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25/11/2016

Let's go!

Comme chaque année, à même époque, s’est tenue cette semaine la réunion qui nous remplit d’endorphines : la préparation de la saison de ski de fond. On essaye de trouver pour nous autres, personnes âgées aux muscles relâchés et au souffle plus court, les stations offrant des pistes où nous pourrons nous faire plaisir en glissant.

Pourvues aussi de « salles hors-sacs » adaptées. En effet, la plupart de nos silhouettes et les efforts du matin  autorisent à la pause de midi des « machons » conséquents. Et il reste de toutes façons la séance de l’après-midi pour éliminer les calories superflues.

Pour conduire à bien ce programme, on répartit les rôles dans l’équipe. On m’a donné celui de la communication. La bruyante unanimité pour cette attribution évoquait un peu l’atmosphère du primé aux Oscars pour « l’ensemble de son œuvre ». Flatteur certes, mais qui rappelle l’obligation de ne pas se laisser aller, à ne pas mettre des mots au bout les uns des autres dans un coupable relâchement.

Avant de raconter nos modestes odyssées, il faut les réaliser. Les endorphines évoquées au début sont là. A citer les stations, on est quasiment dedans. Les  yeux qui brillent disent assez que certains sont déjà dans la « rouge » de Chaud-Clapier, ou salivent à l’avance des casse-croûtes à Bessans.

J’ajoute pour ma part à cette délectation anticipée le plaisir d’une saison de ski bien menée qui va me mettre à point pour le vélo. J’ai une revanche à prendre avec lui. Certes ce sera au prix de concessions sur la silhouette de l’engin, mais puisqu’il permettra de pédaler, je suis ravi.

Ravi aussi que parmi toutes les suggestions plus ou moins farfelues énumérées par mon entourage pour un vélo plus sûr, on n’ait pas retenu le vélo à assistance électrique. Songez un peu : mettre un garçon aux réflexes amollis, à la vue qui n’est plus de lynx, sur un vélo avec un moteur ! C’est un coup à se laisser embarquer à grande vitesse ! Certes, dans ma dotation initiale de 208 os, il en reste qui n’ont pas encore été cassés, mais seront-ils toujours réparables ?

 

 

15:16 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

18/11/2016

Mes passions aux couleurs de l'automne alpin

Depuis quelques jours se font sentir de vrais frimas, des pluies et même de la neige. Cette arrivée un peu précoce de l’hiver désole mon entourage et me rend au contraire heureux. Non par simple esprit de contradiction, mais parce qu’il met fin à cet insolent été indien qui nous accompagnait jusqu’alors.

Un temps superbe, prompt en l’occurrence, à mettre sur les routes des théories de cyclistes liguées pour montrer aux populations ébaubies   leurs splendides musculatures sur leurs brillantes machines. N’est-ce pas frustrant de voir que le tout-Grenoble-cycliste s’est donné rendez-vous sur les routes où je vais claudiquant, la canne à la main ? Avec des idées de revanche ?

Dans sa grande mansuétude, le gouvernement familial, qui a renvoyé aux calendes eybinoises mon retour au vélo, me permet le ski de fond. Cadeau peu coûteux, puisqu’à échéance de 2 mois au moins. Et ce n’est pas la patouille qui blanchit les sommets environnants qui va me valoir bientôt de sublimes glisses !

Pour patienter, on me fait remarquer que j’ai toute liberté de pédaler. Il y a en effet dans la maison ce qu’on nomme vélo d’appartement. La chose n’évoque que de très loin son homonyme, avec sa selle taillée pour des postérieurs plantureux et un guidon où, c’est vrai, on arrive à poser les mains. Il y a même un « compteur » qui compte tout à la baisse. Il faut pédaler un temps infini pour qu’il daigne afficher un kilomètre ! Tandis qu’avec mon Orbea, le temps de fixer mes gants et d’ajuster mon casque, j’en aurais déjà effacé deux.

Le corps médical m’avait prévenu : ma petite histoire est une  école de patience. Reste à espérer que mes progrès dans ce domaine soient parallèles à ceux que j’obtiens avec l’aide de mon kinésithérapeute. 

15:43 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

14/10/2016

Pensées vélosophiques

Les laudateurs habituels du principe de précaution souligneront que j’exagère d’entamer une chronique à propos du vélo, un engin qui vient de me procurer quelques longues semaines de repos.

Un repos qui m’a permis justement de me replonger dans la lecture de « La Belle échappée » d’Eric Fottorino, judicieusement sous-titrée « Le Tour de France autrement »

En effet Tour de France car il s’agissait pour les 25 jeunes, pas spécialement cyclistes,  de réaliser chacune des étapes du Tour 2012 un jour avant les pros. Et autrement car leur motivation était de passer les cols, lutter contre le vent et parvenir ensemble aux Champs-Elysées. Surtout, sans aucun adjuvant douteux,  la solidarité grandissant au fur et à mesure, de soutenir chacun lors des chûtes, des « coups de moins bien », forcément advenus.

Un vélo qui me parle et renforce ma passion cycliste. N’étions nous pas des purs,  lorsqu’avec mon épouse, nous passions nos vacances à vélo et sacoches, épluchant les différents Causses, avant les îles, parfois redoublées, Corse, Crète, Irlande.

Quand le genou de ma bien-aimée a jugé bon de faire sécession d’avec  ses pédales, avec les mêmes équipements, et maintenant avec mon fils, ce furent les escapades au loin, des U.S.A. en Mongolie, sans négliger une découverte fouillée de multiples pays européens. Aujourd’hui, plus modestement et avec ma petite-fille, nous explorons la Drôme ou la Savoie. Et demain… ?

Après tout ça, même un peu scotché à mon fauteuil, voudriez-vous que je renie ce formidable moyen de déplacement et plus encore de riches rencontres.

15:27 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)