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28/07/2015

Il faudra écrire "Le vélo pour les nuls"

Fort de la mansuétude de mes proches je m’autorise un des travers de l’âge : le rabachage. Pour redire que je déteste le foot-fric et que j’aime le vélo. Et pour ce dernier, j’ai bien du mérite car on lui compte beaucoup d’ennemis.

Parmi ceux-ci, ceux qu’on entend le plus en ce moment, ce sont les adversaires des courses cyclistes en général et du Tour  de France en particulier. Avec l’argument massue : les exploits de ces  sportifs ne peuvent pas être naturels. Quand bien même 70 ou 80 coureurs professionnels français ne seraient pas au-dessus de tout soupçon, que penseraient d’une condamnation du vélo les 2 millions et plus qui le pratiquent régulièrement.

Dans la même veine, le vélo s’est trouvé un nouvel ennemi : le nouveau maire écolo de Grenoble. Pour lui, le vélo n’est pas sportif, mais moyen de locomotion seulement. Le vrai vélo, selon lui, a des garde-boues, un porte-bagage et se porte bien à 25 kilos. Au nom de ce purisme, il ne veut plus de compétitions cyclistes dans sa ville.

Il ne faut pas oublier l’ennemi quasi héréditaire du cycliste : le chien. Il ne peut pas y avoir au même endroit un cycliste et un chien sans que l’un ne s’attaque aux mollets de l’autre. Cela me laisse toujours étonné : je ne m’intéresse pas aux chiens, pourquoi s’intéressent-ils à moi dès que je suis à vélo ?

En réalité, l’ennemi permanent, c’est l’automobiliste et de loin le meilleur de la catégorie. Songez : on lui doit, bon an mal an, (en réalité, pas beaucoup de bonnes années !) autour de 200 morts par an. Sur l’échelle de Richter des meilleurs assassins, il tient le dernier barreau. En comparaison, les chasseurs, pourtant pourvus d’un fusil, ne réalisent qu’un petit 10% : de 180 à 200 hécatombes à leur actif. Du moins, ils tuent moins de cyclistes que de congénères !

 

De quoi se mettre au V.T.T. et aux sentiers forestiers. Pas si sûr : sur ces sentiers, j’ai déjà entendu siffler le vent des plombs, avec pour plate excuse du tireur : « mais pourquoi vous êtes là » ?

14:57 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

21/07/2015

Cyclistes, pour pédaler dur, mangez des oeufs mollets (P.Dac)

Bien difficile d’échapper en ces journées de juillet au « Tour de France », l’énorme manifestation populaire. Populaire, et non pas populacière comme voudraient nous le faire croire quelques affidés du fauteuil qui n’ont jamais tenté l’effort d’une grimpée à vélo.

D’ailleurs les défenseurs du vélo, dont je suis, ont le renfort des Fournel, Blanc, Fottorino et même Einstein, qui ont montré qu’un bon usage de leurs jambes n’avait aucunement gêné celui de leurs têtes. Et on retrouve le vrai sens du populaire quand des personnes de statuts aussi différents se rejoignent dans cette même communion.

Ce qui ne convainc pas les râleurs au son largement répété de « tous dopés ». Sans s’inquiéter trop, semble-t-il, qu’on ne fasse pas beaucoup de contrôles du côté des riches du foot, du tennis. Peu importe d’ailleurs pour la foule des mordus scotchés à leur télé, ou mieux, garnissant le bord des routes de ce Tour. Venus volontiers à vélo, justement !

La foule des admirateurs ne garantit pas pour autant la rectitude du projet. On peut se souvenir de la Coupe du Monde de foot, obtenue et fêtée au Brésil, dans cette Mecque du foot. Le beau projet devenu catastrophe. Aujourd’hui, on ne sait plus quoi faire des stades construits à grand frais dans l’euphorie du moment. Si ! On les fait visiter aux touristes comme des ruines antiques.

 

Le Brésil a même eu la riche idée d’organiser les sous-sols d’un des stades et d’y loger des fonctionnaires. Que voila un bon plan pour tous ceux qui, chez nous, vilipendent notre abus de fonctionnaires. On pourrait les cacher dans les sous-sols des stades qu’on édifie, très discrets sur les couts, pour notre Eurofoot 2016.

15:32 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

12/06/2015

Il en a rien à foot

Je suis parvenu à cet âge où à côté de l’inévitable « de mon temps », on prononce d’un air entendu : « je vous l’avais bien dit ». Et j’avais raison, dans un post de Mars de m’en prendre au maintenant célèbre Sepp Blatter. Célèbre depuis que la justice américaine a l’intention de lui faire plus que les gros yeux.

Cet homme en effet montrait par ses décisions, son comportement, qu’il appartenait au monde des puissants du portefeuille et n’avait cure de ce que pouvaient bien penser les trotte-menu, les grouillots que nous sommes. A ses yeux, ils ont l’air de quoi ces villages français qui ont acheté un park d’éoliennes pour réduire leur facture et celle de la planète. Des industriels, mesquins sans doute, ont réduit leurs bouteilles de verre ou de plastique, le poids des bouchons dans ce même souci.

Sans doute, quand on est du bon côté, celui de l’argent, comme les U.S.A. on ne va pas signer un protocole de KYOTO qui réduirait notre puissance économique. Les chinois s’inquiètent un peu de la pollution, pas tellement par vertu, mais surtout parce qu’ils étouffent.

La puissance que donne l’argent saccage tout et il n’y a plus de morale, politique, citoyenne, quand on érige en modèle, en vedette (et on revient au foot)  des garçons à millions dont tout le talent tient à deux jambes, assez mobiles il est vrai. En véritable empereur de cette corporation, ce cher Blatter n’allait tout de même pas se conformer aux lois de tout le monde, aux lois tout simplement.

Le hic dans cette affaire, c’est que les medias nous ont parlé et nous parleront plus de Blatter que par exemple du parcours héroïque du docteur Ameisen pour sortir de l’alcoolisme. Ou plus simplement du parcours, aussi héroïque de l’africain qui parvient, épuisé, sur une côte italienne.

 

 

16:58 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)