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12/06/2015

Il en a rien à foot

Je suis parvenu à cet âge où à côté de l’inévitable « de mon temps », on prononce d’un air entendu : « je vous l’avais bien dit ». Et j’avais raison, dans un post de Mars de m’en prendre au maintenant célèbre Sepp Blatter. Célèbre depuis que la justice américaine a l’intention de lui faire plus que les gros yeux.

Cet homme en effet montrait par ses décisions, son comportement, qu’il appartenait au monde des puissants du portefeuille et n’avait cure de ce que pouvaient bien penser les trotte-menu, les grouillots que nous sommes. A ses yeux, ils ont l’air de quoi ces villages français qui ont acheté un park d’éoliennes pour réduire leur facture et celle de la planète. Des industriels, mesquins sans doute, ont réduit leurs bouteilles de verre ou de plastique, le poids des bouchons dans ce même souci.

Sans doute, quand on est du bon côté, celui de l’argent, comme les U.S.A. on ne va pas signer un protocole de KYOTO qui réduirait notre puissance économique. Les chinois s’inquiètent un peu de la pollution, pas tellement par vertu, mais surtout parce qu’ils étouffent.

La puissance que donne l’argent saccage tout et il n’y a plus de morale, politique, citoyenne, quand on érige en modèle, en vedette (et on revient au foot)  des garçons à millions dont tout le talent tient à deux jambes, assez mobiles il est vrai. En véritable empereur de cette corporation, ce cher Blatter n’allait tout de même pas se conformer aux lois de tout le monde, aux lois tout simplement.

Le hic dans cette affaire, c’est que les medias nous ont parlé et nous parleront plus de Blatter que par exemple du parcours héroïque du docteur Ameisen pour sortir de l’alcoolisme. Ou plus simplement du parcours, aussi héroïque de l’africain qui parvient, épuisé, sur une côte italienne.

 

 

16:58 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

03/06/2015

La piste cyclable : un dépotoir?

Dédié à Marine, insubmersible cycliste

Cette réflexion plutôt maussade m’est inspirée par le constat d’un pays, le notre, dénué absolument de culture cycliste. Autant par le nombre assez restreint, proportionnellement, de pratiquants. Mais surtout par les non-cyclistes qui ont, vis-à-vis de ces usagers, une belle indifférence quand ce n’est pas quasiment du mépris.

J’ai cyclé dans de nombreux pays, répartis  dans plusieurs continents. Je vous en épargnerai l’énumération, bien trop longue et aussi pour ne pas être taxé de vanité. J’ai constaté un peu partout qu’on avait cette culture du vélo, y compris dans des pays (ô les a-priori !) tels que les U.S.A. ou le Portugal.

On a même vu dans des trains très ordinaires, en Tchéquie et en Hongrie, des wagons réservés aux vélos et aux cyclistes. Notre SNCF fait de méritoires efforts de ce côté-là, que je salue, mais qui n’offre pas de systématisme en la matière.

La culture cycliste ne concerne pas que les pratiquants, mais aussi les autres usagers. Ils pourraient admettre que les vélos ont droit de cité sur nos routes. Un seul exemple pour montrer qu’on en est loin. Quand je me suis fait expédier dans le décor en 2012, le conducteur de la voiture a fourni comme simple explication aux gendarmes : « le cycliste, je ne l’ai pas vu ». Comprenez : cette chose  n’est pas un élément à quoi on doit prêter attention quand on est sur la route.

De là découle alors ce score : une moyenne de 180 cyclistes tués par an. J’adhère volontiers à la défense  de petites bêtes, ou d’herbes folles, risquant de finir sous un parking. Mais j’aimerais bien qu’on déclare aussi les cyclistes comme une espèce en voie de disparition  et qu’on doit protéger. Nous ne sommes déjà pas tant que ça !

Les grenoblois ont élu un maire écolo. Il se déplace à vélo et ce n’est pas  un jeu de « m’as-tu vu » politicien : il pratiquait déjà avant. Je pense que ses concitoyens découvriront des pistes cyclables entretenues et dégagées des saletés qui les encombrent, et seront ravis d’avoir  choisi un maire qui fait vraiment de l’écologie.

 

 

11:39 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

20/05/2015

une incertaine tolérance birmane

Les hommes politiques, on le sait, se trompent souvent. Et ça m’embête de l’avouer : moi aussi. C’est à propos de la Birmanie et des birmans. Revenant de ce pays il y a peu, j’avais tressé des couronnes à ce peuple merveilleux.

J’avais été très étonné du  contraste entre les descriptions occidentales, effarées du manque de libertés, et la réalité. La grosse surprise venait surtout de n’avoir pas beaucoup rencontré de policiers ou de soldats qu’on se serait attendu à voir  apparaître à chaque pas.

Contraste encore plus saisissant entre ces gens qu’on imaginait suant de peur et en réalité leur décontraction qui faisait plaisir à voir. Leur gentillesse vis-à-vis des étrangers et leur inattaquable sourire malgré leur pauvreté, bien réelle celle-là.

Il semble que ce pays qui sue le bouddhisme et sa légendaire tolérance par tous ses pores ne supporte pas les musulmans. Les obligeant à fuir sur des bateaux, errant sur l’océan, jusqu’à des côtes où on les rejette avec la même agressivité

Les chrétiens ont brûlé les hérétiques, les musulmans de Daech égorgent ceux qui ne le sont pas, les bouddhistes s’en prennent aux musulmans. Toutes les religions sont-elles porteuses de violence ? Ceux qui ont fait profession de s’en passer, les pays communistes, ont-ils répandu la sérénité ?

Là où le nouveau Dieu est le dictateur en place, comme en Corée du Nord par exemple aujourd’hui, on est sûr que ce n’est pas le cas.

 

14:20 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)