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30/09/2020

Le ministre : j'ai du donner un coup de bars

De ce que je croyais savoir, à travers des experts pas toujours unanimes, ce virus qui mobilise tellement depuis plusieurs mois fait des ravages aux poumons. De ce que j’ai entendu depuis une semaine, je crois qu’il s’attaque aussi à la tête, y compris des asymptomatiques. Cela sautait aux yeux en découvrant la bronca marseillaise pour la fermeture des bars. Embarquant aussi les élus, pour une fois d’accord, embouchant les trompettes de la discrimination. Des élus qui avaient tout loisir de tirer les oreilles des quelques bars inconscients avant qu’on ne pénalise tout le monde.

Le virus et le mal qu’il peut faire est complètement laissé de côté : c’est Marseille tout entier qui est « puni ». Une antienne souvent entendue ! Cela a commencé depuis que saint-Raoult, à la place de N.D. de la Garde défaillante, a défendu sa solution, seul contre tous. Dans ce sujet éminemment sérieux, on ressentait dans cette ville énervée des relents de revanche des défaites de l’O.M contre le P.S.G.

Il n’y a pas que Marseille où souffle la révolte. Des groupements assez hétéroclites, mélangeant des gilets jaunes, B.H.L. et bien sûr le médecin-alibi, s’insurgent contre le masque au nom de cette liberté très revendiquée aujourd’hui : je fais ce que je veux ! Sûr qu’un masque n’est pas facile à porter, mais dans la mesure où face à ce virus encore largement inconnu, on n’a que cette protection, pourquoi chipoter ? Avec ces hérauts du refus de la gêne, sûr qu’on aura vraiment du mal à essayer de sauver la planète !

On a beau m’expliquer qu’à chaque avancée sanitaire, contre la tuberculose, la rougeole, les vaccins, cela a généré des opposants, parfois de haut vol, je reste étonné. Il y a parmi ces contestataires quelques têtes réputées intelligentes qui en sont à nourrir la théorie du complot. Des labos auraient fabriqué un vaccin pour se faire des sous, ou pour exterminer les humains, c’est selon. A un tel stade, il faut absolument cesser de brocarder les américains assez stupides pour avoir élu Donald Trump.

J’allais, mardi et vendredi, à la salle de sport voisine tacher de dérouiller ma carcasse dont les jointures auraient besoin d’un peu d’huile. Covid oblige : salle fermée. Je n’ai même pas envie d’enfourcher le flot de remarques pas forcément stupides : prendre le train et pas le bistrot après 22H, droit au supermarché et pas au marché. Pour les autres autant que pour moi, je me plierai aux consignes édictées. Je vais aussi prendre le vaccin de la grippe. D’une manière ou de l’autre, éviter de devoir occuper un lit dont l’hôpital aura probablement besoin.    

14:32 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)

17/09/2020

Vélothérapie

Au risque d’être accusé de gâtisme, je vais  revenir encore au vélo. En effet, à l’heure où divers thérapeutes essaient de nous guérir des ravages causés par le Covid, je voudrais apporter ma pierre à l’édifice, proposer ma « vélothérapie ». J’ai remarqué depuis longtemps en effet que mes soucis se dispersent au vent de la vitesse. Et quand la vitesse faiblit, au pied d’un col par exemple, l’esprit est accaparé par le présent : « ai-je le bon braquet ? », ai-je encore une vitesse pour le raidillon que j’aperçois ? », donc pas vraiment disponible à d’autres pensées.

Juché sur ma machine, je jouis de l’aisance que me procure un pédalage facile, équilibré sans peine. Il facilite l’éclosion de pensées positives. Me reviennent en mémoire des chevauchées lointaines, des « exploits » de difficultés surmontées. Sans effort, l’esprit dérive vers de nouveaux projets. Mes neurones aérés sont volontiers créatifs. Ce post n’est-il pas né de ma dernière sortie à vélo ?

La vitesse, somme toute mesurée, surtout pour moi, permet de détecter, puis de s’attarder sur un paysage, un monument, une curiosité non prévue sur la carte. Elle permet aussi de rencontrer, pas forcément à l’arrêt, d’autres cyclistes. C’est encore une circonstance, comme en montagne, où on se salue. On affiche le sourire bienveillant de personnes se reconnaissant de la même confrérie. A charge ensuite d’agrémenter la 1ère rencontre par des échanges techniques ou géographiques. 

Parmi les thérapies que pourrait offrir le vélo, certains essaient de l’utiliser pour retrouver la silhouette qui était la leur avant qu’ils ne s’adonnent régulièrement à la bière (pour espacer le whisky). Un objectif difficile quand il faut tenir un guidon avec un buste débordant posé sur les rondeurs de l’estomac. Compliqué par l’installation d’un fessier XXL sur une selle même plus large que celle de Chris Froome. Mais, croyez-en Musset : « les chants désespérés sont les chants les plus beaux ».

Cela fait beaucoup de raisons de défendre les vertus du vélo et de ses pratiquants. Aussi, dans un contexte d’augmentation de la délinquance, des féminicides, des virus, ce serait bien que notre ennemi coutumier, la voiture, s’en tienne à son étiage habituel de 190 cyclistes tués par an.

 

09:56 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)

30/07/2020

Et 1, et 2, et 3.

Il y a 4 ans nous sommes devenus arrière-grands-parents par l’arrivée d’un petit garçon. Complété récemment par une petite fille. Malgré toute l’admiration que nous pouvions avoir pour ces bambins, moins que les parents, que les grands-parents quand même, nous éprouvions une sorte d’incomplétude (ça se dit incomplétude ?). Deux, c’est moins que trois. Un trépied qui  n’a que 2 pieds ne tient pas.

Heureusement cette espèce de manque vient d’être comblée par l’arrivée d’un 3ème bambin. Foin de la symbolique du 3, qui inaugure les nombres premiers, des 3 principes de vie, passé, présent, futur, des 3 rois mages, des 3 religions monothéistes, dieu en notre royaume, nous possédons notre trinité.

J’oublie un peu mon absence de féminisme qui me ferait voir dans ce nouveau match les garçons mener 2 à 1. Déjà âgé de 4 ans ou tout récent, ce sont d’adorables jeunes pousses qui viennent d’éclore. Malheureusement pas dans la meilleure des atmosphères, avec le monde qu’on leur prépare. L’étagement en âge nous fait mesurer à quelle vitesse le plus dépendant de quelques jours devient autonome en peu d’années. On devine l’ossature des futures contestations qui ne vont pas manquer d’advenir.

On aimerait se projeter vers ces moments, jeunes ados par exemple, où on pourrait lancer avec eux des grands jeux, des expéditions mémorables, le tour du Vercors à vélo. A nos âges, le risque est grand qu’on ne puisse pas y participer. Une bonne raison de jouir de ce qui nous est offert aujourd’hui.   

17:00 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (2)