01/06/2016
Mais quel Monde!
Au risque de radoter je redis que nous vivons dans un monde de brutes. Figurez-vous qu’on nous a agressés ! Certes pas physiquement, mais de façon tortueuse : on nous a volé 2 enjoliveurs de notre voiture.
Et nous étions visés personnellement puisque notre voiture était chez nous à 2 pas du parking du stade. L’endroit où se commettent les délits habituellement. Délits, encore un adjectif qui date de mon âge, pour les emballages de bière (et les bouteilles, cassées si possible), les échanges de drogue, et les vols bien sûr.
J’ai dit enjoliveurs parce que c’est le terme technique, mais il faut reconnaitre qu’ils n’enjolivent pas tellement. Bien sûr, si je pouvais m’étaler dans le luxe d’une Porche Cayenne, je n’aurais pas besoin d’enjoliver. Mais ma 307 de 11 ans pouvait encore se hausser du col avec ses enjoliveurs.
Les brutes, j’y reviens. Car en pareil cas, une bonne partie de nos concitoyens s’en iraient tout simplement en voler 2 autres en remplacement. Que voulez- vous, on ne se refait pas. Nous avons aussitôt voulu acheter nos 2 manquants. D’abord sur « le Bon Coin », l’icône des affaires. Aujourd’hui, on l’attend encore, la bonne affaire.
Je me trouvais à réfléchir sur une plaque noire de goudron calciné, trace d’une voiture brulée. Et de me dire : finalement nous avons eu de la chance puisque notre vielle 307 n’a pas subi ce sort. J’oubliais : ce n’est pas l’époque. Dans ce monde de brutes, c’est le soir du réveillon qu’on fête le nouvel an en brulant les voitures.
09:12 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
25/05/2016
réflexions après matches
J’étais silencieux ces derniers jours, occupé à jouer les 2 mi-temps d’un match : effort, puis réconfort. La 1ère se passe à la maison. On dit les femmes gouvernées par leurs hormones. Si cela est vrai, l’hormone de la reconstruction, de la remise en ordre, a saisi mon épouse fortement.
On commence par une chambre qu’il faut réhabiliter. De la chambre, on passe au couloir, puis à la chambre suivante, enfin dans la salle de bains. Certes, le boulot doit être fait par des pros. Mais bien avant leur entrée en scène, il faut démonter, dévisser, dépendre, bref beaucoup travailler ! A certains moments, on se demande s’il va leur rester quelque chose à faire.
Il y avait ! Mais dès le pot de réconfort de la fin de leurs travaux, commence pour nous le revissage, le remontage et tout le boulot inverse qui nous laisse sur le flan. Vivement la mi-temps du réconfort.
Dans nos terres de Franche-Comté, dans un ancien couvent où je retrouve les anciens de ma classe de pension. A voir l’état assez décati de la majorité, on se sent tout de suite plus gaillard. En outre la « cuisine de bonne sœur » d’antan s’est beaucoup améliorée.
Ainsi que chez nos sœurs respectives, des vraies, l’étape suivante. Quand on reçoit dans la famille, ce n’est pas pour laisser mourir de faim. Et même chez l’adhérente militante du bio, on a vu que le bio peut être abondant. Drôle de match, où on répare le mal de jambes et de bras par le mal de foie et d’estomac ! Heureusement, seulement annuel.
Je le préfère quand même à ceux de nos impayables footeux. Pas possible d’ espérer voir « jouer » le P.S.G. contre l’O.M. sans que des dégénérés, curieusement baptisés supporters, ne sèment la pagaille. Du bazar en perspective pour le proche Euro 2016. Heureusement, grâce à la C.G.T., faute de carburant, il n’y aura plus de transport pour aller aux matches. Les villes qui avaient saigné un peu plus leurs citoyens pour des stades rutilants vont râler. Elles s’étaient donné la peine de maquiller les comptes de dépense pour ne pas gâcher la fête. La fête des gogos ?
18:06 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
11/05/2016
"Les copains d'abord"
C’était jeudi dernier l’Ascension, fêtée chez les chrétiens comme l’ascension du Christ au ciel. J’étais, quant à moi, bien sur terre mais pas loin de toucher au 7ème ciel. En effet, je suis parti, avec mes copains retraités, faire ma 1ère sortie vélo de la saison. Une sortie d’après-midi de 80 kms, modeste à l’aune des distances habituelles des copains, mais au faite de mes ambitions pour une 1ère fois.
Et sortie réussie, sans dommages particuliers, sauf une petite exception. On s’attend à ce qu’une telle « épreuve » fasse mal aux genoux et aux mollets, actifs dans le pédalage. En réalité, ce sont mes ischions, même enrobés d’une couche de masse graisseuse fessière, qui m'ont fait savoir qu’ils n’avaient pas apprécié ce rodage.
Mais une sortie avec les amis, ce n’est tout de même pas, si on peut dire, se regarder les fesses. C’est le plaisir entier des retrouvailles et des apports de chacun. Il y a toujours, par exemple, un futé meccano pour vous signaler un micro défaut sur votre bécane. Avec cette merveille qu’est « l’outil multi-fonctions », le couteau suisse du pédaleur, pour réparrer. Laissant au cycliste le plaisir de venir à bout tout seul des défauts inévitables. Que Mercure, dieu des voyageurs, nous garde encore longtemps de l’invasion électronique sur nos vélos !
Pas seulement meccanos les amis. Une équipe a presque toujours un expert qui nous fait profiter de son savoir, souvent plus folklorique que culturel. Sinon, comment aurions-nous su, jeudi dernier aux alentours de Viney, les raisons de la construction des « séchoirs à noix » ? Après nous être lancés dans « la montée des cochons » ? Pour cette fois, nous cyclions sur les territoires de l’A.O.C. de la noix de Grenoble.
On comprend le sourire béat, d’abord d’avoir réussi cette randonnée. Mais aussi et largement d’avoir renoué avec une merveilleuse rencontre riche de partage et de moments chaleureux.
09:23 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)