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02/06/2017

Quelques raidards dans ce raid cycliste

Les phrases de mes derniers posts tournaient autour du mot âge et de son qualificatif obligé : vieux. Ce devait être une sorte de glissade sémantique. Car, contrairement au refus de réalité d’un vulgaire D.Trump, je ne nierai pas que le cap des 80 a été effacé depuis quelque temps. Mais cela ne présage nullement une vieillesse plus ou moins avancée. La preuve en est donnée par ce raid à vélo entrepris avec mes partenaires habituels : fils et petite fille.

Certes j’avoue volontiers que j’ai préféré les descentes aux montées, les pistes ombragées au bord d’une rivière au goudron surchauffé par le cagnard. On a même subi quelques avanies inédites. Telle cette hôtelière qui avait donné notre chambre réservée à d’autres, nous obligeant à une prolongation d’étape, déjà rugueuse, pour trouver où dormir.

Un peu fourbus, le lendemain, c’est la S.N.C.F. toujours mutique, qui nous fait prendre un train qui ne s’arrête pas dans la ville inscrite sur notre billet. Là, autant que sur la route, j’ai pu suivre mes jeunes compagnons. Ce qui me fait citer la 1ère partie d’un vers de Brassens : « l’âge ne fait rien à l’affaire ».

Si toutefois je ne croyais pas à ma relative jeunesse, il me suffit de penser à ma proche rencontre avec mes anciens camarades de classe. La rumeur qui précède leur venue nous les dépeint dans une allure pas vraiment fringante.

Aussi bien, ma petite fille fourbit déjà les armes du raid de l’an prochain. Ne se pourrait-il pas que, bardé de consignes propitiatoires, je fasse partie du voyage ?

17:10 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

13/05/2017

un mélivélo de Melimomo

J’ai envie de vous parler du Tour de France 2017. A ceux qui lèveraient un sourcil méprisant sur ce thème réputé médiocre, je dirai simplement que le vélo et le Tour ont été célébrés par plein d’auteurs, Paul Fournel, Jean-Noël Blanc, ou avant eux René Fallet, Louis Nucera ou Alfred Jarry. La liste en est très longue.

J’entends ronchonner derrière moi : quoi ! parler de ces athlètes dopés ! Je ne ferai pas l’autruche en niant que les bidons ne sont pas toujours remplis à l’eau de source. J’invite toutefois les critiques à se taper 120 ou 130 kms à vélo, pas même pentus, avant de s’affaler devant un match de tennis ou de rugby. Avec ces athlètes pas sanctionnés, puisque pas pris, pas pris puisque pas contrôlés. 

Mais pourquoi spécialement 2017 ? Parce qu’il nous fait enfin l’honneur de passer par le Jura et d’y consacrer une étape, et pas une ridicule. Ce que les alpins d’ici nomment avec commisération « moyenne montagne » fera quand même 4600 mètres de dénivelée.

Les organisateurs me font une gracieuseté en plaçant le départ à Dole, la ville de mes parents et de mon enfance. Mais pas seulement ! C’était aussi le point de départ de fameuses randonnées cyclistes à travers cette moyenne montagne, et même chez nos voisins suisses. Avec un souvenir spécial. Entourés de copains, je montais le Col de la Susten, 28 kms. AU km 11, mon cable de dérailleur casse. Je redescends, trouve un cable et remonte les 28 kms avec  la détermination de la jeunesse.

En haut du Col, 2 copains qui s’étaient laissés emmener dans une camionnette, pour se faire pardonner ce lâchage, m’ont offert un produit que je découvrais pour la 1ère fois de ma vie : un yaourt ! Je m’en souviens : un yaourt au citron.

Après tout cela, comment ne pourrais-je pas être fan du vélo et de mon Jura ?      

09:12 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

14/04/2017

Le rugby, un sport de gentlemen?

Je romps le rythme habituel de mes posts mais l’urgence commande. L’histoire serait plutôt passible de Twitter, mais je n’arrive pas à exprimer des choses importantes en 140 signes. Surtout depuis que Donald Trump dirige les U.S.A. avec ce moyen, je ne peux décidemment pas l’utiliser. Allons donc pour le bon vieux blog.

Une triste histoire révélée dans le Monde ce matin. Trois joueurs du club de rugby de Grenoble sont mis en examen au tribunal de Bordeaux pour viol en réunion. Cela se passe à l’issue de la fameuse « 3ème mi-temps » où, au cours d’agapes plus ou moins arrosées, on peut se permettre un peu tout, y compris le pire.

Une 1ère réaction, c’est ce curieux paradoxe. Dans ce club qui a brillé autrefois, la virilité des joueurs ne leur permet souvent plus de gagner sur le terrain. Par contre devant l’adversaire-femme, à défense moindre, la victoire est plus facile ! Pas très brillant ce changement d’objectif !

Le rugby fut longtemps un sport de gentlemen. Il est devenu professionnel, où l’argent compte davantage que le jeu. Ces « sportifs de haut niveau » sont devenus sportifs de haut revenus. Un niveau qui les classe au-delà des contraintes habituelles. Par exemple de se conformer aux règles du sport et d’éviter le dopage. Curieux comme on en parle de plus en plus dans le rugby !

Devra-t-on regretter le seul sport dont Grenoble pouvait un peu s’enorgueillir ? Pas forcément. Il lui reste les montagnes. Et aussi quand même des habitants sportifs, et amateurs dans toutes les acceptions du terme.

15:28 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)