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20/08/2016

Mal aux malléoles

M’en prenant dans mon dernier post à la triche et aux tricheurs, je me réfugiais, pour le naturel, sur mon vélo. Par ailleurs largement vanté dans ces chroniques.

Il n’a pas vraiment triché, mais il m’a trahi. Refusant l’obstacle d’un passage gravillonné, il s’est couché et moi dessous. Lui, pas de mal. Moi, assez du côté des malléoles. Ce qui m’a permis de faire plus ample connaissance avec ces pièces d’anatomie, qui jusqu’alors ne troublaient ni mes jours, ni mes nuits.

Et me voila pourvu d’un plâtre qui m’habille des orteils aux genoux. Un appendice qui n’ajoute rien à ma beauté et que je traite, si l’on peut dire, par-dessous la jambe. Mais il se rappelle à mon mauvais souvenir : son poids ! Pour moi qui aime aller vite, un comble : traîner la patte.

Un accident qui me vaut un vrai garage d’équipements divers, fauteuil, déambulateur et de connaitre des verbes nouveaux : béquiller.

Dans un petit mot pour l’anniversaire de mon épouse, je rappelais son attention assidue auprès de son mari, y compris quand  il lui apporte des soucis. Il ne s’est pas passé beaucoup de temps avant d’en avoir confirmation.

Occasion  aussi de vérifier que toute la famille s’inquiète quand papy fait des siennes. C’est ma petite revanche. Si, un jour ou l’autre, je disparaissais, je laisserais une trace dans les mémoires. Si un membre de la cohorte des histrions politiques ou médiatiques « lève les galoches », ça ne fera pas un grand bruit, sinon peut-être un « ouf » de soulagement.

15:37 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)

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