06/01/2015
Les années nous viennent sans bruit (Ovide)
Basculer dans l’année nouvelle incite, même quand on n’est pas Président, à tirer un petit bilan et à supputer des cheminements dans les méandres des mois qui viennent.
Côté bilan, je n’ai pas à me plaindre. Mes revenus, malgré la pression tant médiatisée, ne m’ont pas obligé à m’expatrier en Suisse ou au Luxembourg. Malgré aussi les mauvaises habitudes prises d’un goût douteux pour l’hôpital, je ne me suis offert qu’une légère estafilade de dernière minute, histoire de ne pas perdre la main, mais rien de vraiment sérieux.
Que 2015 nous réserve-t-il ? Concernant le climat politique, pas vraiment le fleuve tranquille ! Une majorité pas même présente au 2ème tour dans les élections de l’année vire à la minorité. Sans doute pour cela que les grands chefs ont pris des accents churchilliens, dans des tonalités de « sang, de sueur et de larmes », pour nous annoncer une année plutôt galère.
Face à cela la neige enfin venue, je me prépare à une saison de ski de fond d’enfer. Qui sera suivie, puisque j’en ai fini avec la période d’accidentologie, d’un méga-parcours sur mon nouvel Orbea, qui n’a tout de même pas beaucoup usé le macadam cette année.
On trouvera sans doute le moyen, avec ma coach préférée, de faire un petit voyage vers des terres pas trop lointaines. Comme ça, si les pilotes d’Air France réitèrent leurs plaisanteries, on n’aura pas à passer 12 heures entre 2 toilettes dans le vol de remplacement.
En 2015, je vais aussi basculer dans les « octantes », comme disent les amis suisses chez qui je ne m’installe pas. 80 ans c’est un chiffre rond, facile à retenir, que je m’efforcerai d’oublier. Au vu d’histoires récentes, mes enfants ne manqueront pas de m’inciter à une grande prudence sur les pistes et les routes. Mais en vrai vieux que je serai devenu, je ne les écouterai pas, juste pour les faire bisquer. Elle sera pas belle la nouvelle année ?
16:18 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
30/12/2014
Demain, l'intelligence 2.0, vraiment?
Empégué dans l’habitude que je me suis donnée d’un post par semaine, je me trouvais un peu coi ce mardi devant l’écran blanc de mon ordinateur. C’est pourtant de là qu’a jailli l’éclair. En effet si je veux vérifier quelque chose, je demande à Google, mon téléphone marche avec Androïd et ma messagerie passe par Gmail. Autrement dit, je suis pas mal inféodé à Google. Et là, j’ai à dire, beaucoup à dire.
Quand 2 jeunes, Larry et Sergueï, encore à l’université lancent un nouveau moteur de recherche, c’est plutôt sympa. Que devenus plus grands, ils avalent tous les concurrents, c’est moins drôle. Qu’ils ne paient pas les impôts où ils fonctionnent, pas drôle du tout ! Que Sergueï Brin se fasse construire une villa fastueuse à faire pâlir les stars d’Holywood, il ne fait que rentrer dans la case que sa richesse lui impose dans son pays.
Dans notre monde qui a oublié Dieu, la morale la plus élémentaire, toute décence et pas seulement vestimentaire, ces frasques ne soulèvent pas une révolution. Il y a, à mes yeux, beaucoup plus grave. Emportés par la puissance de leurs giga-octets, nos 2 compères envisagent vraiment de dépasser l’intelligence humaine par leurs machines.
Quand on a entendu parler d’intelligence artificielle, on a cru qu’il s’agissait d’une commodité de langage. Pour ces Ubu-rois, non ! Bien sûr qu’ils savent qu’un ordinateur bourré de réponses dans sa mémoire, et balançant ses bits à des milliardièmes de secondes peut battre un bon joueur d’échecs. Que ce n’est qu’une machine. Mais ils croient tout de même vraiment que ladite machine pourra un jour réfléchir et pandemonium de puissance se substituer aux systèmes politiques, économiques, juridiques, issus de l’intelligence humaine et donc trop limités, trop lents, mesquins quoi. Riche perspective !
Même si dans le registre de l’intelligence je crains de pencher plus du côté vermisseau que du côté étoile, mon cerveau, dans son enveloppe encore toute cabossée récemment, a tout de même envie de dire : « M… aux futurs monstres produits par Google » !
15:09 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (0)
23/12/2014
Noel, c'est pas un cadeau! se plaignent certains
Et pourtant c’est vraiment Noël qui évoque le mieux l’idée de cadeaux. D’ailleurs comment y échapper en parcourant les allées de nos temples de la consommation marchande. Certains s’y emploient dès Novembre ou début Décembre. Pour espacer l’effort, ou la ponction au porte-monnaie ?
Pour quelques-uns, le péché de gourmandise qui sera pas mal titillé à cette époque est surpassé par le péché d’orgueil. En offrant le cadeau le plus gros, le plus beau, on se fait d’abord plaisir, en espérant recueillir gloire et reconnaissance. Je connais un papa divorcé, interdit bancaire, qui a acheté un quad électrique pour sa fille de 3 ans juste pour se glorifier aux yeux de sa fille par rapport à l’ex-épouse. Pauvre gamine, quel départ, même en quad !
Heureusement le cadeau, ce n’est pas cela. C’est l’occasion de montrer à ses proches qu’ils sont présents à notre esprit, qu’on les reconnait en choisissant le cadeau qui leur fera plaisir. On peut se tromper, il est vrai. C’est quand même impardonnable de retrouver un paquet de cadeaux sur « Le Bon Coin » la 1ère semaine de Janvier ! Le méchant chromo de la tante Aurélie est vraiment moche, mais on le garde car c’est la tante Aurélie. C’est ça le respect.
Et pourquoi les cadeaux à Noël ? Et pourquoi pas ? C’est juste une tradition qui s’est posée là. De même qu’on a décidé qu’on réveillonnait la nuit du 1er janvier pour se souhaiter une bonne année. De même qu’on fait défiler le 14 juillet l’école polytechnique, nos plus belles troupes, et parfois des troupes un peu exotiques pour ranimer la ferveur du pays.
Et donc, pour ceux qu’on aime, on n’est pas obligé de limiter sa générosité à Noël !
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