mais sans pouvoir.

Je ne rejoins pas le cœur des imprécateurs mais j’ai un pouvoir : celui de voter. Comme on vient de le voir, voter ensemble pour un même but peut  infléchir le cours des choses. Gardons précieusement ce talisman en attendant la venue  du grand Homme ou, pour une fois, celle d’une grande Dame.

26/06/2024

On pourrait se croire au Musée Grévin

Dans ce monde présentant divers symptômes de folie, on assiste à un envahissement du faux. On médiatise de faux bons conseils, de faux remèdes et une flopées de fake-new. C’est l’avènement du règne des faux-culs qui  font la part belle à l’apparence.

C’est recevable à mes yeux de souligner la beauté d’un visage par un  léger maquillage. On peut discuter des faux-cils, des faux-ongles, des faux-seins..   Suivre les chemins de la mode peut heurter l’apparence. Le jean déchiré au genou, au dessus, en dessous ne trouve pas grâce à mes yeux de vieux machin. .  Pourtant dans un petit bain de foule récent, des hommes dans la maturité, affublés de cette façon n’ont pas fait briller les yeux ni détourner le regard.

Les cuisiniers aussi  savent agrémenter leurs plats de jolies tournures.  Un velouté de chiffonnade de légumes ouvre mieux l’appétit qu’une vulgaire soupe. Par contre nous faire avaler un infâme brouet indigeste en le décorant de noms exotiques ne fera pas l’affaire. La cuisine américaine n’a pas une réputation si haute qu’il suffirait de nommer un plat en anglais pour le rendre comestible..

Avec les promesses non tenues ou irréalisables,  les comportements révélés récemment, le monde politique n’est pas exempt de fausseté. On a inventé un mot : les éléments de langage pour esquiver les retours désagréables, mais le front haut.  Les évènements du moment nous en livrent un complet catalogue.

Avec la culture, le faux devient un art.  Quand un acteur qui n’est pas Cyrano, avec un faux nez, débite la fameuse tirade, on est très loin de « monsieur, vous avez un gros nez ». Les auteurs donnent un sens intense par les mots qu’ils choisissent sans qu’on ait même l’idée de s’interroger sur la vraisemblance. A près de 80 ans de l’école, je suis toujours impressionné par : « L’œil était dans la tombe et regardait Cain »é Même un auteur de chanson peut en dire long, tel Brassens : « Le juge au moment suprême,… criait beaucoup comme l’homme auquel le matin même il avait fait trancher le cou ».

Après cela, il faut être audacieux, voire prétentieux,, d’oser envoyer sa prose à tous les vents. Je tâche de relater des faits  et des ressentis réels dans une prose qui peut se lire confortablement. Je serais navré qu’un de mes textes forme dans la tête du lecteur  l’image d’ jean déchiré.

 

27/01/2024

Heureux quand même

Mon dernier post  faisait un peu dans l’optimisme. Notre environnement guerrier a tôt fait de tarir les humeurs endorphines  et de rappeler que chaque day n’est pas forcément happy.

Et cela commence avec le fringant Bardella. Si Obélix est tombé dans la marmite de potion magique, Jordan, quand il était petit est tombé dans une lessiveuse de jus politique. Il est vite monté sur le tracteur et a embrayé  sur la litanie, carburant trop cher, trop de normes, trop d’Europe, qui réjouit la populace.

Après 4 ans d’exercice de leur histrion, les républicains américains n’ont pas encore compris sa nuisance. Et l’autre, avec ses amis évangélistes, de nous faire la morale. .. A l’autre bout de la planète, le pieux  Poutine, dans les robes de ses popes, fait aussi le guerre pour sauver la très chrétienne Russie..  Mes petits-enfants, sans doute impressionnés  par mon allure pontifiante, me demandent si je suis encore  religieux. Une bonne raison de ne le pas être, c’est de risquer dans un office de se trouver à côté d’un de ces deux-là.

En prescrivant les prochaines piqures, mon cher ophtalmo ne semblait pas vraiment sûr de leur effet. Ainsi m’a-t-il indiqué un opticien expert  en lunettes D.M.L.A.. Selon l’habitude, avant d’aller voir l’homme de l’art, j’ai consulté interne. Une fois chaussé ces hublots sur le nez, on est déguisé en spationaute de demain. Mes derniers zestes de séduction envolés avec mes derniers cheveux, s je suis prêt à aller en chemineau si la bonne vision est au bout..  

C’était l’inauguration de mes raquettes. La position de vieux nouveau déclenche une sorte de maternage : « serre ta lanière, tu veux que je mette tes cales » . C’était la journée des bugnes. Dans ce groupe essentiellement féminin, ces dames voulaient montrer que leur production n’avait rien à voir avec la bugne tout venante d’Intermarché.  Harassés après un run d’au moins 5km, on a dégusté les faits main et les autres de bon cœur.

La semaine ne peut pas comporter que des jours  heureux. Quand il en est un, comme ce dernier, il permet d’oublier un  moment les actualités horribles du monde.

 

18:04 Publié dans Shopping | Lien permanent | Commentaires (1)