Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/04/2016

"Le grand retour"

Avec mes copains retraités, on vient de mettre un point final à notre saison de ski de fond. Il a fallu quelque héroïsme pour parvenir jusque là quand la neige s’effaçait et que fleurs et bourgeons aux arbres invitaient à d’autres activités.

Voici revenu le temps du vélo qui offre quelques caractéristiques sympathiques. Déjà par ce qu’il apporte en paysages, en pays découverts, en personnages rencontrés, cyclistes ou piétons. Il enlève aussi quelques pièces d’origine, du monsieur pas du vélo, et quelques heures de farniente au fauteuil. Mais de cela, on ne se soucie guère.

Il laisse encore le souvenir de superbes chevauchées dans des contrées plus ou moins exotiques. Un engin merveilleux qu’on a appris pour la vie et qu’on peut reprendre sans rodage même après des années d’abandon. Ca revient plus vite que les langues qu’on a apprises laborieusement.

Le seul rodage obligé est celui des fesses qui doivent se faire à la selle au long des 1ères randonnées. Mais passé ce cap, quelle jouissance ! Un exercice gratuit qui aère les poumons. Mais qui aère aussi les neurones. C’est d’ailleurs souvent à vélo que me viennent les idées de posts comme celui-ci.

C’est bien pourquoi, juché sur mon Orbea tout neuf, j’ai bien l’intention de l’amortir pendant la décade qui vient. Et pourquoi pas la suivante ?

 

14:44 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

07/02/2016

Des seniors au ski de fond

Dans ce monde de bruits, de fureur et de larmes, il y a souvent quelques éclaircies joyeuses et ensoleillées. Pour moi, c’est le cas lorsque nous partons, avec mes copains retraités ++, glisser sur les pistes de ski de fond. Certes on n’a pas la cadence d’un Fourcade ou d’un Fillon-Maillet (je cite celui-là parce qu’il est jurassien). Mais on est heureux de pouvoir encore aligner des dizaines de kms (mettons 2 dizaines, n’exagérons pas)

Occasion aussi de voir dans ces amicales confrontations que ces seniors ne sont pas les râleurs ronchons que l’on dit. J’ai pu le constater dans ce dernier séjour de ski que nous faisions dans le jura. En fait de ski, il pleuvait. Plutôt que s’en tenir aux fondameutaux du 3eme âge, jeux de cartes et télé, ils se la jouaient « singing in the rain » en crapahutant dans les environs. 

Rapatriés dans les salles hors-sac et mélangés avec des meutes de gamins échoués là, ils redevenaient « papys » en récupérant les gants, les bonnets de ces jeunes un peu éparpillés. Des jeunes d’ailleurs qui disaient merci. Qu’on a trouvé aussi courtois sur les pistes, disciplinés dans les traces. Peut-être à l’envers de ce qui est prêté au 9-3 puisque 39 (le jura pour les allergiques aux départements)

Plaisir en revanche le lendemain de glisser sur les traces de la fameuse « Transjurassienne » comme si nous y étions ! Avec un petit remord : pensez que des champions, et beaucoup d’amateurs viennent s’échiner tous les mois de février sur ces 76kms juste pour la gloire, sans une seconde de tété. Et pendant ce temps, on est submergé des exploits d’un PSG, au budget de 20 fois plus que les bas du tableau. Et leur grande vedette passée à 1,5 millions/mois !

Quel monde ! Je crois que lorsque nous le quitterons bientôt nous n’en serons pas vraiment fâchés.

15:49 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (1)

16/12/2015

"Avec mon p'tit vélo, j"avais l'air d'un ..." (Brassens)

La neige qui a blanchi les sommets d’alentour nous a fait savoir que l’heure du ski de fond était venue. Prudemment d’abord : en salle avec les copains pour préparer notre saison forcément plus formidable que l’an passé. D’autre part et surtout, en testant cette jeune neige sur les skis.

Tout en jouissant du plaisir d’une bonne glisse, j’avais pourtant l’esprit un peu remué de mon vélo lâchement abandonné. On s’est séparé un lundi, moi dans ma maison, lui dans son garage, sans effusions particulières. C’est comme lorsqu’on a quitté un proche avec l’impression de ne pas lui avoir bien dit au revoir.

Remord accentué aussi d’abandonner mon coursier sans même la satisfaction d’une saison bien remplie, mais plutôt en demi- teinte. Et pourquoi pas les folles escapades habituelles ? Ne pensez pas que l’ombre de mes 80 ans échéant cette année ait plombé mes sorties. Au contraire, un vélo neuf tout fringant devait lancer son propriétaire dans une même symphonie.

En fait, j’étais un peu en alternance : une semaine dans les ennuis médicaux, une autre plombée par la canicule qui interdit, comme chacun sait, de laisser sortir dehors ces porcelaines fragiles que sont les fameuses « personnes âgées » (il n’y a d’ailleurs que là qu’on s’en occupe).

Pas vraiment au top, mais fidèle à la sortie en Drôme au printemps avec fils et petite fille. Outre le plaisir de les retrouver sur 2 roues, il y avait celui de parcourir des paysages inédits comme sait en proposer cette superbe région. Et même trouvées par le hasard des mails, des adresses de bivouac remarquables.

Mais laissons donc cette nostalgie vélocipédique : le printemps reviendra. Et en attendant, j’ai quelques belles heures à consacrer au vélo avec le « Collectif cyclo » qui essaye de mettre un peu de liant entre les ennemis permanents de la circulation, autos et vélos. En véritable « ancien combattant » de cette guerre, j’ai été recruté sur dossier !

17:58 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)