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13/04/2018

Une balade de printemps

C’était, jeudi dernier, la fête aux gambettes : 1ère sortie à vélo du club. Au point de rendez-vous, le club se voyait réduit à une petite expression, car nous étions seulement deux partants. Le compagnon que l’occasion  m’avait donné était une compagne. Une toute fraîche retraitée dont les 60 ans frétillaient d’aise à la pensée de ce qui nous attendait.

Justement un petit tour de mise en train, 65 kms, mais assortis de 3 côtes dont « la rampe des commères » célèbre parmi nous. Elle ne vaut pas son homonyme qui débute le Lautaret, mais se pose quand même un peu là.

Encore un peu active, la retraitée avait téléphoné aux copains absents. Et avait obtenu diverses réponses dilatoires portant notamment sur un temps pas vraiment sûr. Les vieux sportifs en effet sont audacieux, mais avec précaution. En tous cas, la procrastination vers un meilleur soleil était vaine, car nous l’avions dès ce jour.  

Evidemment, une 1ère sortie c’est un retour aux fondamentaux, c’est-à-dire à vélo : une crevaison. De la dame en l’occurrence. Qui, féminine ancienne formule, ne m’a pas arraché sa roue des mains au cri : c’est ma roue, c’est moi qui fait ! Ajoutant, contre tous les ukases d’ osez le féminisme, « c’est vraiment bien de cycler avec un homme quand on a des pépins ! »

En bricolant dans son vélo pas très propre, j’ai pu voir qu’elle était plus intello que mécanicienne. Elle meublait le temps de la réparation en racontant son parcours qui faisait résonnance avec quelques membres de la famille. En effet, après un DUT de chimie, du boulot en entreprise et diverses formations, elle s’est retrouvée à l’université. Qu’elle qualifie de « grand foutoir ».

Je n’ai pas acquiescé, la loi du club interdisant de « faire de la politique ». Mais, toutefois, une sortie réunissant du culturel, de la politique, du sportif, était une bien belle remise en jambes.

11:28 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

16/03/2018

Histoires de vélo

Quand la télé a programmé (pour une fois !) une histoire du vélo en France, on se doute que je ne l’ai pas manquée. On y retrouve les étapes dans lesquelles la pratique du vélo a fait un bond, mai68, la grande grève de 95, le sursaut des « Vélib », mais on n’est pas entré dans un usage complètement libéré.

Bien sûr, on fait remarquer que cette pratique n’est pas vraiment aisée. Je pense, quant à moi, qu’il y a aussi un soupçon de paresse. Si je prends l’exemple du ski, on voit les gamins et les pré-ados se livrer avec plaisir au ski de fond, mais l’âge venant, préférer les montées en cabine ou en télésiège à l’exercice des bras et des jambes qui tirent.

C’est sans doute pour cela qu’on voit un ersatz de vélo monter en puissance : le vélo électrique. Il cumule en effet les avantages du vélo sans trop solliciter les muscles. On va aussi vite qu’en voiture (en ville), on se gare facilement, c’est gratuit. On peut même se revendiquer écolo, si on n’interroge pas trop d’où vient l’électricité des batteries.

Pour autant, on ne sera pas des vélophiles tant que celui qui se déplace à vélo est soit un pauvre, soit un écolo pur et dur, soit un type qui n’est pas dans sa case, hors- norme en fait. J’illustre : j’allais au travail à vélo. Quand je rencontrais mes collègues de la « fonction Personnel », j’avais droit à des sortes de banderilles de lèse-normalité. « Comment tu fais pour te changer », comme si les usines n’avaient ni vestiaire, ni douches. « Et si tu rencontres un employé ? » Comme si l’autorité de la fonction tenait à un « costume-cravate » !

On voit bien qu’on n’est pas près de rattraper la Hollande et ses 18 millions de vélos pour 16 millions d’habitants. Sûrement pas avec des imprécations. Nicolas hulot, et ses 6 voitures déclarées à son patrimoine, se rendant à l’Elysée à vélo ne ferait pas le buzz non plus. Seule la contagion progressive des pratiquants peut convaincre.

La révolution du vélo viendra, comme toutes les révolutions, du peuple  vélo réclamant sa place au soleil (ou à la pluie !) En attendant, quel beau loisir, dont chacun peut profiter. Parmi eux, les retraités, même s’ils ne se rendent plus au travail, peuvent être de bons promoteurs d’un moyen propre, gratuit, doublé  de plaisir.

14:56 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

14/02/2018

Balades à Cogne

Ce blog est resté silencieux la semaine dernière puisque j’étais en séjour de ski de fond en Italie. Ce qui nous consommait suffisamment d’énergie, même si nous ne cherchons plus à rattraper  M.Fourcade, pour qu’il n’en reste plus pour des écritures. Comme d’habitude, ce que j’imaginais dans la préparation s’est évidemment déroulé autrement.

Sans qu’elles aient été médiocres, loin de là, il n’y a pas eu de soirée inoubliable. Par contre, on n’est pas près d’oublier la raideur des pistes valdotaines. A côté, nos montagnettes vercorines paraissent d’aimables ondulations pour équipes enfantines.

A titre de comparaison, on n’oubliera pas non plus la chaleur de l’accueil des bars et auberges de la province de Cogne. Et cerise sur le gâteau, pratiquant des prix tout à fait modérés.

On n’a pas eu non plus l’hurluberlu de service. On a juste fêté l’anniversaire d’un homme qui skiait dans mon groupe et qui affichait, en ce février, 87 ans. Ce qui a déclenché des conversations où l’on apprenait que marchait chaque mardi, en randonnée, une Paulette qui pense fêter ses 100 ans en septembre. Il semble que l’air réputé particulièrement vicié de Grenoble entretient bien certaines bronches !

Dans les séjours de ski, le temps de repos entre la douche et le diner permet de faire plus ample connaissance avec ses voisins. J’ai ainsi découvert que cette dame qui skiait avec moi avec beaucoup de discrétion était ingénieure. Cette autre soutenait une famille tchétchène pour un R.V en préfecture. Là, on ne les accepte que pris par internet. Sans doute, le préfet pense-t-il que le 1er souci d’un réfugié est de se prendre une adresse mail !

Ce mélange de sport et d’échanges chaleureux donne à ces séjours un parfum incomparable. Pour nous qui connaissons Cogne et son satellite Lillaz, c’est une incitation à refaire ces parcours, une fois la neige fondue.  

15:02 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)