04/11/2014
C'est le temps des faux culs
Il est assez coutumier dans mon entourage de me moquer parce que je suis rigoureux, un peu trop « réglo », pour ne pas dire trop honnête. Et bien, je m’en félicite. Par ces temps d’individualisme forcené où prospèrent les hypocrites, les « biaiseux », disons-le, les faux-culs.
Dans la multitude d’exemples, commençons, à tout seigneur tout honneur, par nos élites médiatiques. Ces gens, issus souvent d’une famille aisée, ont franchi les obstacles d’études très supérieures et se retrouvent à pontifier dans de belles situations. Bien sûr, ils sont « de gauche » et quand je les vois simuler quelque empathie pour des misères observées ici ou là, je ne peux pas m’empêcher d’y voir des larmes de crocodiles.
Et quand les élites politiques, même moule, même résultat, font des promesses qu’ils savent ne pas pouvoir tenir, ont bien besoin de s’appuyer sur leurs pairs des médias pour faire croire qu’ils sont sincères.
Et les enfants de ces vernis ne manqueront pas d’appuis pour trouver eux aussi les bonnes filières d’études, avoir leur quota de glucides pour alimenter leur cerveau, avoir quand nécessaire le studio près de l’école et économiser les tracas habituels. Ainsi pourvus, ils pourront viser de bons postes. Au travail, ce sera de bon ton de s’inscrire à un syndicat. Mais pourquoi donc alors se dédouaner des chers parents en choisissant SUD le plus agressif ?
A propos de syndicat, que penser de ces grévistes à répétition qu’illustrent bien la SNCF ou Air France ? Ils disent qu’ils le font pour la défense du service public. Je ne suis pas sûr que les personnes qui ont manqué, grâce à eux, des obligations importantes, un entretien, un deuil, soient persuadés d’un but si généreux.
Tous ces faux culs ont compris depuis longtemps que les faits importent peu puisque avec la fameuse « com » sous le règne de laquelle on vit, va biaiser les choses dans le bon sens. Jusqu’à ce que, comme l’histoire ancienne ou récente l’enseigne, le peuple, trop longtemps bercé de belles paroles trouve sa propre réponse : la révolution.
09:05 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
25/10/2014
A mes chères roubignolles
Si ce titre laisse espérer au lecteur coquin des développements érotiques, il sera bien déçu. Ma chronique en effet se veut médicale et sportive.
Cernons d’abord le sujet. Les roubignolles en question sont la paire d’olives qui orne, ou encombre, l’entrejambe des mâles. On ne connait pas de garçon qui ne soit très fier de cet appendice. Anatomiquement, c’est un élément essentiel ! Imaginons l’Apollon du Belvédère privé de ses « attributs virils » Et la face du monde en eut été davantage changée que par le nez imparfait de Cléopâtre.
En réalité, c’est plus encore le contenu qui les rend précieuses (un autre de leurs noms d’ailleurs). Chaque mâle se sent riche, par elles, de potentialités insoupçonnées. Qui n’a jamais espéré offrir au monde un nouveau Mozart ou un nouvel Hugo !
Tellement précieuses ces petites choses que les sportifs qui font dans le dur, les boxeurs, les rugbymen, portent des protections ad-hoc. Il n’y a que ma confrérie, celle des cyclistes, qui en font fi. On va voir qu’ils le payent au prix fort.
C’était sans compter, en effet, sur la D.D.E. dont tout l’art, à coup de rustines, de nids de poules, consiste à pratiquer sur les séants cyclistes ce qu’on pratique dans les boucheries pour attendrir la viande. Funeste confusion ! Si par chance, on a échappé à la torture routière, il reste les pavés lyonnais, dont la même D.D.E nous a pourvus autant que de ronds-points, pour achever le travail.
Les pinailleurs habituels noteront que les tracas routiers font davantage souffrir les deux ischions, même enrobés en mousse de fesse, que les héroines de ce post. Respectons la licence poétique de l’auteur et ce qu’il écrit. Ce qui est sûr, c’est que rentrant d’un long raid à vélo et le séant tout meurtri, je suis bien aise d’avoir ramené à bon port mes chères roubignolles.
11:46 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)
12/10/2014
"L'argent n'a pas d'odeur", juste il pue!
J’étais silencieux depuis quelques semaines : un voyage en Birmanie. Qui s’est prolongé par la grâce de ces gâtés de pilotes d’Air France. Ils se moquent pas mal des ennuis qu’ils peuvent causer (deuil, contrat, …) pourvu qu’on n’attente pas à leurs privilèges. Laissons les dans leurs béatitudes et parlons d’un sujet qui les intéressent : l’argent.
Je ne vous ferai pas une étonnante déclaration si je vous dis que l’argent mène le monde. Mais de plus en plus !
Prenez déjà nos chers (chers !) politiques. Depuis que le député ou le sénateur est un élu professionnel, il s’accroche comme un morpion à son « boulot ». Et ne lui demandez pas, après cela, de voter le cœur serein la réduction des étages administratifs, donc des postes, ma foi, pas trop mal payés.
On avait déjà vu le détricotage de la nouvelle loi de finances promise par Hollande. On n’allait tout de même pas s’en prendre à ces pairs des mêmes écoles, des mêmes classes sociales qui éparpillent gratuitement leurs gains dans les œuvres d’art, les bateaux ou les immeubles dans les D.O.M. ! C’est moins risqué de grignoter un petit point de TVA, un déremboursement à l’armée du petit peuple.
Le sport aussi est passé sous la férule de ceux qui ont de l’argent. On fait mine d’admirer le PSG nouveau et son budget faramineux qui va truster les droits télé, les produits des boutiques. Il serait mal vu de s’en prendre au généreux donateur, le Quatar, bien qu’il investisse aussi dans les stupidités djihadistes en Irak ou ailleurs.
Ces footeux ne sont que les bons élèves de la fameuse FIFA qui a réussi à offrir une Coupe du monde de foot au maître de l’argent, le Quatar justement ! La même FIFA qui a réussi à esquiver les contrôles anti-dopage au Brésil. On n’allait tout de même pas assombrir cette magnifique fête du foot avec une bête histoire de dopage. Sûr, sans contrôle, on ne risque pas de trouver des dopés ! Le dopage c’est bon pour le cyclisme. Populaire certes, mais pas la même classe. Pensez : ce malheureux Nibali a bagarré 21 jours par tous les temps et tous les monts pour ne même pas gagner le salaire mensuel d’un footeux de base ! Alors, imaginez les gains des gagne-petits à vélo !
Moi, cycliste de base et fier de l’être, je ne gagne rien sinon une petite gamelle de temps à autre avec la coopération d’un chauffeur distrait et cet argent ravageur ne me manque pas
16:31 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)