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23/09/2015

"quand on est con, on est con" (Brassens)

 

J'assume, en toute subjectivité, mon aversion pour le foot professionnel qui a jeté aux orties l'esprit sportif au profit de manœuvres diverses pour le dieu-fric. Dans ce drôle de système, le fameux O.M. occupe une place de choix. Mais ses supporters viennent de le hisser au top du super stupide.

 

Mécontents, comme souvent, ils ont jonché la pelouse de saletés diverses et, plus dangereusement, jeté des bouteilles de verre sur leurs adversaires qui n'avaient eu que le tort de marquer un but, chose plutôt courante dans un match.

 

Suivis dans cette veine d'une curieuse excuse par d'autres supporters : «  ils ont fait ça aussi en Italie ». Et pas mieux du président du club, alléguant une erreur d'arbitrage. Comme si tous les sports ne fonctionnaient pas grâce au respect absolu des décisions de l'arbitre.

 

Quand Brassens que je cite à nouveau parlait « des p'tits cons de la dernière averse » il évoquait des gamins plus naïfs et maladroits que méchants. Mais, nourris aux turpitudes de l'époque, les gamins en grandissant sont devenus de vrais gros cons, bien bêtes et bien méchants. De ceux qui polluent gravement la vie sociale.

 

Que peut-on faire ? Pour ceux-la, le mal est inguérissable, mais les autres ? Il faut reprendre le diagnostic dès le début. La ministre de l'Education s'y colle en réinstaurant la morale à l'école. Avec quel contenu ? Entre une morale teintée religieuse et une morale laïcarde, le contenu est moins important que les modèles qui la représentent. Les leçons de morale de ma vieille école étaient appuyées sur les 3 piliers du village, maire, curé, instituteur, statufiés en icônes inattaquables.

 

Si on cherche les modèles aujourd'hui, on ne peut guère compter sur la gent politique. En prévision de la déroute attendue aux régionales, notre président recase à tout va les amis dans diverses sinécures dont la très belle sortie en préfet hors-cadre, payé à ne rien faire. On ne risque pas de proposer le patron de la FIFA, empêtré dans ses procédures et bien dans le style de ce foot à vomir.

 

Doit-on désespérer ? Sûrement non, quand je vois de ma fenêtre ces jeunes pousses taper dans un ballon, disciplinés et motivés pour gagner, des buts et pas encore des millions . Aujourd'hui. On peut rêver !

 

17:09 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

17/09/2015

Cher pilulier

Support dévoué d’un tas de têtes blanches

Abonnés des pilules, de peur qu’ils ne calanchent

Obscur secours des mémoires défaillantes

Dans leur nuit, tu es l’étoile brillante

Noir ou blanc, bien loin des fioritures

Sous lesquelles on cache, honteuse forfaiture,

Un contenu essentiel : les médicaments

Ta discrétion les replace à leur vrai rang

Tellement discret : tu laisses le patient étourdi

Avaler mardi soir ce qui était prévu  samedi

Probable que ce cafouillage déclenche des maux

Qui vaudront à tes cases quelques produits nouveaux

Quand une bien jolie personne répartit dans tes cases

Du bleu ou du rouge, c’est le patient qui va frôler l’extase

Parfois des ingrats s’en prennent à ton bidule

Tu te dis : « Et pourtant, je leur dore la pilule » !

09:39 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)

08/09/2015

Envie d'être breton

Jurassien labellisé, naturalisé dauphinois depuis quelques décennies, et donc toujours un peu aux Marches de la France, il ne m’était jamais venu l’envie d’être breton.

Acquittant mes 30 euros pour retrouver mes chers dolois, ça ne me venait pas à l’esprit que j’            aurais roulé gratuitement en Bretagne. Accaparé par ma conduite, je ne l’étais pas par la jalousie.

En mes temps jurassiens, bachelier à l’option unique, la gym, ça ne m’a pas davantage chiffonné d’apprendre que les bretons pouvaient se faire des points avec leur langue. Vraiment pas jaloux de ce privilège : l’énoncé réjouissant, en jurassien profond, des vaches qui « s’abadent » (s’éparpillent), du rôti qui « caume » (brûle) suffisait à mon plaisir sans l’onction officielle d’une commission des programmes.

Il m’est pourtant venu l’envie irrépressible d’être breton. Non pas pour devenir ministre, le Président étant déjà tellement entouré de bretons que je ne saurais m’y faufiler. Je voudrais être breton pour la puissance que leur donne cette appartenance.

Songez : on rassemble quelques râleurs patentés qu’on coiffe d’un ridicule bonnet rouge et cela suffit pour qu’on abandonne une écotaxe votée à l’unanimité. En oubliant en plus les 800 millions du coût des portiques, plus celui de leur démolition, pas encore fixé.

Avez-vous entendu qu’on ait fait une quelconque remarque aux gaillards venus épandre leur lisier devant les préfectures ? Qu’arriverait-t-il à un citoyen lambda un peu mécontent  faisant son caca devant sa préfecture ? Pour ma part, si mécontent que je puisse être parfois, je ne m’aventurerais pas dans ce genre de manifestation.

 

Fermes dans leurs convictions, les bretons passent pour têtus. Ne les traitez surtout pas de bornés, vous seriez accusé du délit de racisme interrégional.  

11:30 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)