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21/04/2023

Mon pays en clair-obscur

Même avec des yeux encore un peu dans la brume, mon cerveau a capté un certain nombre d’évènements pas vraiment emballants. On a beaucoup parlé par exemple de cette vidéo représentant le pape en doudoune blanche ou Trump avec des menottes. Aujourd’hui, on peut en sourire, mais l’excellence même de la photo fait réfléchir.

Elle signifie que la fameuse I.A. peut nous enfiler n’importe quoi et que ce ne sera pas forcément pour s’amuser. Les malveillants qui avaient  déjà sévi lors de l’élection américaine, munis d’une meilleure technologie, peuvent influer lourdement sur les projets géopolitiques du monde entier.

Pas du tout enfanté par l’I.A., mais issu d’un sondage classique, on apprenait qu’un match aujourd’hui donnerait 55% à Marine Le Pen à la présidentielle contre 45% à Macron qui, il est vrai, cumule toutes les critiques. Bien sûr, il peut se passer baucoup de choses en 4 ans et il n’y aura plus Macron. N’empêche : que plus de la moitié des français, soi-disant plafond de verre éclaté, pensent extrême-droite aujourd’hui interroge.

Dans cette réforme des retraites vraiment mal fichue on ne parle jamais de la retraite complémentaire obligatoire pour tous les salariés du privé. Cette retraite à points est gérée paritairement et son observatoire ne voit pas de nuages financiers pour les 15 ans à venir. Doit-on considérer que lorsque l’état gère, il réussit moins bien que les partenaires sociaux ?

On parle beaucoup de sous en ce moment et particulièrement des milliardaires et de leurs profits fabuleux. C’est un peu comme lorsque le peuple raffole des histoires de princes et princesses loin de sa condition. Le peuple se vautre, médiatiquement, sur les ultra-riches. C’est peut-être pour oublier qu’il  fait partie ou qu’il est juste au-dessus des 10 millions de pauvres que compte notre beau pays. Les 2 sujets devraient pourtant être liés.

Ces dossiers embrouillés conviennent assez bien à ma vision encore floutée. Si j’en crois les propos rassurants de mon ophtalmo, je devrais retrouver d’ici peu une vision plus claire. J’aurai donc probablement l’occasion de regarder les évènements sous une face plus souriante.

Même avec des yeux encore un peu dans la brume, mon cerveau a capté un certain nombre d’évènements pas vraiment emballants. On a beaucoup parlé par exemple de cette vidéo représentant le pape en doudoune blanche ou Trump avec des menottes. Aujourd’hui, on peut en sourire, mais l’excellence même de la photo fait réfléchir.

Elle signifie que la fameuse I.A. peut nous enfiler n’importe quoi et que ce ne sera pas forcément pour s’amuser. Les malveillants qui avaient  déjà sévi lors de l’élection américaine, munis d’une meilleure technologie, peuvent influer lourdement sur les projets géopolitiques du monde entier.

Pas du tout enfanté par l’I.A., mais issu d’un sondage classique, on apprenait qu’un match aujourd’hui donnerait 55% à Marine Le Pen à la présidentielle contre 45% à Macron qui, il est vrai, cumule toutes les critiques. Bien sûr, il peut se passer baucoup de choses en 4 ans et il n’y aura plus Macron. N’empêche : que plus de la moitié des français, soi-disant plafond de verre éclaté, pensent extrême-droite aujourd’hui interroge.

Dans cette réforme des retraites vraiment mal fichue on ne parle jamais de la retraite complémentaire obligatoire pour tous les salariés du privé. Cette retraite à points est gérée paritairement et son observatoire ne voit pas de nuages financiers pour les 15 ans à venir. Doit-on considérer que lorsque l’état gère, il réussit moins bien que les partenaires sociaux ?

On parle beaucoup de sous en ce moment et particulièrement des milliardaires et de leurs profits fabuleux. C’est un peu comme lorsque le peuple raffole des histoires de princes et princesses loin de sa condition. Le peuple se vautre, médiatiquement, sur les ultra-riches. C’est peut-être pour oublier qu’il  fait partie ou qu’il est juste au-dessus des 10 millions de pauvres que compte notre beau pays. Les 2 sujets devraient pourtant être liés.

Ces dossiers embrouillés conviennent assez bien à ma vision encore floutée. Si j’en crois les propos rassurants de mon ophtalmo, je devrais retrouver d’ici peu une vision plus claire. J’aurai donc probablement l’occasion de regarder les évènements sous une face plus souriante.

09:42 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

14/04/2023

A Pâques ou à la Trinité?

