03/03/2015
Des recettes introuvables dans "Marmiton.com"
Le Laboratoire anti-dopage de Chatenay Malabry nous en apprend de bonnes : ce sont les joueurs de rugby qui occupent la 1ère place en résultats positifs au dopage par rapport au nombre de tests présentés, devant les bonnes « têtes de turc » habituelles, cyclistes et gens de l’athlétisme.
Bien sûr, cette révélation n’a pas eu l’heur de plaire aux seigneurs de l’Ovalie. En dignes successeurs de ce jeu venu de l’Angleterre, patrie des gentlemen, (même si parfois quelques coups de poing jaillissent et pas qu’en mêlée), ils n’ont pas supporté l’affront. En traînant au tribunal l’auteur du livre, un ancien joueur, qui a révélé cette particularité peu connue.
Procès qu’ils ont perdu, comme l’a aussi perdu le manager de l’équipe de France, sommé de défendre « l’honneur » de ces rugueux joueurs. Un procès qui a eu le mérite de faire lire le livre (« Rugby, où sont tes valeurs »). On y apprend par exemple que les cyclistes, par leur fédération (celle du rugby, elle, n’a pas moufté) ont entrepris la lutte assez tôt et publient, eux, les résultats des tricheurs. Même si cela n’a pas éradiqué le fléau.
On trouve aussi dans ce livre un autre sujet d’étonnement. Très peu de résultats positifs chez les footeux, les tennismen, les golfeurs. Encore faudrait-il qu’il y ait des tests ! Comme c’est bizarre : là où il y a le plus d’argent, il y a le moins de tests et de résultats positifs évidemment ! On remarque aussi qu’il y a beaucoup plus de tennismen domiciliés en Suisse que de rugbymen.
Comme quoi, on peut être riche, très élégant dans les représentations officielles, voire bénéficier de la Légion d’honneur, et se comporter comme un vulgaire voyou.
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10/02/2015
Chère Léocadie (2)
Tu connais cette sorte d’inaltérable jeunesse qui me prend quand il s’agit de ski de fond. C’était avec mes copains seniors dans un séjour dans les Pyrénées, aux environs des pistes de Font-Romeu. Pardonne-moi chère alpine, ces montagnes me paraissent plus douces, plus accueillantes que les caillasses des Alpes. Tu vas me dire que sous la neige, on ne voit pas trop la différence entre les unes et les autres.
En réalité, au dela des paysages et du plaisir de skier, il y a celui de retrouver les copains du club. Un groupe où dominent les septua- et quelques octogénaires, et qui, à ski, ne se contentent pas de mettre un pied devant l’autre, à la pépère. De vrais honnêtes gaulois qui mangent et boivent correctement, comme tu le fais dans tes alpages, oubliant les ayatollahs du « ni-ni », sachant se préparer d’heureux jours.
Mais le meilleur de ces rencontres c’est de se ré-immerger dans la confrérie avec qui on sait partager les mêmes valeurs. L’amour du sport bien sûr, mais aussi une amitié simple, sans arrière-pensées. Un service à rendre, on se propose sans faire le compte de ceux qu’on a déjà faits. Un « esprit assoc » où l’on vit la fraternité sans y penser. Dans notre monde plutôt individualiste, on peut apparaître assez ringards, mais ce serait bien fatiguant de compter ce que nous faisons bénévolement pour la communauté.
Dans le fond tu as de la chance : vers chez toi, ne risquent d’apparaître que des gens comme nous, simples et rustiques. Te seront épargnés les « m’as-tu vu » des stations, baladant leur suffisance quant aux paysages et leur morgue vis-à-vis de ceux qui y habitent.
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25/10/2014
A mes chères roubignolles
Si ce titre laisse espérer au lecteur coquin des développements érotiques, il sera bien déçu. Ma chronique en effet se veut médicale et sportive.
Cernons d’abord le sujet. Les roubignolles en question sont la paire d’olives qui orne, ou encombre, l’entrejambe des mâles. On ne connait pas de garçon qui ne soit très fier de cet appendice. Anatomiquement, c’est un élément essentiel ! Imaginons l’Apollon du Belvédère privé de ses « attributs virils » Et la face du monde en eut été davantage changée que par le nez imparfait de Cléopâtre.
En réalité, c’est plus encore le contenu qui les rend précieuses (un autre de leurs noms d’ailleurs). Chaque mâle se sent riche, par elles, de potentialités insoupçonnées. Qui n’a jamais espéré offrir au monde un nouveau Mozart ou un nouvel Hugo !
Tellement précieuses ces petites choses que les sportifs qui font dans le dur, les boxeurs, les rugbymen, portent des protections ad-hoc. Il n’y a que ma confrérie, celle des cyclistes, qui en font fi. On va voir qu’ils le payent au prix fort.
C’était sans compter, en effet, sur la D.D.E. dont tout l’art, à coup de rustines, de nids de poules, consiste à pratiquer sur les séants cyclistes ce qu’on pratique dans les boucheries pour attendrir la viande. Funeste confusion ! Si par chance, on a échappé à la torture routière, il reste les pavés lyonnais, dont la même D.D.E nous a pourvus autant que de ronds-points, pour achever le travail.
Les pinailleurs habituels noteront que les tracas routiers font davantage souffrir les deux ischions, même enrobés en mousse de fesse, que les héroines de ce post. Respectons la licence poétique de l’auteur et ce qu’il écrit. Ce qui est sûr, c’est que rentrant d’un long raid à vélo et le séant tout meurtri, je suis bien aise d’avoir ramené à bon port mes chères roubignolles.
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