17/02/2016
Trop de précautions nuit
On me connait comme un pourfendeur résolu du principe de précaution. Bien sûr, l’idée en est bonne mais l’excès de précautions rend les gens par trop précautionneux. Infantilisés, déresponsabilisés, ils acceptent qu’on leur dicte chaque geste sous peine des pires catastrophes. Et les exemples abondent.
En cette période de vacances de neige, on a prévu des gendarmes aux accès des stations pour vérifier que ces skieurs étaient équipés pour gagner la montagne. Comme s’ils ne la connaissaient pas ! C’est vrai qu’on a vu l’an passé des ingénus des plaines, plus riches en gazon qu’en neige, se lancer dans l’aventure aussi démunis qu’un plongeur sans bouteilles.
On rappelle sans cesse aux vieux, ces vedettes de l’inconscience, qu’il faut boire pour ne pas se déshydrater et s’habiller un peu quand il fait moins 20. S’ils sont parvenus à un âge avancé, c’est probablement qu’on leur a tenu la main à chaque instant jusque là.
Cette période de neige est aussi celle des tempêtes, des vagues énormes et des risques de submersion et qu’il faut donc éviter de s’approcher trop près. Evident, n’est-ce pas ! On a quand même vu un couple (des vieux justement) se laisser prendre par la vague. C’est consternant ! Ou ils ne comprennent pas le mot submersion. Ou ils ont monté un coup avec un jeune pour lui laisser la gloire d’un sauvetage.
J’éviterai les mille interdits des ayatollahs de la nourriture qui ont de quoi dérouter les mieux affranchis. Grâce à mes parents d’abord, puis à une épouse attentive, je suis en bonne santé et mange à ma faim. Je trouve mes glucides dans le miel de mes tartines ou le thé de mes bidons de sport. Mes protides se cachent dans une cuisse de poulet ou une sardine. Quant aux lipides, les graisses, je les ai constamment avec moi sous la forme de ces 2 ourlets qui surplombent ma ceinture.
11:26 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)
12/02/2016
Papy tresse des couronnes à l'électronique
Voici un titre plutôt surprenant et même provocateur tant il est admis que les seniors répugnent à utiliser ces techniques, voire leur vouent un mépris emprunt de suspicion. Toutes proportions gardées, cela évoque les chikhayas autour du fait religieux. Faute de connaissance, on s’en tient à des slogans et on prend des caricatures pour des vérités.
Pour ma part, j’use (assez modérément) de ces techniques et m’en trouve bien. Par exemple, avec un fils et une nièce entreprenant chacun leur tour du monde, c’est assez réjouissant, grâce à Skype, de pouvoir échanger avec l’interlocuteur, de le voir et même l’environnement où il se trouve.
On sait depuis longtemps qu’un dessin vaut mieux qu’un long discours. Quand maintenant on peut, avec un téléphone, fixer l’évènement sur le vif et par le MMS, autre merveille, le diffuser à l’autre bout du monde, c’est autrement plus facile à faire qu’un dessin !
Je ne prétends pas que papy circule à travers ces logiciels aussi à l’aise que sur les chemins du Vercors à VTT. C’est justement l’occasion de faire appel à la « hot-line » privée que sont les petits enfants. Non seulement ils ont réponse à tout, ce qui me réjouit. Mais je crois qu’ils ne sont pas peu fiers d’être les profs de leurs grand-parents.
En définitive, ces drôles de techniques qui traînent après elles tout un cortège de récriminations, sont un peu comme la langue d’Esope : ce n’est pas le moyen qui est en cause, mais bien la façon dont on s’en sert !
Voici un titre plutôt surprenant et même provocateur tant il est admis que les seniors répugnent à utiliser ces techniques, voire leur vouent un mépris emprunt de suspicion. Toutes proportions gardées, cela évoque les chikhayas autour du fait religieux. Faute de connaissance, on s’en tient à des slogans et on prend des caricatures pour des vérités.
