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02/12/2016

Usque non ascendam-2.

Aujourd’hui je ne traduirai pas, l’ayant fait dans une chronique précédente. L’ascension ultime visée ici est celle de l’intelligence. Je l’ai déjà dit : je me méfie des gens trop intelligents. On dira que je m’exprime en revanchard, jaloux de ne pas être de la confrérie. Quoi qu’il en soit, même avec mon intelligence moyenne, je pense avoir raison.

Prenons la fine fleur de nos grandes écoles : Polytechnique. Depuis des décennies, les polytechniciens règnent sur E.D.F. Ils ont couvert la France de centrales nucléaires, l’énergie « la moins chère et la plus sûre ». Tellement sûre qu’ils ont imaginé une technique plus sûre. On se croirait dans le sketch de Coluche avec « Omo qui lave encore plus blanc ». Si on achève un jour l’E.P.R. de Flamenville, on en jugera.

Autre secteur réservé : la S.N.C.F. Là, nos polytechniciens ont jeté leur dévolu sur le T.G.V. à tout va. Même pas le plus rapide du monde ! On a donc laissé les autres voies à l’abandon. Et nos ingénieurs, dans leur grande suffisance, continuent de proclamer la super-sécurité du rail. Ils ont juste causé 4 morts à Bobigny !

Si ces domaines publics en sont là, ils le doivent à d’autres intelligents, les sortis de l’E.N.A. en politique. Sans multiplier les exemples, la seule promotion « Voltaire » nous démontre qu’on peut être assez intelligent pour réussir l’ENA, mais pas assez pour une bonne gouvernance.

Restent les recalés de la super intelligence : les experts réfugiés sur les plateaux de TV et les studios de radio. L’excellence de leur esprit s’est démontrée dans leurs pronostics pour l’élection de Trump, le Brexit, l’émergence de Fillon, la sortie de Hollande. On comprend mieux les errements de la politique quand on sait qu’ils en sont les conseillers.

Alors, gloire aux intelligences médiocres ? Surement pas ! Il y a d’autres intelligences, celles par exemple des enseignants. Ils ont souvent assez d’intelligence pour dispenser leur savoir avec pédagogie. Cela ne rend pas forcément les élèves plus intelligents, mais cela leur apprend à se servir de leur intelligence, à quelque niveau qu’elle soit.

15:21 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0)

25/11/2016

Let's go!

Comme chaque année, à même époque, s’est tenue cette semaine la réunion qui nous remplit d’endorphines : la préparation de la saison de ski de fond. On essaye de trouver pour nous autres, personnes âgées aux muscles relâchés et au souffle plus court, les stations offrant des pistes où nous pourrons nous faire plaisir en glissant.

Pourvues aussi de « salles hors-sacs » adaptées. En effet, la plupart de nos silhouettes et les efforts du matin  autorisent à la pause de midi des « machons » conséquents. Et il reste de toutes façons la séance de l’après-midi pour éliminer les calories superflues.

Pour conduire à bien ce programme, on répartit les rôles dans l’équipe. On m’a donné celui de la communication. La bruyante unanimité pour cette attribution évoquait un peu l’atmosphère du primé aux Oscars pour « l’ensemble de son œuvre ». Flatteur certes, mais qui rappelle l’obligation de ne pas se laisser aller, à ne pas mettre des mots au bout les uns des autres dans un coupable relâchement.

Avant de raconter nos modestes odyssées, il faut les réaliser. Les endorphines évoquées au début sont là. A citer les stations, on est quasiment dedans. Les  yeux qui brillent disent assez que certains sont déjà dans la « rouge » de Chaud-Clapier, ou salivent à l’avance des casse-croûtes à Bessans.

J’ajoute pour ma part à cette délectation anticipée le plaisir d’une saison de ski bien menée qui va me mettre à point pour le vélo. J’ai une revanche à prendre avec lui. Certes ce sera au prix de concessions sur la silhouette de l’engin, mais puisqu’il permettra de pédaler, je suis ravi.

Ravi aussi que parmi toutes les suggestions plus ou moins farfelues énumérées par mon entourage pour un vélo plus sûr, on n’ait pas retenu le vélo à assistance électrique. Songez un peu : mettre un garçon aux réflexes amollis, à la vue qui n’est plus de lynx, sur un vélo avec un moteur ! C’est un coup à se laisser embarquer à grande vitesse ! Certes, dans ma dotation initiale de 208 os, il en reste qui n’ont pas encore été cassés, mais seront-ils toujours réparables ?

 

 

15:16 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

18/11/2016

Mes passions aux couleurs de l'automne alpin

Depuis quelques jours se font sentir de vrais frimas, des pluies et même de la neige. Cette arrivée un peu précoce de l’hiver désole mon entourage et me rend au contraire heureux. Non par simple esprit de contradiction, mais parce qu’il met fin à cet insolent été indien qui nous accompagnait jusqu’alors.

Un temps superbe, prompt en l’occurrence, à mettre sur les routes des théories de cyclistes liguées pour montrer aux populations ébaubies   leurs splendides musculatures sur leurs brillantes machines. N’est-ce pas frustrant de voir que le tout-Grenoble-cycliste s’est donné rendez-vous sur les routes où je vais claudiquant, la canne à la main ? Avec des idées de revanche ?

Dans sa grande mansuétude, le gouvernement familial, qui a renvoyé aux calendes eybinoises mon retour au vélo, me permet le ski de fond. Cadeau peu coûteux, puisqu’à échéance de 2 mois au moins. Et ce n’est pas la patouille qui blanchit les sommets environnants qui va me valoir bientôt de sublimes glisses !

Pour patienter, on me fait remarquer que j’ai toute liberté de pédaler. Il y a en effet dans la maison ce qu’on nomme vélo d’appartement. La chose n’évoque que de très loin son homonyme, avec sa selle taillée pour des postérieurs plantureux et un guidon où, c’est vrai, on arrive à poser les mains. Il y a même un « compteur » qui compte tout à la baisse. Il faut pédaler un temps infini pour qu’il daigne afficher un kilomètre ! Tandis qu’avec mon Orbea, le temps de fixer mes gants et d’ajuster mon casque, j’en aurais déjà effacé deux.

Le corps médical m’avait prévenu : ma petite histoire est une  école de patience. Reste à espérer que mes progrès dans ce domaine soient parallèles à ceux que j’obtiens avec l’aide de mon kinésithérapeute. 

15:43 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)