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07/11/2023

Dans quel monde on vit

Je me reprochais dans ce blog peu fidèle à son intitulé de ne pas servir plus souvent des gentillesses sur un ton doucereux. J’ai beau essayer de m’abstraire de l’océan de stupidités qui m’entoure. Quelquefois, une stupidité plus chargée de sottise vient titiller mon cerveau et me pousse à réagir. Et ça vient d’arriver..

Un homme bien caché dans son réseau social professait que Marine Le Pen  présidente, l’assassinat de Dominique Bernard ne se serait pas produit. On se perd en conjectures, comme commence celui que la question laisse un peu coi, sur les moyens qu’aurait déployé la dite Marine pour arrêter un terroriste isolé. Mais les trumpistes américains nous le montrent assez, on ne peut pas introduire une once de raison, à celui qui est enfermé dans sa citadelle. Donc, le Pen présidente égale zéro attentat. Au train où vont les choses, il n’est pas exclu qu’on ait les deux.

C’est Chirac je crois qui disait : « les cons volent toujours en escadrille ». Pour compléter le team, on a les stupides qui ont caillassé le car des joueurs de Lyon et blessé l’un d’eux. Darmanin a du penser que le football était un jeu où 2 équipes rivalisent d’adresse, de vista, de rapidité et qu’après 1H30 on rentre à la maison sans déranger les policiers. Raté ! Nul doute qu’au  prochain match on aura un déploiement  conséquent de ^policiers. Dommage que Marseille qui a montré tant de brillantes dispositions n’arrive pas à juguler ces « bas de plafond » qui la dévaluent.

Pour compléter la semaine, on a eu Halloween.  Pas de méprise !  Qu’on fasse des trous dans une citrouille pour en faire des personnages et amuser les enfantsi. Mais on n’aurait pas du importer des U.S.A. ce déploiement commercial indécent. Et ces magasins à la vitrine bariolée pour dire qu’ils en sont, ils vendent des citrouilles ?

Il  est probable que ce blog soit encore obligé d’épingler des stupidités. Du moins, en 2034, je serai probablement mort et je ne verrai donc pas l’ultime dégringolade du foot : la Coupe du Monde en Arabie Saoudite.

17:16 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

24/10/2023

Notre EHPAD de luxe

J’avais cru prendre un coup au coeur au départ de notre   camping-car et versé quelques larmes versifiées suite à ce chagrin. Mais le blog de l’emprunteuse racontant ce qu’ils visitent et ce qu’ils voient. Du coup, ce qu’on aurait pu voir, mais  ce qu’on a vu nous aussi. Et cette évocation nous fournit une  animation pour nos longues soirées. 

Notre logis n’est pas tape-à-l’œil avec des plantes exotiques dans l’entrée et des tapis sur lesquels d’ailleurs on se casserait la figure. Il est spacieux avec toutes les commodités. On a même un jardin privatif qui tendrait à la munificence si la météo y mettait un peu du sien. Pour l’extérieur et l’intérieur nous avons un personnel qui vient à la demande et sait être compétent, stylé et discret

Nous avons nos repas livrés. Chaque lundi, notre voisine nous livre des œufs, des tomates, beaucoup de tomates et les produits de son jardin. Il n’y a plus qu’à faire cuire car nous avons une cuisine intégrée et bien équipée. Elle nous livre aussi la revue de l’actualité, essentiellement familiale. ¨Pour les moments de moindre forme nous pouvons commander des repas surgelés.

Le droit de visite n’est pas limité et, sauf la nuit et la sieste, nous recevons qui nous voulons. Nous réchauffons nos neurones  par des relations intergénérationnelles. Nous avons périodiquement de très jeunes enfants qui bousculent nos meubles et nos habitudes.

