07/08/2015
2 choses ne s'apprécient bien que quand on ne les a plus : la jeunesse et la santé.
J’avais dénoncé, il y a peu, cette mode des « selfies » qui consiste à encombrer le paysage avec sa petite personne. C’est pourtant l’inspiration fréquente des blogs. Il faut absolument que je vous raconte mes recettes, mes exploits, mes maux. Pour ce dernier thème, je crois que je vais pourtant céder à l’air du temps. Avec l’excuse toutefois de n’être que le prétexte au propos d’aujourd’hui : l’excellence de nos soins.
Les ennuis de santé, comme le cycle des tempêtes, arrivent par rafales périodiques et j’ai l’âge d’en avoir essuyé une série récemment. Et par conséquent d’avoir fait le tour des divers acteurs de la profession médicale. D’avoir constaté aussi la qualité des soignantes et soignants.
Autant les médecins, spécialistes surtout, auréolés de la certitude de leur savoir, peuvent se montrer quelque peu raides et péremptoires, autant le personnel hospitalier efficace et compétent se montre avenant et humain. Majoritairement féminines, elles offrent en prime leur grâce et leur beauté.
Je dois faire une exception pour le dernier spécialiste rencontré. En plus de sa compétence, en m’annonçant un pépin sérieux, il s’est laissé aller à compatir au sort des jeunes gens d’aujourd’hui. Et de renchérir que nous avions de la chance d’être nés plus tôt par rapport à ce qui attend nos ados.
Par devers moi, je me félicitais aussi d’être dans les mains d’un expert à Grenoble. Je ne renie pas mon Jura dont j’aime les montagnes, sa neige, ses parcours cyclistes. Mais tant qu’à ramasser des ennuis de santé, je me sentirai mieux dans un lit d’hôpital grenoblois où j’aurai la confiance, au-delà de la nécessaire compétence, en des praticiens à l’affut des meilleures pratiques techniques.
10:47 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)
28/07/2015
Il faudra écrire "Le vélo pour les nuls"
Fort de la mansuétude de mes proches je m’autorise un des travers de l’âge : le rabachage. Pour redire que je déteste le foot-fric et que j’aime le vélo. Et pour ce dernier, j’ai bien du mérite car on lui compte beaucoup d’ennemis.
Parmi ceux-ci, ceux qu’on entend le plus en ce moment, ce sont les adversaires des courses cyclistes en général et du Tour de France en particulier. Avec l’argument massue : les exploits de ces sportifs ne peuvent pas être naturels. Quand bien même 70 ou 80 coureurs professionnels français ne seraient pas au-dessus de tout soupçon, que penseraient d’une condamnation du vélo les 2 millions et plus qui le pratiquent régulièrement.
Dans la même veine, le vélo s’est trouvé un nouvel ennemi : le nouveau maire écolo de Grenoble. Pour lui, le vélo n’est pas sportif, mais moyen de locomotion seulement. Le vrai vélo, selon lui, a des garde-boues, un porte-bagage et se porte bien à 25 kilos. Au nom de ce purisme, il ne veut plus de compétitions cyclistes dans sa ville.
Il ne faut pas oublier l’ennemi quasi héréditaire du cycliste : le chien. Il ne peut pas y avoir au même endroit un cycliste et un chien sans que l’un ne s’attaque aux mollets de l’autre. Cela me laisse toujours étonné : je ne m’intéresse pas aux chiens, pourquoi s’intéressent-ils à moi dès que je suis à vélo ?
En réalité, l’ennemi permanent, c’est l’automobiliste et de loin le meilleur de la catégorie. Songez : on lui doit, bon an mal an, (en réalité, pas beaucoup de bonnes années !) autour de 200 morts par an. Sur l’échelle de Richter des meilleurs assassins, il tient le dernier barreau. En comparaison, les chasseurs, pourtant pourvus d’un fusil, ne réalisent qu’un petit 10% : de 180 à 200 hécatombes à leur actif. Du moins, ils tuent moins de cyclistes que de congénères !
De quoi se mettre au V.T.T. et aux sentiers forestiers. Pas si sûr : sur ces sentiers, j’ai déjà entendu siffler le vent des plombs, avec pour plate excuse du tireur : « mais pourquoi vous êtes là » ?
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21/07/2015
Cyclistes, pour pédaler dur, mangez des oeufs mollets (P.Dac)
Bien difficile d’échapper en ces journées de juillet au « Tour de France », l’énorme manifestation populaire. Populaire, et non pas populacière comme voudraient nous le faire croire quelques affidés du fauteuil qui n’ont jamais tenté l’effort d’une grimpée à vélo.
D’ailleurs les défenseurs du vélo, dont je suis, ont le renfort des Fournel, Blanc, Fottorino et même Einstein, qui ont montré qu’un bon usage de leurs jambes n’avait aucunement gêné celui de leurs têtes. Et on retrouve le vrai sens du populaire quand des personnes de statuts aussi différents se rejoignent dans cette même communion.
Ce qui ne convainc pas les râleurs au son largement répété de « tous dopés ». Sans s’inquiéter trop, semble-t-il, qu’on ne fasse pas beaucoup de contrôles du côté des riches du foot, du tennis. Peu importe d’ailleurs pour la foule des mordus scotchés à leur télé, ou mieux, garnissant le bord des routes de ce Tour. Venus volontiers à vélo, justement !
La foule des admirateurs ne garantit pas pour autant la rectitude du projet. On peut se souvenir de la Coupe du Monde de foot, obtenue et fêtée au Brésil, dans cette Mecque du foot. Le beau projet devenu catastrophe. Aujourd’hui, on ne sait plus quoi faire des stades construits à grand frais dans l’euphorie du moment. Si ! On les fait visiter aux touristes comme des ruines antiques.
Le Brésil a même eu la riche idée d’organiser les sous-sols d’un des stades et d’y loger des fonctionnaires. Que voila un bon plan pour tous ceux qui, chez nous, vilipendent notre abus de fonctionnaires. On pourrait les cacher dans les sous-sols des stades qu’on édifie, très discrets sur les couts, pour notre Eurofoot 2016.
15:32 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)