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07/08/2015

2 choses ne s'apprécient bien que quand on ne les a plus : la jeunesse et la santé.

J’avais dénoncé, il y a peu, cette mode des « selfies » qui consiste à encombrer le paysage avec sa petite personne. C’est pourtant l’inspiration fréquente des blogs. Il faut absolument que je vous raconte  mes recettes, mes exploits, mes maux. Pour ce dernier thème, je crois que je vais pourtant céder à l’air du temps. Avec l’excuse toutefois de n’être que le prétexte au propos d’aujourd’hui : l’excellence de nos soins.

Les ennuis de santé, comme le cycle des tempêtes, arrivent par rafales périodiques et j’ai l’âge d’en avoir essuyé une série récemment. Et par conséquent d’avoir fait le tour des divers acteurs de la profession médicale. D’avoir constaté aussi la qualité des soignantes et soignants.

Autant les médecins, spécialistes surtout, auréolés de la certitude de leur savoir, peuvent se montrer quelque peu raides et péremptoires, autant le personnel hospitalier efficace et compétent se montre avenant et humain. Majoritairement féminines, elles offrent en prime leur grâce et leur beauté.

Je dois faire une exception pour le dernier spécialiste rencontré. En plus de sa compétence, en m’annonçant un pépin sérieux, il s’est laissé aller à compatir au sort des jeunes gens d’aujourd’hui. Et de renchérir que nous avions de la chance d’être nés plus tôt par rapport à ce qui attend nos ados.

Par devers moi, je me félicitais aussi d’être dans les mains d’un expert à Grenoble. Je ne renie pas mon Jura dont j’aime les montagnes, sa neige, ses parcours cyclistes. Mais tant qu’à ramasser des ennuis de santé, je me sentirai mieux dans un lit d’hôpital grenoblois où j’aurai la confiance, au-delà de la nécessaire compétence, en des praticiens à l’affut des meilleures pratiques techniques.

 

 

10:47 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)

08/07/2015

Ce siècle avait 15 ans...

En Vercors, ce samedi je fus bien ébaubi

De voir mes enfants autour de moi réunis

Je crus d’abord aux vers de La Fontaine

« Un riche laboureur sentant sa fin prochaine »

Que nenni ! c’était de moi qu’on fêtait

Les huit décennies passées qui ce jour échéaient

Un tel score méritait qu’on convoquât

L’entière maisonnée et tout le falbala.

Venus pour certains devant le vieux parent

Peser de plus près ce qu’est le poids des ans.

Je n’ai fait que passer des ans jusqu’à cette station

Hôtes et hôtesses pourtant me couvrent d’attentions

Qu’importe le pourquoi : ce jour on s’encanaille

D’images, de chants, de force victuailles

Goulument je jouis tant de ces instants

 

Que je rêve déjà des quatre-vingt dix ans.

09:17 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)

23/07/2014

Bientôt dans les octo...quelque chose

Tous les ans, en juillet revient mon anniversaire. Et cette année, il me fait tangenter le statut d'octogénaire, C'est une étape où il faut bien constater qu'il y a plus d'années de faites qu'il ne reste d'années à faire, Devant ce constat, pas vraiment enthousiasmant, deux attitudes sont possibles,

Celle de mes voisins, calfeutrés dans leur séjour, attendant une mort probablement pas tranquille telle qu’elle est racontée tout le jour par la télé à laquelle ils sont scotchés,  Mais celle aussi de mes copains du  club d'anciens (et très anciens, dans les 90 et au delà) qui préfèrent bouger, C'est en partie grâce à eux  que je ne passe pas mon temps, comme ceux du 1er groupe, à m'interroger sur mes éventuels bobos présents ou à venir,

C'est pour ça, et je l'ai déjà raconté, que je me suis payé un nouveau vélo, Pourquoi, amoureux du vélo, ne pas jouir d’un super engin  pour la prochaine décade ? De la même manière, nous venons de réserver un long voyage vers un pays asiatique et pas mal exotique, Ce qui fait lever quelques sourcils effarés autour de nous,

Et pourtant ! Sans héroïsme aucun, nous ne craignons guère les risques décrits, Otages par exemple, Belle occasion de prolonger les vacances ! En outre, tout le monde s'occuperait de nous, On aurait même probablement les honneurs de la télé,

On peut aussi mourir, Si on y réfléchit, être mort ici ou là doit nous laisser assez froid (sans jeu de mots) Sans compter que nos cendres épandues dans le Gange ou n'importe quel autre réceptacle épargnerait à nos enfants la visite annuelle au cimetière et les chrysanthèmes obligés,

Alors, en route, enthousiastes, vers la prochaine décade !

17:59 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)