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11/05/2016

"Les copains d'abord"

C’était jeudi dernier l’Ascension, fêtée chez les chrétiens comme l’ascension du Christ au ciel. J’étais, quant à moi, bien sur terre mais pas loin de toucher au 7ème ciel. En effet, je suis parti, avec mes copains retraités, faire ma 1ère sortie vélo de la saison. Une sortie d’après-midi de 80 kms, modeste à l’aune des distances habituelles des copains, mais au faite de mes ambitions pour une 1ère fois.

Et sortie réussie, sans dommages particuliers, sauf une petite exception. On s’attend à ce qu’une telle « épreuve » fasse mal aux genoux et aux mollets, actifs dans le pédalage. En réalité, ce sont mes ischions, même enrobés d’une couche de masse graisseuse fessière, qui m'ont fait savoir qu’ils n’avaient pas apprécié ce rodage.

Mais une sortie avec les amis, ce n’est tout de même pas, si on peut dire, se regarder les fesses. C’est le plaisir entier des retrouvailles et des apports de chacun. Il y a toujours, par exemple, un futé meccano pour vous signaler un micro défaut sur votre bécane. Avec cette merveille qu’est « l’outil multi-fonctions », le couteau suisse du pédaleur, pour réparrer. Laissant au cycliste le plaisir de venir à bout tout seul des défauts inévitables. Que Mercure, dieu des voyageurs, nous garde encore longtemps de l’invasion électronique sur nos vélos !

Pas seulement meccanos les amis. Une équipe a presque toujours un expert qui nous fait profiter de son savoir, souvent plus folklorique que culturel. Sinon, comment aurions-nous su, jeudi dernier aux alentours de Viney, les raisons de la construction des « séchoirs à noix » ? Après nous être lancés dans « la montée des cochons » ? Pour cette fois, nous cyclions sur les territoires de l’A.O.C. de la noix de Grenoble. 

On comprend le sourire béat, d’abord d’avoir réussi cette  randonnée. Mais aussi et largement d’avoir renoué avec une merveilleuse rencontre riche de partage et de moments chaleureux.

09:23 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

04/05/2016

"manger, bouger..." et fermer les yeux

On ne peut pas être précoce en tout. Quand beaucoup avaient intégré !'idée qu'ils étaient mortels, cela m'a pris assez récemment. Et le constat de cette issue commune m'a rendu philosophe. Difficile approche car vivre dans ce drôle de monde étonne souvent de réponses contradictoires.

Je suis frappé par exemple de cette quête effrénée d'une vie meilleure. Sans parler déjà d'acharnement thérapeutique, on voit bien que chacun s'efforce de la prolonger cette vie. Principe de précaution brandi à chaque pas, la liste des aliments qui pourraient nous valoir une maladie funeste s'allonge chaque jour. Au dela des aliments, la liste des pratiques à éviter est dense. Boire, fumer, joint ou tabac, est procrit à celui qui pense à sa santé.

Et vivre longtemps serait assez vain si ce n'est pour bien vivre. Et là les recettes remplissent les medias, les réseaux sociaux et tout ce qui bruit de nouveautés. Depuis peu, le sport a repris ses lettres de noblesse. Dehors, en salle, dans la neige ou sous la mer, il faut “bouger”. Ce qui peut donner quelques tableaux croquignolets : ces bedaines avachies battant la mesure au rythme des pas pourtant plutôt tranquilles.

Et conserver de bons yeux, de bonnes oreilles, de bonnes jambes, pour quoi faire? Pour courrir devant les “casseurs” qui se sont invités dans la dernière manif ? Avec de bons yeux décompter les rescapés accostant sur une île greque après le naufrage d'un bateau où s'entassaient 200 migrants ? De bonnes oreilles pour écouter son ado bien-aimé téléphoner de la Syrie, heureux du paradis proche quand il se fera exploser à 2 pas de votre rue ?

Pour oublier ce triste monde, ma réponse n'est pas héroïque. J'enfourche mon vélo sans qu'aucun coach médico-psycho-sportif ne m'explique comment tirer le meilleur parti de cet exercice.

09:40 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)

27/04/2016

"les hommes c'est comme les chiens, il faut alterner le sucre et la baffe"

Par ces temps où la démocratie participative a le vent en poupe, adhérant au « Collectif Cyclo » de ma commune, je croyais faire entendre aux élus les préoccupations des cyclistes citoyens.

Las ! la réunion, même assis et tard le soir plutôt que debout la nuit, pointe peu d’avancées et enregistre par contre une longue litanie des incivilités, ou plus, faites aux cyclistes et particulièrement par notre ennemie de toujours : la voiture.

Pour celle-ci l’agglomération avait frappé très fort : 30 km/H au 1er janvier. Soit les nouveaux conducteurs, héritiers de la déshérence de l’éducation nationale ne savent pas compter jusqu’à 30. Soit les anciens conducteurs ont la vue vraiment basse. Malgré les marquages au sol, la conduite aujourd’hui est comme avant le 1er janvier, c’est-à-dire n’importe comment.

Faute de la vigilance espérée pour les cyclistes, notre commune a montré une extrême sollicitude à l’égard des chiens en leur installant ces « canisettes » destinées à leurs crottes. On sait les propriétaires des toutous prompts à leur décerner un brevet d’intelligence.

Pour cela sans doute, ils s’attendent à ce que l’animal aille chercher le sac ad-hoc, y coule son bronze et le remette, dûment empaqueté, dans la poubelle. Bien sûr, il n’en est rien. Le maitre pourrait les contraindre à user de cet espace. Un crime de lèse-éthologie ! Et la surface de la canisette demeure d’une virginale blancheur.

Cette éducation canine du laissez faire amène les medors à vagabonder n’importe comment, notamment sur les pistes cyclables. Et sans laisse, ce reliquat honteux de l’esclavage canin. Plutôt que s’atteler aux mollets des cyclistes, avec le risque d’un coup de tatane dans le museau, ils préfèrent se jeter soudainement sous les roues, obtenant souvent la chute. Il faut bien leur décerner une certaine intelligence pour ce qui est de faire mal.

Avec la mollesse des autorités pour l’application des règles et la prolifération non contrôlée des chiens sur les voies, notre Collectif n’est pas prêt de mettre un point final à sa litanie des malfaisances.

09:16 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)