Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/11/2017

Quelques vertus cachées du vélo

Bien avant qu’on glose partout sur l’excellence de l’exercice, que la pub nous intime d’ordre de « bouger », j’’avais commencé à me remuer un peu et même me prendre pour un sportif, avec un penchant assez appuyé vers le vélo. Qui ne m’a pas donné forcément une santé de fer, mais m’a permis de conserver en assez bon état le corps dont mes parents ont eu la gentillesse de me doter.

J’ai dit vélo, un outil à qui je porte un réel intérêt. J’étais d’autant plus chagriné d’apprendre que des vétérans (des vrais, plus de 60 ans) s’étaient fait pincer dans un contrôle anti-dopage. D’abord, quel besoin avaient-ils, à cet âge, de faire de la compétition !

Surtout, c’est pas très malin médicalement. Ces gens qui n’admettent pas la baisse normale de la testostérone, en pensant compenser avec des produits externes, dispensent l’organisme d’en fabriquer.

Par contre certains hommes dont les sur-bouffées de testostérone les ont poussés à des actes très répréhensibles viennent de se faire coincer. A ces super-virils qu’on ne sait pas bien calmer, je suggère qu’on les envoie rouler de façon intensive, un petit Ventoux côté Bedoin par exemple. Au retour ils devraient se tenir tranquilles.

Elles n’ont pas besoin de cela ces filles magnifiques qui ont fait le Tour de France un jour avant les hommes. Un Tour qui valait bien l’autre et riche d’exploits méconnus. Tel par exemple celui de la hollandaise Van Vieuten qui a monté l’Izoard plus vite que les champions du lendemain. Exploit demeuré dans une totale discrétion.

Une fille probablement inapprochable et pas seulement à vélo. Par exemple je me souviens que nous montions à vélo avec un ami le Col des Deux vers Gresse quand nous fumes doublés par une vraie fusée  cycliste. Juste le temps de reconnaitre Jeannie Longo. Quelques qu’auraient pu être alors nos réflexions, bienveillantes ou tendancieuses, elles nous sont restées dans la gorge. Nous étions juste babas, sidérés.

Je ne sais pas si on peut en faire une loi, mais rien n’empêche d’essayer. Si une femme craint que sa trop jolie silhouette n’attire les yeux, voire les mains de certains malveillants, se faire des muscles bien visibles, et pourquoi pas à vélo, pourrait peut-être en éloigner la plupart.

09:41 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

28/09/2017

"A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire" (Le Cid)

Télés et gazettes nous intimaient quasiment l’ordre, la semaine passée, de nous réjouir  de la merveilleuse réussite : l’obtention des J.O. à Paris en 2024. A mes yeux cette « victoire », même obtenue à Lima, « c’est pas le Perou » !

En effet, après le retrait de Hambourg, Rome, Toronto, Boston et Budapest, il ne restait que 2 candidats. Et comme Los Angeles, très sportivement, et avec 83 millions du CIO, a choisi 2028, Paris pouvait gagner 2024 par abandon.

Mais pourquoi donc toutes ces villes ont renoncé à la gloire de J.O. chez elles ? Tout simplement parce qu’en regardant les jeux passés, elles constatent que c’est beaucoup trop cher et qu’à chaque fois on explose les budgets : Londres +127%, Pekin +130%, Athenes +107%. Sentant plus que de la réticence des citoyens  payeurs, on s’abstient. Et si on demande leur avis aux citoyens, comme à Hambourg, ils votent non. Dommage qu’Anne Hidalgo, quand elle était contre, n’ait pas fait pareil !

On m’oppose les retombées positives pour la ville-hôte. Curieux qu’on trompette que Paris est la ville la plus visitée au monde et qu’elle ait quand même à gagner en notoriété ! Ceux qui vont gagner le plus ce sont les personnalités qui vont beaucoup voyager et manger (bien) à l’œil. Et quand même les sportifs : une médaille peut valoir une rallonge du sponsor.

Ce qui est moins positif, ce sont les rallonges d’impôts, même si le vocabulaire des élus sait assez bien présenter les choses joliment. Par ces temps de chasse au CO2, on ne dit surtout pas  le montant de son augmentation due aux travaux, aux embouteillages induits par les chantiers.

Cent ans après Coubertin, on a surtout perdu l’esprit des jeux qui se sont abandonnés aux sponsors et à l’argent. Les records les plus prévisibles seront ceux du dopage puisque on ne le traque pas vraiment. Avec le piteux aveu officiel que ce serait malséant de s’en prendre au peuple et à ce qu’il aime. Foot, continues de nous abrutir  de tes déferlements de millions, on ne t’embêteras pas !

Après l’annonce de ce triste avenir, je vais enfourcher mon vélo et croiser sur mes chemins favoris des cohortes de congénères pour qui leur sport est tout simplement du sport.    

15:55 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

16/09/2017

A fond le fond

Si je dis que je me réjouis parce qu’on a lancé la saison de ski de fond, vous craignez que je ne  galèje. Pas du tout : ça se passe en 2 étapes, dimanche dernier et lundi prochain.

Dans la réunion des skieurs de dimanche, il y avait bien le diptyque de la tête  et des jambes. Ces dernières se contentaient de frétiller sous la table tandis que les cerveaux phosphoraient. Sur la gouvernance de la section, comment satisfaire nos adhérents, sur la recherche de nouvelles stations.

Cela se passe à Gresse, lieu de joyeuses pérégrinations dans la neige en hiver. Ce dimanche elle n’était pas là, mais la bruine et le froid de cette altitude en donnait un quasi apéritif. Mais on s’en moquait, bien à l’abri chez l’ami Jean, occupés à déguster les diverses trouvailles culinaires que chacun avait préparées.

Qui dit réunion, dit compte-rendu, des infos qu’on met sur le blog du ski de fond. Ma présumée compétence sur ce mode d’écriture me désignait « normalement », disaient-ils, pour le rôle d’écrivain. Mes vieilles jambes n’étant plus guère en mesure d’épater les copains, j’essaie de faire bonne figure avec la tête.

L’étape du lundi m’emmènera chez le chirurgien. Qui est d’accord pour retirer les broches et plaques qui se font sentir dans mes chaussures de ski. Je vais pouvoir abandonner celles que j’avais bricolées, avec des trous ad-hoc. La neige y pénétrait largement sans me donner l’illusion de la glace posée sur les plaies enflammées.

Pour dire qu’on se sent tout à fait prêts, le garçon qui préside aux destinées de notre club,  libéré par EDF à 55 ans, n’a pas fini, par sa simple présence, de nous montrer que nous ne sommes pas encore des « has been » !     

10:34 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)