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10/02/2015

Chère Léocadie (2)

Tu connais cette sorte d’inaltérable jeunesse qui me prend quand il s’agit de ski de fond. C’était avec mes copains seniors dans un séjour dans les Pyrénées, aux environs des pistes de Font-Romeu. Pardonne-moi chère alpine, ces montagnes me paraissent plus douces, plus accueillantes que les caillasses des Alpes. Tu vas me dire que sous la neige, on ne voit pas trop la différence entre les unes et les autres.

En réalité, au dela des paysages et du plaisir de skier, il y a celui de retrouver les copains du club. Un groupe où dominent les septua- et quelques octogénaires, et qui, à ski, ne se contentent pas de mettre un pied devant l’autre, à la pépère. De vrais honnêtes gaulois qui mangent et boivent correctement, comme tu le fais dans tes alpages, oubliant les ayatollahs du « ni-ni », sachant se préparer d’heureux jours.

Mais le meilleur de ces rencontres c’est de se ré-immerger dans la confrérie avec qui on sait partager les mêmes valeurs. L’amour du sport bien sûr, mais aussi une amitié simple, sans arrière-pensées. Un service à rendre, on se propose sans faire le compte de ceux qu’on a déjà faits. Un « esprit assoc » où l’on vit la fraternité sans y penser. Dans notre monde plutôt individualiste, on peut apparaître assez ringards, mais ce serait bien fatiguant de compter ce que nous faisons bénévolement pour la communauté.

Dans le fond tu as de la chance : vers chez toi, ne risquent d’apparaître que des gens comme nous, simples et rustiques. Te seront épargnés les « m’as-tu vu » des stations, baladant leur suffisance quant aux paysages et leur morgue vis-à-vis de ceux qui y habitent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

16:04 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

25/10/2014

A mes chères roubignolles

Si ce titre laisse espérer au lecteur coquin des développements érotiques, il sera bien déçu. Ma chronique en effet se veut médicale et sportive.

Cernons d’abord le sujet. Les roubignolles en question sont la paire d’olives qui orne, ou encombre, l’entrejambe des mâles. On ne connait pas de garçon qui ne soit très fier de cet appendice. Anatomiquement, c’est un élément essentiel ! Imaginons l’Apollon du Belvédère privé de ses « attributs virils » Et la face du monde en eut été davantage changée que par  le nez imparfait de Cléopâtre.

En réalité, c’est plus encore le contenu qui les rend précieuses (un autre de leurs noms d’ailleurs). Chaque mâle se sent riche, par elles, de potentialités insoupçonnées. Qui n’a jamais espéré offrir au monde un nouveau Mozart ou un nouvel Hugo !

Tellement précieuses ces petites choses que les sportifs qui font dans le dur, les boxeurs, les rugbymen, portent des protections ad-hoc. Il n’y a que ma confrérie, celle des cyclistes, qui en font fi. On va voir qu’ils le payent au prix fort.

C’était sans compter, en effet, sur la D.D.E. dont tout l’art, à coup de rustines, de nids de poules, consiste à pratiquer sur les séants cyclistes ce qu’on pratique dans les boucheries pour attendrir la viande. Funeste confusion ! Si par chance, on a échappé à la torture routière, il reste les pavés lyonnais, dont la même D.D.E nous a pourvus autant que de ronds-points, pour achever le travail.

Les pinailleurs habituels noteront que les tracas routiers font davantage souffrir les deux ischions, même enrobés en mousse de fesse, que les héroines de ce post. Respectons la licence poétique de l’auteur et ce qu’il écrit. Ce qui est sûr, c’est que rentrant d’un long raid à vélo et le séant tout meurtri, je suis bien aise d’avoir ramené à bon port mes chères roubignolles.

 

 

11:46 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

02/09/2014

La belle échappée

Je me demande parfois pourquoi j’ai choisi pour m’exprimer le moyen du blog. Ce qui est sûr, c’est que je ne voulais pas me répandre sur Twitter ou Facebook, où justement plein de gens se répandent, y compris de peu fréquentables. Le blog me va bien, proche parent de ce qu’on trouve dans les gazettes sous le nom de « billet d’humeur ».

Il se trouve que cette humeur est rarement de la bonne humeur. Elle se fait sentir un peu dans la même veine que lorsqu’on dit : « il a ses humeurs ».  Quelque chose qui annonce un avenir pas vraiment souriant.

C’est vrai que notre avenir, pour en revenir à l’humeur des billets et des gens, n’est pas radieux. On sait tout ce qui ne va pas très bien  et je ne veux pas ajouter à la désolation. Au contraire, j’aimerais qu’on discoure plus souvent, dans les gazettes et ailleurs, de ces réalisations qui font bomber le torse et mettent de bonne humeur.

On vient d’en avoir un petit parfum avec la pluie de médailles  récoltées par nos athlètes au championnat d’Europe, autant ensuite en natation ou en judo Dans la même lignée, je mentionnerai une histoire passée inaperçue. Il s’agit de cette épopée montée par E.Fottorino : emmener 25 jeunes, pas forcément défavorisés mais pas gâtés non plus, pour réaliser un même tour de France que les pros. Sans passé sportif ni entrainement spécial, cela représente un formidable exploit sportif. Avec une pointe d’ironie par rapport au vrai Tour, ça s’appelle : « La belle échappée » !

On voit là qu’il y a de quoi faire des « billets de bonne humeur »

 

 

10:28 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)