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01/04/2017

La tolérence n'est plus ce qu'elle était

On me titille gentiment sur ma manie d’écrire. Mais faute d’avoir la verve d’un Laguilliers ou la gouaille tribunitienne d’un Melenchon, j’en suis réduit à jeter au petit vent de ma plume virtuelle mon désespoir de ces tombereaux d’intolérance qui empuantissent notre vie quotidienne.

La campagne des politiques en est le criant exemple. Au lieu d’idées qu’on écoute, qu’on réfute avec des arguments, on insinue, on cisèle la petite phrase assassine. Qu’il y ait des erreurs chez le concurrent, soit, mais il s’agit tout de même de savoir avec qui nous serons gouvernés pendant 5 ans !

Les medias sont à joyeuse fête de cette mélasse de non-dits, de sous-entendus servis sans preuves. Je croyais qu’en France, malgré tous nos défauts, nous étions bien placés quand il s’agit d’appels aux dons ou dans le bénévolat. Ne pourrions-nous pas lire et entendre plus souvent les exploits que réussissent partout ces obscurs ?

Les politiques dont c’est devenu le « métier » d’attraper la bonne vague de l’opinion nous formatent à alimenter le marigot des croustillantes « bonnes feuilles ».  Celui qui se veut de gauche, élimine celui qui a une idée contraire de l’infâme « il est de droite ». Le vieux qui ose une remarque se fait renvoyer dans ses buts avec un définitif : « c’est ringard » 

J’avais d’abord pensé tresser un hymne au printemps dont l’exubérance m’impressionne depuis quelques semaines. Mais comme eut dit mon docteur, l’urgence commande et l’atmosphère du moment m’a imposé plutôt une ode à la tolérance. Mais je le vois bien : les beaux moments de tolérance ont été enfouis sous la vague de l’intolérance.

 

10:26 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

23/03/2017

La sarco-quoi?

Malgré une puissante détermination, j’ai bien vu, au cours de ma courte saison de ski de fond comme à la 1ère sortie-vélo avec les copains, que le rendement n’y était pas, que ça manquait de jus.

C’est dû, paraît-il, à la fonte des muscles liée à l’âge et cela porte un nom savant : la sarcopénie. De pouvoir nommer mon mal ne me fait pas même  une belle jambe ! Celle-ci en effet, privée des galbes musculeux qui en faisaient le charme,  apparaît plutôt « raplapla ».

Par contre, parmi les congénères occupés à leurs décomptes de pilules du matin et du soir, je ne ferai plus figure de l’alien hors du coup. Avant qu’ils aient consulté les dictionnaires, je ferai partie du club de ceux  « qui en ont à dire sur les soucis de santé », plus conforme à mon statut d’octogénaire. 

Attention aux homonymes : ne pas le confondre avec cet autre mal qui sévissait il y a peu encore : le « Sarko-pénible ». Bien que le porteur du virus ait un peu reculé dernièrement, on voit que c’était verbalement transmissible. A écouter quelques candidats de la présidentielle, il semble qu’en mutant le virus n’ait rien perdu de sa verdeur.

Pour m’en soustraire, avec les quelques muscles qui me restent, un vélo pomponné et des pédales mises aux normes foisiniennes, j’ai bien l’intention d’abattre quelques kilomètres. Devant les copains, revenus de leurs recherches dans les dictionnaires, j’aurai quelques raids à afficher  à les faire pâlir d’envie. 

10:21 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)

16/03/2017

"Les copains d'abord"

Auréolé de toutes ses victoires et records de la saison, Martin Fourcade est rentré à la maison. La modestie de mes prestations m’aurait rendu impudent de vouloir en faire plus. J’ai donc rangé mes skis. Avec quelques murmures des copains du club qui veulent skier jusqu’à la fin-mars.

Je ne les boude pas ni le club, au contraire. Pensant à la richesse de prestations, à nous retraités, qu’il nous offre. Ainsi la semaine dernière, nous lutions contre des tempêtes de neige à Bessans et cette semaine nous commençons à transpirer sur les vélos.

Une offre qui est aussi découverte sans cesse renouvelée. Depuis 40 ans, je croyais avoir exploré le moindre chemin cyclable du Dauphiné. Presque chaque sortie avec eux me fait découvrir un raccourci, une échappatoire à la grande route. Quand ce n’est pas une astuce de réglage de dérailleur qui m’avait échappé.

Découverte aussi des personnes. Au gré des conversations durant un pique-nique, tel métier apparaît ou tel lieu où nous nous sommes trouvés ensemble sans le savoir. Ces coïncidences ne sont que les prémisses d’une fraternité autrement plus riche. Quand le mauvais sort nous a jeté sur un lit d’hôpital, ils sont là les copains.

Pour finir, un symbole ! Pour terminer en beauté le ski de fond, cette copine s’était lancée dans les 10 kilomètres de la « Foulée Blanche » à 90 ans. Escortée, tel un triomphe romain, d’une bande de gamins de 70 ans. Trois ans après, elle continue de traverser Grenoble dans tous les sens à vélo. La preuve qu’on n’a pas usurpé les 2 dernières lettres de notre logo : « toujours actifs » 

09:40 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)