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25/10/2014

A mes chères roubignolles

Si ce titre laisse espérer au lecteur coquin des développements érotiques, il sera bien déçu. Ma chronique en effet se veut médicale et sportive.

Cernons d’abord le sujet. Les roubignolles en question sont la paire d’olives qui orne, ou encombre, l’entrejambe des mâles. On ne connait pas de garçon qui ne soit très fier de cet appendice. Anatomiquement, c’est un élément essentiel ! Imaginons l’Apollon du Belvédère privé de ses « attributs virils » Et la face du monde en eut été davantage changée que par  le nez imparfait de Cléopâtre.

En réalité, c’est plus encore le contenu qui les rend précieuses (un autre de leurs noms d’ailleurs). Chaque mâle se sent riche, par elles, de potentialités insoupçonnées. Qui n’a jamais espéré offrir au monde un nouveau Mozart ou un nouvel Hugo !

Tellement précieuses ces petites choses que les sportifs qui font dans le dur, les boxeurs, les rugbymen, portent des protections ad-hoc. Il n’y a que ma confrérie, celle des cyclistes, qui en font fi. On va voir qu’ils le payent au prix fort.

C’était sans compter, en effet, sur la D.D.E. dont tout l’art, à coup de rustines, de nids de poules, consiste à pratiquer sur les séants cyclistes ce qu’on pratique dans les boucheries pour attendrir la viande. Funeste confusion ! Si par chance, on a échappé à la torture routière, il reste les pavés lyonnais, dont la même D.D.E nous a pourvus autant que de ronds-points, pour achever le travail.

Les pinailleurs habituels noteront que les tracas routiers font davantage souffrir les deux ischions, même enrobés en mousse de fesse, que les héroines de ce post. Respectons la licence poétique de l’auteur et ce qu’il écrit. Ce qui est sûr, c’est que rentrant d’un long raid à vélo et le séant tout meurtri, je suis bien aise d’avoir ramené à bon port mes chères roubignolles.

 

 

11:46 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

02/09/2014

La belle échappée

Je me demande parfois pourquoi j’ai choisi pour m’exprimer le moyen du blog. Ce qui est sûr, c’est que je ne voulais pas me répandre sur Twitter ou Facebook, où justement plein de gens se répandent, y compris de peu fréquentables. Le blog me va bien, proche parent de ce qu’on trouve dans les gazettes sous le nom de « billet d’humeur ».

Il se trouve que cette humeur est rarement de la bonne humeur. Elle se fait sentir un peu dans la même veine que lorsqu’on dit : « il a ses humeurs ».  Quelque chose qui annonce un avenir pas vraiment souriant.

C’est vrai que notre avenir, pour en revenir à l’humeur des billets et des gens, n’est pas radieux. On sait tout ce qui ne va pas très bien  et je ne veux pas ajouter à la désolation. Au contraire, j’aimerais qu’on discoure plus souvent, dans les gazettes et ailleurs, de ces réalisations qui font bomber le torse et mettent de bonne humeur.

On vient d’en avoir un petit parfum avec la pluie de médailles  récoltées par nos athlètes au championnat d’Europe, autant ensuite en natation ou en judo Dans la même lignée, je mentionnerai une histoire passée inaperçue. Il s’agit de cette épopée montée par E.Fottorino : emmener 25 jeunes, pas forcément défavorisés mais pas gâtés non plus, pour réaliser un même tour de France que les pros. Sans passé sportif ni entrainement spécial, cela représente un formidable exploit sportif. Avec une pointe d’ironie par rapport au vrai Tour, ça s’appelle : « La belle échappée » !

On voit là qu’il y a de quoi faire des « billets de bonne humeur »

 

 

10:28 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

25/06/2014

Je roulais ce dimanche

 

Ce dimanche matin,un peu de fraîcheur avant la canicule du jour était une invite à enfourcher le vélo, Ce que j'ai fait, tout en redoutant les inepties de l'ennemi traditionnel : la voiture, Qui n'a pas failli à son rôle en m'offrant quelques unes de ses spécialités,

 

Par exemple au passage rétréci où la flèche blanche assure ma priorité, cette voiture m'ignore superbement en se jetant sur moi pour bien me signifier, insignifiant vélo, que je gène sa progression,

 

Cette autre, me dépasse en même temps qu'elle croise une collègue et me serre assez pour me faire aller visiter le gravillon du bas côté, Reprenant le goudron, je m'étonne, Voila des gens qui ont pris le temps d'une grasse matinée, celui d'un gentil câlin pour peu que la zigounette de monsieur fut en forme et qui foncent maintenant plus vite que devant un tsunami,

 

Tandis qu'une dernière coupe ma piste sans l'aumône d'un clignotant, avec beaucoup de mauvaise foi à mon tour, je me dis que ces apprentis assassins seront les pires détracteurs du prochain Tour de France. Relayés comme il se doit par la clique des journalistes, sûrs de leurs certitudes, sans avoir jamais quitté l'assise d'un fauteuil, Pour me rasséréner, je me console avec la diatribe d'un J.C.Guillebault rappelant à leur humilité « ces procureurs en carton-pâte, ignorants qui claironnent leur point de vue, aux péremptoires de même acabit »,

 

Quelque puisse être les dérives de la petite centaine de coureurs cyclistes professionnels, je suis heureux de faire partie du gros million de pratiquants pour qui le vélo, outre un plaisir, est quasi une philosophie,

 

17:02 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)