Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/01/2018

"J'ai deux amours"

Sauf allergie prononcée pour la chose, on peut parler sport avec moi. J’en suis même assez fan,  particulièrement de vélo en été avec des débordements sur les intersaisons, et de ski en hiver, la neige présente ou absente en marquant les limites.

En pleine campagne de ski de fond, ce sont dans mes souvenirs que je retrouve mon vélo. Dans le moindre raid on va  découvrir plein de  paysages et s’en repaître les yeux . Heureusement qu’il nous en offre, car la vue des cyclistes pédalant a un côté un peu monotone. Sauf celui-ci qu’on voit pédaler « en facteur ». D’autres, singeant les Harley-Davidson », ont le guidon trop haut, la selle trop basse, ce qui va bien pour le plat descendant et moins dans les autres reliefs. Et on ne  parlera pas de celui qui  s’est trompé de braquet.

Malgré sa progression en équilibre, le vélo ne procure généralement pas de chûtes. A l’exception de quelques-uns qui par un vain souci d’originalité viennent embouteiller les urgences à l’hôpital.

A cause de la vitesse de déplacement, le ski de fond nous confine au paysage du jour, mais souvent somptueux. On a alors largement le loisir d’observer les divers usagers de la neige.

Par précaution, celui-ci a chaussé des raquettes. Sa démarche est aussi primesautière que celle du bébé avec sa couche entre les jambes. Plus téméraires et à skis, ceux-là ont les jambes qui flageolent. Devant la descente qui s’annonce : arrêt crispé. Il y a de quoi. En revanche du vélo, la neige plus douce que le bitume leur permet de s’y vautrer à loisir et avec une sorte de délectation.

On trouve aussi à la neige des vacanciers, assez communément désignés sous le nom de « parisiens ». Habitués à protéger leurs biens à la ville, non seulement ils rentrent leurs skis dans la salle hors-sac, voire les étendent sur la table de pique-nique. Qui peut encore prétendre que les sportifs ne sont qu’un amas de muscles avec un cerveau de linotte ? Quand ils n’ont qu’à ouvrir  les yeux pour d’impayables études de sociologie.

16:32 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (2)

24/11/2017

Tous en choeur, on entonne le "On est des champions, on est des..."

Les instances sportives ont juré de m’installer en  imprécateur épistolaire. Voila que la France obtient la Coupe du monde de Rugby en 2023 ! Le rugby en 23 , les J.O. en 24, on se la joue comme au Brésil cumulant coupe de foot et J.O. avec les conséquences désastreuses qu’on connait Mais de cela, on reparlera plus loin.

Les arguments qui justifiaient les J.O. ne sont pas encore usés, on nous les ressert pour le rugby. Bien sûr, les emplois, sans dire qu’ils ne dureront que le temps de l’évènement.

Ce qu’on ne précise pas : cela va conforter le président Laporte, pas au mieux avec sa gestion des sous. Cela permettra aussi à quelques maires mégalos de réclamer un nouveau stade. Et ça permettra de nombreuses allées et venues à quelques gogos sur le dos du contribuable. Pour mémoire, le déplacement à Lima pour apprendre (O surprise !) l’obtention des J.O. à Paris, se montait à 1,5 millions.

Notre équipe de rugby, dans une longue séquence de matchs perdus, ça va la requinquer ? Que nenni, et on s’en fout. L’équipe n’est qu’un prétexte : on n’est plus dans le monde du sport, soyons sérieux, mais dans celui du fric.

Avant d’expliciter la comparaison avec le doublé brésilien, rappelons cette histoire. Celle, racontée dans un de mes 1ers posts, de mon ami Gaby parti au Brésil. Sa générosité de prêtre l’amène à s’occuper des pauvres. Ce qui ne convient pas aux riches propriétaires qui le font assassiner le 24 décembre 1989.

Et j’apprends aujourd’hui qu’après 28 ans de procédure, de disparition de témoins, de retrait d’avocats, d’obstruction, le crime est prescrit. Le juge chargé d’annoncer cette sorte de non-lieu déplore qu’en 28 ans, faute d’énergie et de moyens, son pays n’ait pas réussi à sortir la justice de son apathie, ni à réduire l’écart entre riches et pauvres. Et ce n’est  pas le fiasco financier  consécutif aux 2 débordements sportifs qui risque de l’arranger.

J’entends déjà la critique : la France n’est pas le Brésil, nous, on ne va pas plonger  avec le budget, on sait gérer. Tellement qu’on doit quémander 5 € à chaque locataire pour boucler le prochain budget. J’ai peur quand même, qu’euphoriques comme le Brésil après ces « victoires », nous, pauvres contribuables, nous n’y laissions quelques plumes.

 

 

08:57 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

03/11/2017

Quelques vertus cachées du vélo

Bien avant qu’on glose partout sur l’excellence de l’exercice, que la pub nous intime d’ordre de « bouger », j’’avais commencé à me remuer un peu et même me prendre pour un sportif, avec un penchant assez appuyé vers le vélo. Qui ne m’a pas donné forcément une santé de fer, mais m’a permis de conserver en assez bon état le corps dont mes parents ont eu la gentillesse de me doter.

J’ai dit vélo, un outil à qui je porte un réel intérêt. J’étais d’autant plus chagriné d’apprendre que des vétérans (des vrais, plus de 60 ans) s’étaient fait pincer dans un contrôle anti-dopage. D’abord, quel besoin avaient-ils, à cet âge, de faire de la compétition !

Surtout, c’est pas très malin médicalement. Ces gens qui n’admettent pas la baisse normale de la testostérone, en pensant compenser avec des produits externes, dispensent l’organisme d’en fabriquer.

Par contre certains hommes dont les sur-bouffées de testostérone les ont poussés à des actes très répréhensibles viennent de se faire coincer. A ces super-virils qu’on ne sait pas bien calmer, je suggère qu’on les envoie rouler de façon intensive, un petit Ventoux côté Bedoin par exemple. Au retour ils devraient se tenir tranquilles.

Elles n’ont pas besoin de cela ces filles magnifiques qui ont fait le Tour de France un jour avant les hommes. Un Tour qui valait bien l’autre et riche d’exploits méconnus. Tel par exemple celui de la hollandaise Van Vieuten qui a monté l’Izoard plus vite que les champions du lendemain. Exploit demeuré dans une totale discrétion.

Une fille probablement inapprochable et pas seulement à vélo. Par exemple je me souviens que nous montions à vélo avec un ami le Col des Deux vers Gresse quand nous fumes doublés par une vraie fusée  cycliste. Juste le temps de reconnaitre Jeannie Longo. Quelques qu’auraient pu être alors nos réflexions, bienveillantes ou tendancieuses, elles nous sont restées dans la gorge. Nous étions juste babas, sidérés.

Je ne sais pas si on peut en faire une loi, mais rien n’empêche d’essayer. Si une femme craint que sa trop jolie silhouette n’attire les yeux, voire les mains de certains malveillants, se faire des muscles bien visibles, et pourquoi pas à vélo, pourrait peut-être en éloigner la plupart.

09:41 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)