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16/12/2015

"Avec mon p'tit vélo, j"avais l'air d'un ..." (Brassens)

La neige qui a blanchi les sommets d’alentour nous a fait savoir que l’heure du ski de fond était venue. Prudemment d’abord : en salle avec les copains pour préparer notre saison forcément plus formidable que l’an passé. D’autre part et surtout, en testant cette jeune neige sur les skis.

Tout en jouissant du plaisir d’une bonne glisse, j’avais pourtant l’esprit un peu remué de mon vélo lâchement abandonné. On s’est séparé un lundi, moi dans ma maison, lui dans son garage, sans effusions particulières. C’est comme lorsqu’on a quitté un proche avec l’impression de ne pas lui avoir bien dit au revoir.

Remord accentué aussi d’abandonner mon coursier sans même la satisfaction d’une saison bien remplie, mais plutôt en demi- teinte. Et pourquoi pas les folles escapades habituelles ? Ne pensez pas que l’ombre de mes 80 ans échéant cette année ait plombé mes sorties. Au contraire, un vélo neuf tout fringant devait lancer son propriétaire dans une même symphonie.

En fait, j’étais un peu en alternance : une semaine dans les ennuis médicaux, une autre plombée par la canicule qui interdit, comme chacun sait, de laisser sortir dehors ces porcelaines fragiles que sont les fameuses « personnes âgées » (il n’y a d’ailleurs que là qu’on s’en occupe).

Pas vraiment au top, mais fidèle à la sortie en Drôme au printemps avec fils et petite fille. Outre le plaisir de les retrouver sur 2 roues, il y avait celui de parcourir des paysages inédits comme sait en proposer cette superbe région. Et même trouvées par le hasard des mails, des adresses de bivouac remarquables.

Mais laissons donc cette nostalgie vélocipédique : le printemps reviendra. Et en attendant, j’ai quelques belles heures à consacrer au vélo avec le « Collectif cyclo » qui essaye de mettre un peu de liant entre les ennemis permanents de la circulation, autos et vélos. En véritable « ancien combattant » de cette guerre, j’ai été recruté sur dossier !

17:58 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

23/09/2015

"quand on est con, on est con" (Brassens)

 

J'assume, en toute subjectivité, mon aversion pour le foot professionnel qui a jeté aux orties l'esprit sportif au profit de manœuvres diverses pour le dieu-fric. Dans ce drôle de système, le fameux O.M. occupe une place de choix. Mais ses supporters viennent de le hisser au top du super stupide.

 

Mécontents, comme souvent, ils ont jonché la pelouse de saletés diverses et, plus dangereusement, jeté des bouteilles de verre sur leurs adversaires qui n'avaient eu que le tort de marquer un but, chose plutôt courante dans un match.

 

Suivis dans cette veine d'une curieuse excuse par d'autres supporters : «  ils ont fait ça aussi en Italie ». Et pas mieux du président du club, alléguant une erreur d'arbitrage. Comme si tous les sports ne fonctionnaient pas grâce au respect absolu des décisions de l'arbitre.

 

Quand Brassens que je cite à nouveau parlait « des p'tits cons de la dernière averse » il évoquait des gamins plus naïfs et maladroits que méchants. Mais, nourris aux turpitudes de l'époque, les gamins en grandissant sont devenus de vrais gros cons, bien bêtes et bien méchants. De ceux qui polluent gravement la vie sociale.

 

Que peut-on faire ? Pour ceux-la, le mal est inguérissable, mais les autres ? Il faut reprendre le diagnostic dès le début. La ministre de l'Education s'y colle en réinstaurant la morale à l'école. Avec quel contenu ? Entre une morale teintée religieuse et une morale laïcarde, le contenu est moins important que les modèles qui la représentent. Les leçons de morale de ma vieille école étaient appuyées sur les 3 piliers du village, maire, curé, instituteur, statufiés en icônes inattaquables.

 

Si on cherche les modèles aujourd'hui, on ne peut guère compter sur la gent politique. En prévision de la déroute attendue aux régionales, notre président recase à tout va les amis dans diverses sinécures dont la très belle sortie en préfet hors-cadre, payé à ne rien faire. On ne risque pas de proposer le patron de la FIFA, empêtré dans ses procédures et bien dans le style de ce foot à vomir.

 

Doit-on désespérer ? Sûrement non, quand je vois de ma fenêtre ces jeunes pousses taper dans un ballon, disciplinés et motivés pour gagner, des buts et pas encore des millions . Aujourd'hui. On peut rêver !

 

17:09 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

28/07/2015

Il faudra écrire "Le vélo pour les nuls"

Fort de la mansuétude de mes proches je m’autorise un des travers de l’âge : le rabachage. Pour redire que je déteste le foot-fric et que j’aime le vélo. Et pour ce dernier, j’ai bien du mérite car on lui compte beaucoup d’ennemis.

Parmi ceux-ci, ceux qu’on entend le plus en ce moment, ce sont les adversaires des courses cyclistes en général et du Tour  de France en particulier. Avec l’argument massue : les exploits de ces  sportifs ne peuvent pas être naturels. Quand bien même 70 ou 80 coureurs professionnels français ne seraient pas au-dessus de tout soupçon, que penseraient d’une condamnation du vélo les 2 millions et plus qui le pratiquent régulièrement.

Dans la même veine, le vélo s’est trouvé un nouvel ennemi : le nouveau maire écolo de Grenoble. Pour lui, le vélo n’est pas sportif, mais moyen de locomotion seulement. Le vrai vélo, selon lui, a des garde-boues, un porte-bagage et se porte bien à 25 kilos. Au nom de ce purisme, il ne veut plus de compétitions cyclistes dans sa ville.

Il ne faut pas oublier l’ennemi quasi héréditaire du cycliste : le chien. Il ne peut pas y avoir au même endroit un cycliste et un chien sans que l’un ne s’attaque aux mollets de l’autre. Cela me laisse toujours étonné : je ne m’intéresse pas aux chiens, pourquoi s’intéressent-ils à moi dès que je suis à vélo ?

En réalité, l’ennemi permanent, c’est l’automobiliste et de loin le meilleur de la catégorie. Songez : on lui doit, bon an mal an, (en réalité, pas beaucoup de bonnes années !) autour de 200 morts par an. Sur l’échelle de Richter des meilleurs assassins, il tient le dernier barreau. En comparaison, les chasseurs, pourtant pourvus d’un fusil, ne réalisent qu’un petit 10% : de 180 à 200 hécatombes à leur actif. Du moins, ils tuent moins de cyclistes que de congénères !

 

De quoi se mettre au V.T.T. et aux sentiers forestiers. Pas si sûr : sur ces sentiers, j’ai déjà entendu siffler le vent des plombs, avec pour plate excuse du tireur : « mais pourquoi vous êtes là » ?

14:57 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)