06/04/2016
"Le grand retour"
Avec mes copains retraités, on vient de mettre un point final à notre saison de ski de fond. Il a fallu quelque héroïsme pour parvenir jusque là quand la neige s’effaçait et que fleurs et bourgeons aux arbres invitaient à d’autres activités.
Voici revenu le temps du vélo qui offre quelques caractéristiques sympathiques. Déjà par ce qu’il apporte en paysages, en pays découverts, en personnages rencontrés, cyclistes ou piétons. Il enlève aussi quelques pièces d’origine, du monsieur pas du vélo, et quelques heures de farniente au fauteuil. Mais de cela, on ne se soucie guère.
Il laisse encore le souvenir de superbes chevauchées dans des contrées plus ou moins exotiques. Un engin merveilleux qu’on a appris pour la vie et qu’on peut reprendre sans rodage même après des années d’abandon. Ca revient plus vite que les langues qu’on a apprises laborieusement.
Le seul rodage obligé est celui des fesses qui doivent se faire à la selle au long des 1ères randonnées. Mais passé ce cap, quelle jouissance ! Un exercice gratuit qui aère les poumons. Mais qui aère aussi les neurones. C’est d’ailleurs souvent à vélo que me viennent les idées de posts comme celui-ci.
C’est bien pourquoi, juché sur mon Orbea tout neuf, j’ai bien l’intention de l’amortir pendant la décade qui vient. Et pourquoi pas la suivante ?
14:44 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)
30/03/2016
Deux poids, deux mesures
« C’est pas juste ! » Combien de fois n’a-t-on pas entendu cette expression quand nous étions gamins. Elle n’est pas, malheureusement l’apanage de la jeunesse et on peut la faire sienne aujourd’hui dans beaucoup de domaines où on voit qu’il y a vraiment « 2 poids, 2 mesures ».
La justice précisément ne paraît pas toujours juste. Les medias relatent à satiété que Mohamed, ou même kevin, a ramassé x mois de prison pour une conduite sans permis ou une prise de drogue. A côté de cela, connaissez-vous beaucoup de maires, dont l’exemplarité parmi les politiques ne devrait pas faire défaut, épinglés pour de lourdes malversations, qui aient connu ce sort ?
Mettons aussi face à face Calais et Paris, 16ème. Les bulldozers qui écrasent les tentes ou les cabanes de la « jungle » auront fini leur travail avant qu’ils ne fassent un 1er passage au Bois de Boulogne pour la future maison d’accueil des migrants. Les parisiens mènent un but à zero puisque la fameuse maison n’est qu’à l’état de projet quand la jungle est déjà « nettoyée ».
J’ai emprunté le langage du sport : restons-y car lui aussi mérite des cartons. La puissante fédération de Tennis piétine, si l’on peut dire, allégrement les plate-bandes des serres classées d’Auteuil pour l’extension de Roland-Garros. Une désinvolture bien dans la ligne des présidents successifs, Chatrier, Bîmes, Gachassin, tous visés par la justice. Pour l’instant, gardez vos oranges : ils ne sont pas encore devant la porte de la Santé.
J’allais oublier dans la démesure des mesures dans le sport ma tête de turc attitrée : le P.S.G. Il réussit à être assez fier, avec un budget de 480 millions d’euros, d’avoir écrasé le club de Troyes et ses malheureux 23 millions de budget. Vous objecterez peut-être qu’on gagne au foot avec ses jambes. Certes, mais tout le monde n’a pas l‘argent Qatari pour acheter les meilleures jambes !
Acheter au Qatar, on connaît. On vient à peine de soulever le voile sur les drôles de manières de ce pays qui a réussi à acheter sous des formes plus ou moins honteuses un paquet de voix pour obtenir cette calamiteuse Coupe du Monde 2022 !
15:12 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
23/03/2016
Une petite saynète de la vie villageoise
Que ne vîmes- nous pas ce matin, les yeux encore enfarinés d’une « gras mat » du dimanche ? Précipités dehors par un téléphone agressif, nous sommes « accueillis » par une sorte de gorgone en furie. A y voir plus clair les serpents autour de la tête seraient plutôt une tignasse ébouriffée. Donc plutôt une harpie qui hurle après nous. Ca vaudrait la peine de comprendre !
Dans les phrases saccadées par la colère, nous saisissons que des chenilles, écrasées sur le chemin qui sépare nos maisons, doivent venir de chez nous. On sait les chenilles processionnaires férues de procession vers des buts imprévisibles. Donc, pourquoi pas de chez nous à chez elle. On s’empresse d’indiquer qu’on va mettre bon ordre à ce débordement.
Mauvaise réponse ! On a commis là une sottise aux conséquences irréparables. Ces drôles de bêtes vont migrer dans son jardin, sa maison ( ?) et déclencher des séquelles graves. On parle de transports au cerveau (pas les chenilles, la maladie). Et les chiens des « petits », qui ne sont pas là, pourraient en mourir.
On finit par comprendre le but de ces lamentations. En qualité de 1ère habitante des lieux, notre voisine s’est octroyé la position de gérante de l’endroit. Ce qui lui confère le droit d’observer ce qui se passe chez les voisins. Or, plantant des arbres autour de notre jardin, nous avons obturé les prises de vue. Si donc, un de nos arbres, fauteur de chenilles était coupé, on rentrerait dans l’ordre « normal ».
Hélas, pour les dictateurs en jupons, c’est le genre d’injonctions auxquelles nous sommes hermétiques. Par conséquent, gaulois irréductibles, nous continuerons de vivre dans notre village à l’abri du rempart de nos arbres.
09:13 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)