Le traitement de l’actualité s’apparente aux fluctuations de la mode, une semaine pour l’I.A., une semaine pour les crèches. On pouvait s’attendre à une semaine pascale, son histoire, ses dérives. Que nenni ! Sans avoir l’ambition de remplir une semaine de news à moi tout seul, je vais tâcher de combler cette lacune.

On avait autrefois une jolie coutume. Les cloches se taisaient pendant le Carême, 40 jours avant Pâques. On disait qu’elles étaient parties à Rome. Et quand elles sonnaient à nouveau pour Pâques on les disait revenues. Aujourd’hui les cloches, en bronze, ne sonnent plus. Par contre on a un tintamarre de cloches qui s’expriment à tout propos.

Quand Biden n’a pas chuté dans un  escalier, que Schiappa n’a pas posé dans un magazine on va chercher un thème oublié des complotistes. Par exemple Pasteur qui a créé le Covid, idiotie reboostée par une nouvelle étude « scientifique ».

Une autre gentillesse d’autrefois consistait à rechercher des œufs cachés dans le jardin. Aujourd’hui, il n’y a plus guère de jardins. Mais les chocolatiers n’allaient pas rater un tel filon. Les œufs sont maintenant en chocolat et en magasin. Pour ne pas troubler les bambins, la poule est forcément en chocolat. Et on ponde, des œufs, des poules et tout ce qui peut se mouler. Un poète dithyrambique oserait écrire que des boutiques le chocolat dégoulinait jusqu’au trottoir.

On n’a pas eu le récital habituel des anars à propos de Pâques. Je constate que les laicards, bouffeurs de saucisson le vendredi-saint, prennent sans vergogne le repos du lundi de Pâques. En plus, ils doivent ce calendrier au pape Grégoire 13 ! Les révolutionnaires de 89 avaient essayé un calendrier républicain. Aujourd’hui, Prairial ou Fructidor sont des mots-musée. Les révolutionnaires d’aujourd’hui, promoteurs d’une 6ème Constitution, se gardent bien de mettre le changement de calendrier dans leur programme.

On avait la chanson où Malbrough, parti en guerre, allait revenir à Pâques ou à la Trinité. Les mères des jeunes que le Malbrough russe a envoyé se faire tuer en Ukraine, ne les ont pas vu rentrer à Pâques et n’ont pas beaucoup d’espoir de les revoir à la Trinité. Même si le calendrier orthodoxe (encore un dérivé religieux qui a bien marché) leur laisse un  répit pour un bout d’espoir supplémentaire.

Une coutume bienvenue veut que les rencontres entre amis ou proches à ces moments s’accompagnent de chocolat. C’est tellement relaxant le soir, en regardant la télé de l’œil qui ne dort pas encore, de sucer un carré de chocolat pour faire passer les horreurs qu’elle nous offre.

 

 

11:26 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

23/03/2023

Et si on en parlait

Ce sujet depuis longtemps ressassé émerge un peu plus dans l’actualité. Notre magazine habituel en fait sa une. La fin de vie, souvent  escamotée parce qu’elle sent la mort, reprend, si j’ose dire, des couleurs. Et ce jeunisme qui voulait tâcher d’oublier la mort, est bien obligé d’en prendre conscience devant ces témoignages de fin de vie désespérants.

En mettant le nez sur la couverture du magazine, en visite à la maison, ma sœur et  son mari se sont posé, tout fort, ces questions importunes. Un peu mieux renseignés par le cours accéléré qu’on a fait sur « les directives anticipées ». Qui nous obligent aussi à réviser.

La dame qui vient nous aider pour le ménage s’y est mise aussi. Au cours de la pause rituelle de mi-travail, sans déclencheur particulier, elle a évoqué sa mort et ce qu’elle avait prévu pour ceux qui restent.

Lors d’une des nombreuses pauses qui ponctuent nos randonnées cyclistes, en se penchant sur le compteur spécial de l’un de nous, on a aussitôt rappelé celui de Raymond (le compteur pas le cycliste) pour évoquer que c’était, avant sa disparition, un fameux gaillard. Et, naturellement, se sont enchainés tous les éloges funèbres des copains disparus.

Sous la pointe de tristesse un peu convenue, on sentait bien la satisfaction assez jouissive  d’être encore là. Et le souci de presser, comme l’orange du matin, tout le jus possible des moments encore indécis, de vie restants à consommer.

Celui-ci allait se préparer ardemment pour le concert que sa chorale « fa-si-la chanter » doit donner  bientôt. Celle-ci, en regrettant les grattons d’escalade que ses doigts ne pouvaient plus saisir, allait se rattraper dans un second bapteme de l’air en parapente. Le dernier allait s’occuper de son jardin, un peu abandonné dans sa « bicoque du Trièves ». Dans nos randonnées cyclistes, il n’y a pas que le vélo !

 

  

 

18:03 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)