Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/01/2016

"gai,gai, marions-nous"

Curieusement, depuis mes 80 ans, je ne suis plus attaqué par les offres de contrat-obsèques. Peut-être que les quelques années de cotisations restantes ne suffiraient pas à amortir le contrat. Par contre, et paradoxalement, je suis poursuivi par les sites de rencontre. Quand Attractive World ou Meetic viennent balafrer ma télé, je supporte. Mais ça m’insupporte vraiment quand les mêmes s’invitent sur mon portable ! D’abord parce qu’après un peu plus de 56 ans de co-voiturage sur les chemins de l’existence avec mon épouse, changer de co-pilote est hors de question.

Ensuite, c’est une drôle de prétention de vouloir associer un homme et une femme comme une vis de 4 avec un écrou de même diamètre. On me dira que pour finir par un divorce 2 fois sur 3, le moyen du rapprochement n’a pas  beaucoup d’importance. Sauf que, même par ces temps de tout jetable, on ne choisit pas un conjoint, espéré durable, comme un four à micro-ondes. On a bien la fiche technique, la photo, mais peu d’indications sur le mode d’emploi.  

C’est une même prétention inefficace que peut avoir parfois la parentèle à l’égard de jeunes fiancés. Comment pourrait-elle, avec son âge, son histoire, son expérience, prévoir le bon accommodement de 2 jeunes d’aujourd’hui ? Pour ceux qui du moins  envisagent vraiment de durer, on peut prendre l’exemple du médicament. On sait qu’en influant sur le métabolisme, il y aura aussi des effets secondaires, mais on l’accepte parce que le bilan reste positif.

Sans nier d’éventuels défauts, on décide de lier sa vie avec quelqu’un parce qu’on veut être heureux, au prix peut-être des quelques accommodements nécessaires. Quand ils font défaut entre 2 époux, ils ne gênent que ces 2 personnes. Quand ce refus de compromis intervient dans la vie professionnelle, culturelle, politique, on arrive très vite au grand chaos qui semble être notre lot assez souvent.

Chacun de nous a été lâché dans l’existence avec sa dotation d’égoïsme. Un très vilain défaut qui, non muselé, s’épanouit en agressivité. N’est-ce pas un bon moment, celui de la vie de conjoints, pour s’entrainer à ce travail. Et si, de proche en proche, on s’essayait à remplacer l’égoïsme par la tolérance, ne respirerions-nous pas un meilleur air dans les différentes sphères où nous évoluons ?

09:58 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

06/01/2016

Je dérègle, tu dérègles, nous dérèglons

Certains s’étonnent encore que, bardés de calculateurs hyper-puissants et de prix Nobel à l’échelle, on ait laissé la planète aller vers le dérèglement climatique. Et pourtant il y a belle lurette que la planète est dérèglée et que les gens qui sont dessus semblent pas mal déglingués eux aussi.

Dans ce domaine, les fêtes de fin d’année en sont une apothéose exemplaire. Ca commence avec les incontournables marchés de Noël. L’occasion pour quelques malins, retranchés dans leurs jolies cabanes en faux bois, de nous servir des produits du terroir importés de Pologne ou d’Israel ou de vrais pulls en alpaga d’un canton des Hautes-Alpes tricotés en chine.

C’est là souvent qu’on achète les fameuses décorations de Noël. L’Europe, si sourcilleuse à propos des jouets des enfants, devrait faire un effort identique de ce côté-là. Comment empêcher en effet le maitre de maison, juché sur son escabeau, et tâchant de fixer une étoile au sommet du sapin, de se casser la figure. Ou, en variante, de voir les plombs sauter chaque fois qu’on allume les guirlandes trop importantes sur le bel arbre.

Les sapins, c’est pour abriter les cadeaux. Qu’on a déniché dans les fameuses petites cabanes, ou au prix d’expéditions exténuantes dans les galeries marchandes. Efforts peu payés de retour quand on sait le taux de…retour justement de ceux-ci. Comme cet homme, vu à la FNAC, rapportant une montre connectée : «  qu’est ce que ça peut me faire de savoir combien j’ai fait de pas hier ou si mon sommeil a été léger ou moyen «  ?

Ces soirées de folie ne s’imaginent qu’en tenue de folie. Extravagantes, originales ! Tellement originales que les jalouses les trouvent carrément clownesques. Ceux qui ont choisi la soirée déguisée ont l’avantage d’assumer  un choix délibéré.

Soyons fous au moins une fois l’an ! Ne serait-ce que pour afficher un gros zut aux dérangés d’un pseudo islam pour qui la fête est naturellement « impure ». D’ailleurs, ne faut-il pas se dépêcher d’en profiter avant que les hordes laïcardes, plus inspirées par l’athéisme militant que par la laicité, n’obtiennent le retrait de cette fête, parce que chrétienne. Vous avez dit chrétienne ? C’était sûrement il y a longtemps !

11:09 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

30/12/2015

Ces curiosités françaises qui nous coûtent cher

On nous rappelle périodiquement le coût exorbitant des accidents de la route dus à l’alcool. Or il existe cet instrument qu’on appelle éthylotest. Je ne suis pas expert en la matière, mais il me semble qu’on peut techniquement relier le contact d’une voiture avec un éthylotest. Qui, bien sûr, ne démarrera pas si celui-ci est négatif. Même si la sécu offrait gratuitement l’appareil aux constructeurs, elle serait encore terriblement gagnante. Mais, c’est vrai, j’oublie la puissance du lobby pinardier.

Bousculé par le souffle du tsunami F.N. aux régionales, chaque politique de déclarer la main sur le cœur qu’on va changer. Et s’attaquer à ce qui nourrit ce parti malfaisant : l’emploi défaillant. ET chacun d’accumuler les propositions pour les chômeurs. On va les suivre, s’en occuper, les former. On n’a pas remarqué qu’il y a des chômeurs très formés qui ne trouvent pas de boulot. C’est donc l’emploi et non le chômeur qu’il faudrait booster.

C’est apparemment difficile ! Une mine : les emplois à la personne ! Soit ! On va avoir du mal à trier l’armée de candidats jeunes attirés par un boulot d’avenir. « décacater » des vieux souvent négligés de leur personne, à coup de 2 heures ici puis là, transports non indemnisés, et tout ça pour moins que le SMIC !

On ne compte plus les râleurs, relayés par l’amplificateur médiatique, se désolant de la perte de discipline et de respect des nouvelles générations. Approuvons ! Mais que font ils ces défenseurs de l’ordre ? Par exemple, en voiture, devant leurs enfants, ils téléphonent, ils dépassent la vitesse autorisée (s’il n’y a pas de radar). Certes, mais pour eux, c’est important de téléphoner (puisqu’ils sont importants), c’est important d’aller vite (idem).

Je ne sais pas le nombre de milliards perdus dans  ces folles bizarreries, mais je fais le pari qu’on baissera le niveau des abstentions aux prochaines élections quand un politique, vraiment musclé celui-la, commencera de s’attaquer à ces plaies gauloises.

10:06 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)