Pour ma part, j’use (assez modérément) de ces techniques et m’en trouve bien. Par exemple, avec un fils et une nièce entreprenant chacun leur tour du monde, c’est assez réjouissant, grâce à Skype, de pouvoir échanger avec l’interlocuteur, de le voir et même l’environnement où il se trouve.
On sait depuis longtemps qu’un dessin vaut mieux qu’un long discours. Quand maintenant on peut, avec un téléphone, fixer l’évènement sur le vif et par le MMS, autre merveille, le diffuser à l’autre bout du monde, c’est autrement plus facile à faire qu’un dessin !
Je ne prétends pas que papy circule à travers ces logiciels aussi à l’aise que sur les chemins du Vercors à VTT. C’est justement l’occasion de faire appel à la « hot-line » privée que sont les petits enfants. Non seulement ils ont réponse à tout, ce qui me réjouit. Mais je crois qu’ils ne sont pas peu fiers d’être les profs de leurs grand-parents.
En définitive, ces drôles de techniques qui traînent après elles tout un cortège de récriminations, sont un peu comme la langue d’Esope : ce n’est pas le moyen qui est en cause, mais bien la façon dont on s’en sert !
Voici un titre plutôt surprenant et même provocateur tant il est admis que les seniors répugnent à utiliser ces techniques, voire leur vouent un mépris emprunt de suspicion. Toutes proportions gardées, cela évoque les chikhayas autour du fait religieux. Faute de connaissance, on s’en tient à des slogans et on prend des caricatures pour des vérités.
Pour ma part, j’use (assez modérément) de ces techniques et m’en trouve bien. Par exemple, avec un fils et une nièce entreprenant chacun leur tour du monde, c’est assez réjouissant, grâce à Skype, de pouvoir échanger avec l’interlocuteur, de le voir et même l’environnement où il se trouve.
On sait depuis longtemps qu’un dessin vaut mieux qu’un long discours. Quand maintenant on peut, avec un téléphone, fixer l’évènement sur le vif et par le MMS, autre merveille, le diffuser à l’autre bout du monde, c’est autrement plus facile à faire qu’un dessin !
Je ne prétends pas que papy circule à travers ces logiciels aussi à l’aise que sur les chemins du Vercors à VTT. C’est justement l’occasion de faire appel à la « hot-line » privée que sont les petits enfants. Non seulement ils ont réponse à tout, ce qui me réjouit. Mais je crois qu’ils ne sont pas peu fiers d’être les profs de leurs grand-parents.
En définitive, ces drôles de techniques qui traînent après elles tout un cortège de récriminations, sont un peu comme la langue d’Esope : ce n’est pas le moyen qui est en cause, mais bien la façon dont on s’en sert !
Voici un titre plutôt surprenant et même provocateur tant il est admis que les seniors répugnent à utiliser ces techniques, voire leur vouent un mépris emprunt de suspicion. Toutes proportions gardées, cela évoque les chikhayas autour du fait religieux. Faute de connaissance, on s’en tient à des slogans et on prend des caricatures pour des vérités.
Pour ma part, j’use (assez modérément) de ces techniques et m’en trouve bien. Par exemple, avec un fils et une nièce entreprenant chacun leur tour du monde, c’est assez réjouissant, grâce à Skype, de pouvoir échanger avec l’interlocuteur, de le voir et même l’environnement où il se trouve.
On sait depuis longtemps qu’un dessin vaut mieux qu’un long discours. Quand maintenant on peut, avec un téléphone, fixer l’évènement sur le vif et par le MMS, autre merveille, le diffuser à l’autre bout du monde, c’est autrement plus facile à faire qu’un dessin !
Je ne prétends pas que papy circule à travers ces logiciels aussi à l’aise que sur les chemins du Vercors à VTT. C’est justement l’occasion de faire appel à la « hot-line » privée que sont les petits enfants. Non seulement ils ont réponse à tout, ce qui me réjouit. Mais je crois qu’ils ne sont pas peu fiers d’être les profs de leurs grand-parents.