Après les visites, les travaux d’entretien, nous pourrions nous passer de TV d’autant que les documentaires et débats d’autrefois ont disparu. En pensant à nos longues soirées esseulées, le jeune qui nous visite souvent nous a installé Netfkix. Comme on ne sait pas bien chercher, on en revient à nos classiques d’autrefois tel « The Crown »

, Notre pension est semi-médicalisée avec une infirmière retraitée à plein temps. Mais surtout avec  la sœur de Besançon. Pour elle-même, elle ne raffole pas des piqures, des vaccins et même des médicaments. Mais, au moindre symptôme, elle émet des préconisations. Elle ne délivre pas d’ordonnance mais venant de cette source, on se conforme à ses prescriptions.

Pour être sûrs nous avons acheté notre place et évité ainsi d’être sous la coupe de ces sociétés à la réputation douteuse. Cela nous vaut une taxe foncière assez rondelette, mais c’est le prix de notre autonomie.

Quitte à prendre plus de personnel si la maison et ses occupants se décatissent davantage, je crois que nous resterons encore longtemps dans notre EHPAD de luxe.

 

15:27 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

07/07/2023

Joyeux anniverrsaire

« Joyeux anniversaire », qu’ils disaient, ceux qui n’avaient pas oublié la date. Et le récipiendaire de ces vœux, avait-il l’humeur joyeuse en lui rappelant qu’après la soixantaine, la septantaine, il était largement dans l’octantaine.  La réponse à cette question dépend du côté où on porte son regard.

L’avenir, ce pourrait être le temps des regrets. De n’avoir pas fait le chemin de Compostelle, ni d’autres projets semblables.  Celui aussi de n’avoir plus les moyens de lancer d’autres projets dans les années futures. Et la question  lancinante : des années futures, il en reste beaucoup ?

C’est plus drôle de jeter son regard sur le passé si rempli de souvenirs et de riches actions. A tout seigneur, tout honneur : mon épouse. Je n’ai pas usé de stratégies audacieuses pour la conquérir : c’est elle qui m’a fait les 1ères avances. Lors des récentes noces de diamant où on a recensé toutes les qualités qu’on lui prête, je ne regrettais pas d’y avoir cédé.

Quand on se marie en 1959, c’est pour avoir des enfants. On les a eus, quelque peu en rafale. Faute d’apprentissage adapté, on les a élevés par la méthode « essais-erreurs », un peu rustique. Les vacances étaient en camping. S’ils s’étaient appelés Lagardère ou Arnaud, est-ce qu’ils auraient fait du ski, hébergés chez Mr Ramel à La Côte d’Arbroz ? Pour la part qui nous revient dans leur éducation, on a du avoir la moyenne. Dans la maison construite avec plein  de pièces en pensant à eux, ils semblent y revenir volontiers.

Une vie de boulot où j’ai eu la chance de surtout rencontrer des gens connus, les salariés, ou inconnus, les candidats. Avec ces derniers j’ai beaucoup appris.  Tel celui-ci qui a fait les expéditions Paul-Emile Victor dans l’Antartique. Ou cet autre, qui m’a obligé à réfréner mon envie de le saquer quand il m’a dit qu’il  avait mis au point la fermeture des paquets de café moulu.

Boulot entrainant déménagements où la tribu a bien  voulu suivre. Les boites qui offrent « la prime de rideau » semblent ignorer que lorsqu’on a posé les rideaux, il reste beaucoup à faire. C’est la maitresse de maison qui  en a tout le poids. Vient la retraite dont le face à face nouveau est fatal à beaucoup. Pour nous qui avions oublié nos défauts respectifs, remplacés par des attentions, des désirs anticipés, ce fut quasiment un paradis. Y compris quand notre fils vagabond nous attendait en Equateur ou en Birmanie.

A ce tarif, je  peux regarder l’avenir avec confiance. Pas en fauteuil ni admissible en EPAD spécial cerveau, j’espère gagner la nonentaine sans soucis excessifs.

P.S. Pour vérifier sans doute sa vigueur à 88 ans, papy a scié un tronc gros comme la cuisse (d’un gamin). Pourquoi regarder derrière ?

17:45 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)