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21/07/2015

Cyclistes, pour pédaler dur, mangez des oeufs mollets (P.Dac)

Bien difficile d’échapper en ces journées de juillet au « Tour de France », l’énorme manifestation populaire. Populaire, et non pas populacière comme voudraient nous le faire croire quelques affidés du fauteuil qui n’ont jamais tenté l’effort d’une grimpée à vélo.

D’ailleurs les défenseurs du vélo, dont je suis, ont le renfort des Fournel, Blanc, Fottorino et même Einstein, qui ont montré qu’un bon usage de leurs jambes n’avait aucunement gêné celui de leurs têtes. Et on retrouve le vrai sens du populaire quand des personnes de statuts aussi différents se rejoignent dans cette même communion.

Ce qui ne convainc pas les râleurs au son largement répété de « tous dopés ». Sans s’inquiéter trop, semble-t-il, qu’on ne fasse pas beaucoup de contrôles du côté des riches du foot, du tennis. Peu importe d’ailleurs pour la foule des mordus scotchés à leur télé, ou mieux, garnissant le bord des routes de ce Tour. Venus volontiers à vélo, justement !

La foule des admirateurs ne garantit pas pour autant la rectitude du projet. On peut se souvenir de la Coupe du Monde de foot, obtenue et fêtée au Brésil, dans cette Mecque du foot. Le beau projet devenu catastrophe. Aujourd’hui, on ne sait plus quoi faire des stades construits à grand frais dans l’euphorie du moment. Si ! On les fait visiter aux touristes comme des ruines antiques.

 

Le Brésil a même eu la riche idée d’organiser les sous-sols d’un des stades et d’y loger des fonctionnaires. Que voila un bon plan pour tous ceux qui, chez nous, vilipendent notre abus de fonctionnaires. On pourrait les cacher dans les sous-sols des stades qu’on édifie, très discrets sur les couts, pour notre Eurofoot 2016.

15:32 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

12/06/2015

Il en a rien à foot

Je suis parvenu à cet âge où à côté de l’inévitable « de mon temps », on prononce d’un air entendu : « je vous l’avais bien dit ». Et j’avais raison, dans un post de Mars de m’en prendre au maintenant célèbre Sepp Blatter. Célèbre depuis que la justice américaine a l’intention de lui faire plus que les gros yeux.

Cet homme en effet montrait par ses décisions, son comportement, qu’il appartenait au monde des puissants du portefeuille et n’avait cure de ce que pouvaient bien penser les trotte-menu, les grouillots que nous sommes. A ses yeux, ils ont l’air de quoi ces villages français qui ont acheté un park d’éoliennes pour réduire leur facture et celle de la planète. Des industriels, mesquins sans doute, ont réduit leurs bouteilles de verre ou de plastique, le poids des bouchons dans ce même souci.

Sans doute, quand on est du bon côté, celui de l’argent, comme les U.S.A. on ne va pas signer un protocole de KYOTO qui réduirait notre puissance économique. Les chinois s’inquiètent un peu de la pollution, pas tellement par vertu, mais surtout parce qu’ils étouffent.

La puissance que donne l’argent saccage tout et il n’y a plus de morale, politique, citoyenne, quand on érige en modèle, en vedette (et on revient au foot)  des garçons à millions dont tout le talent tient à deux jambes, assez mobiles il est vrai. En véritable empereur de cette corporation, ce cher Blatter n’allait tout de même pas se conformer aux lois de tout le monde, aux lois tout simplement.

Le hic dans cette affaire, c’est que les medias nous ont parlé et nous parleront plus de Blatter que par exemple du parcours héroïque du docteur Ameisen pour sortir de l’alcoolisme. Ou plus simplement du parcours, aussi héroïque de l’africain qui parvient, épuisé, sur une côte italienne.

 

 

16:58 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

03/06/2015

La piste cyclable : un dépotoir?

Dédié à Marine, insubmersible cycliste

Cette réflexion plutôt maussade m’est inspirée par le constat d’un pays, le notre, dénué absolument de culture cycliste. Autant par le nombre assez restreint, proportionnellement, de pratiquants. Mais surtout par les non-cyclistes qui ont, vis-à-vis de ces usagers, une belle indifférence quand ce n’est pas quasiment du mépris.

J’ai cyclé dans de nombreux pays, répartis  dans plusieurs continents. Je vous en épargnerai l’énumération, bien trop longue et aussi pour ne pas être taxé de vanité. J’ai constaté un peu partout qu’on avait cette culture du vélo, y compris dans des pays (ô les a-priori !) tels que les U.S.A. ou le Portugal.

On a même vu dans des trains très ordinaires, en Tchéquie et en Hongrie, des wagons réservés aux vélos et aux cyclistes. Notre SNCF fait de méritoires efforts de ce côté-là, que je salue, mais qui n’offre pas de systématisme en la matière.

La culture cycliste ne concerne pas que les pratiquants, mais aussi les autres usagers. Ils pourraient admettre que les vélos ont droit de cité sur nos routes. Un seul exemple pour montrer qu’on en est loin. Quand je me suis fait expédier dans le décor en 2012, le conducteur de la voiture a fourni comme simple explication aux gendarmes : « le cycliste, je ne l’ai pas vu ». Comprenez : cette chose  n’est pas un élément à quoi on doit prêter attention quand on est sur la route.

De là découle alors ce score : une moyenne de 180 cyclistes tués par an. J’adhère volontiers à la défense  de petites bêtes, ou d’herbes folles, risquant de finir sous un parking. Mais j’aimerais bien qu’on déclare aussi les cyclistes comme une espèce en voie de disparition  et qu’on doit protéger. Nous ne sommes déjà pas tant que ça !

Les grenoblois ont élu un maire écolo. Il se déplace à vélo et ce n’est pas  un jeu de « m’as-tu vu » politicien : il pratiquait déjà avant. Je pense que ses concitoyens découvriront des pistes cyclables entretenues et dégagées des saletés qui les encombrent, et seront ravis d’avoir  choisi un maire qui fait vraiment de l’écologie.

 

 

11:39 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)