En définitive, ces drôles de techniques qui traînent après elles tout un cortège de récriminations, sont un peu comme la langue d’Esope : ce n’est pas le moyen qui est en cause, mais bien la façon dont on s’en sert !
Voici un titre plutôt surprenant et même provocateur tant il est admis que les seniors répugnent à utiliser ces techniques, voire leur vouent un mépris emprunt de suspicion. Toutes proportions gardées, cela évoque les chikhayas autour du fait religieux. Faute de connaissance, on s’en tient à des slogans et on prend des caricatures pour des vérités.
Pour ma part, j’use (assez modérément) de ces techniques et m’en trouve bien. Par exemple, avec un fils et une nièce entreprenant chacun leur tour du monde, c’est assez réjouissant, grâce à Skype, de pouvoir échanger avec l’interlocuteur, de le voir et même l’environnement où il se trouve.
On sait depuis longtemps qu’un dessin vaut mieux qu’un long discours. Quand maintenant on peut, avec un téléphone, fixer l’évènement sur le vif et par le MMS, autre merveille, le diffuser à l’autre bout du monde, c’est autrement plus facile à faire qu’un dessin !
Je ne prétends pas que papy circule à travers ces logiciels aussi à l’aise que sur les chemins du Vercors à VTT. C’est justement l’occasion de faire appel à la « hot-line » privée que sont les petits enfants. Non seulement ils ont réponse à tout, ce qui me réjouit. Mais je crois qu’ils ne sont pas peu fiers d’être les profs de leurs grand-parents.
En définitive, ces drôles de techniques qui traînent après elles tout un cortège de récriminations, sont un peu comme la langue d’Esope : ce n’est pas le moyen qui est en cause, mais bien la façon dont on s’en sert !
15:01 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0)
07/02/2016
Des seniors au ski de fond
Dans ce monde de bruits, de fureur et de larmes, il y a souvent quelques éclaircies joyeuses et ensoleillées. Pour moi, c’est le cas lorsque nous partons, avec mes copains retraités ++, glisser sur les pistes de ski de fond. Certes on n’a pas la cadence d’un Fourcade ou d’un Fillon-Maillet (je cite celui-là parce qu’il est jurassien). Mais on est heureux de pouvoir encore aligner des dizaines de kms (mettons 2 dizaines, n’exagérons pas)
Occasion aussi de voir dans ces amicales confrontations que ces seniors ne sont pas les râleurs ronchons que l’on dit. J’ai pu le constater dans ce dernier séjour de ski que nous faisions dans le jura. En fait de ski, il pleuvait. Plutôt que s’en tenir aux fondameutaux du 3eme âge, jeux de cartes et télé, ils se la jouaient « singing in the rain » en crapahutant dans les environs.
Rapatriés dans les salles hors-sac et mélangés avec des meutes de gamins échoués là, ils redevenaient « papys » en récupérant les gants, les bonnets de ces jeunes un peu éparpillés. Des jeunes d’ailleurs qui disaient merci. Qu’on a trouvé aussi courtois sur les pistes, disciplinés dans les traces. Peut-être à l’envers de ce qui est prêté au 9-3 puisque 39 (le jura pour les allergiques aux départements)
Plaisir en revanche le lendemain de glisser sur les traces de la fameuse « Transjurassienne » comme si nous y étions ! Avec un petit remord : pensez que des champions, et beaucoup d’amateurs viennent s’échiner tous les mois de février sur ces 76kms juste pour la gloire, sans une seconde de tété. Et pendant ce temps, on est submergé des exploits d’un PSG, au budget de 20 fois plus que les bas du tableau. Et leur grande vedette passée à 1,5 millions/mois !
Quel monde ! Je crois que lorsque nous le quitterons bientôt nous n’en serons pas vraiment fâchés.
15:49 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (1)


