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14/04/2017

Le rugby, un sport de gentlemen?

Je romps le rythme habituel de mes posts mais l’urgence commande. L’histoire serait plutôt passible de Twitter, mais je n’arrive pas à exprimer des choses importantes en 140 signes. Surtout depuis que Donald Trump dirige les U.S.A. avec ce moyen, je ne peux décidemment pas l’utiliser. Allons donc pour le bon vieux blog.

Une triste histoire révélée dans le Monde ce matin. Trois joueurs du club de rugby de Grenoble sont mis en examen au tribunal de Bordeaux pour viol en réunion. Cela se passe à l’issue de la fameuse « 3ème mi-temps » où, au cours d’agapes plus ou moins arrosées, on peut se permettre un peu tout, y compris le pire.

Une 1ère réaction, c’est ce curieux paradoxe. Dans ce club qui a brillé autrefois, la virilité des joueurs ne leur permet souvent plus de gagner sur le terrain. Par contre devant l’adversaire-femme, à défense moindre, la victoire est plus facile ! Pas très brillant ce changement d’objectif !

Le rugby fut longtemps un sport de gentlemen. Il est devenu professionnel, où l’argent compte davantage que le jeu. Ces « sportifs de haut niveau » sont devenus sportifs de haut revenus. Un niveau qui les classe au-delà des contraintes habituelles. Par exemple de se conformer aux règles du sport et d’éviter le dopage. Curieux comme on en parle de plus en plus dans le rugby !

Devra-t-on regretter le seul sport dont Grenoble pouvait un peu s’enorgueillir ? Pas forcément. Il lui reste les montagnes. Et aussi quand même des habitants sportifs, et amateurs dans toutes les acceptions du terme.

15:28 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

16/03/2017

"Les copains d'abord"

Auréolé de toutes ses victoires et records de la saison, Martin Fourcade est rentré à la maison. La modestie de mes prestations m’aurait rendu impudent de vouloir en faire plus. J’ai donc rangé mes skis. Avec quelques murmures des copains du club qui veulent skier jusqu’à la fin-mars.

Je ne les boude pas ni le club, au contraire. Pensant à la richesse de prestations, à nous retraités, qu’il nous offre. Ainsi la semaine dernière, nous lutions contre des tempêtes de neige à Bessans et cette semaine nous commençons à transpirer sur les vélos.

Une offre qui est aussi découverte sans cesse renouvelée. Depuis 40 ans, je croyais avoir exploré le moindre chemin cyclable du Dauphiné. Presque chaque sortie avec eux me fait découvrir un raccourci, une échappatoire à la grande route. Quand ce n’est pas une astuce de réglage de dérailleur qui m’avait échappé.

Découverte aussi des personnes. Au gré des conversations durant un pique-nique, tel métier apparaît ou tel lieu où nous nous sommes trouvés ensemble sans le savoir. Ces coïncidences ne sont que les prémisses d’une fraternité autrement plus riche. Quand le mauvais sort nous a jeté sur un lit d’hôpital, ils sont là les copains.

Pour finir, un symbole ! Pour terminer en beauté le ski de fond, cette copine s’était lancée dans les 10 kilomètres de la « Foulée Blanche » à 90 ans. Escortée, tel un triomphe romain, d’une bande de gamins de 70 ans. Trois ans après, elle continue de traverser Grenoble dans tous les sens à vélo. La preuve qu’on n’a pas usurpé les 2 dernières lettres de notre logo : « toujours actifs » 

09:40 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

13/01/2017

O le beau triomphe que casser les ailes à nos rêves (A.Allais)

J’ai noté que la plupart des vœux qui m’étaient adressés cette année s’accompagnaient, souvent, d’une phrase déclinée en variantes ironiques : «  je souhaite qu’en 2017 tu ne te casses rien ». Cette supposée faiblesse de constitution, sur un  soupçon de présumée maladresse de ma part, loin de m’irriter, a plutôt ranimé en moi un vieux défi : battre le record de 28 kms en 1 heure de R.Marchand pour ses 100 ans.

On parle beaucoup de lui en en ce moment qui vient de battre son record à 105 ans. Il est un peu agaçant cette sorte de Jeanne Calmand du vélo.  Quand on vise ses 100 ans, il se dépêche de prendre 5 ans de plus avec cette fois 28,5 kms. Je ne me lancerai pas dans cette folle poursuite. Adepte du Baron, je sais que l’essentiel est de participer : va pour les 28 kms à 100 ans. 

Réaliser le défi n’est pas le plus difficile. C’est avant qu’il faut lever quelques obstacles. Déjà contrer l’inévitable « qu’est-ce qu’il va encore nous casser » en rappelant qu’à l’instar des soudures, l’os réparé est plus solide qu’avant. Comme ma carcasse dispose de pas mal de « soudures », je devrais être paré de ce côté-là.

Répondre ensuite aux ricaneurs de service que par rapport à certains raccourcis estimés « cyclables », où ils m’avaient entrainé, rouler sur une route plate et dégagée n’offre pas trop de difficultés. . Si en plus, je fais quelques remous autour de ma tentative, on m’offrira une vraie piste, comme Marchand.

Un obstacle délicat à lever est l’accord de mon épouse pour ce projet. Même si toutes les interrogations ont trouvé réponse, l’incident est toujours possible. Pour avoir soigné des semaines durant avec une attention particulièrement dévouée son cher handicapé, elle peut à bon droit refuser une redite.

Finalement la vraie difficulté, c’est assez bêtement d’atteindre 100 ans. On a beau manger 5 légumes par jour, marcher 10000 pas quotidiens, éviter le sel, le sucre, les poissons de mer, le gluten, on n’est pas assuré de parvenir au but.

16:52 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)