14/10/2016
Pensées vélosophiques
Les laudateurs habituels du principe de précaution souligneront que j’exagère d’entamer une chronique à propos du vélo, un engin qui vient de me procurer quelques longues semaines de repos.
Un repos qui m’a permis justement de me replonger dans la lecture de « La Belle échappée » d’Eric Fottorino, judicieusement sous-titrée « Le Tour de France autrement »
En effet Tour de France car il s’agissait pour les 25 jeunes, pas spécialement cyclistes, de réaliser chacune des étapes du Tour 2012 un jour avant les pros. Et autrement car leur motivation était de passer les cols, lutter contre le vent et parvenir ensemble aux Champs-Elysées. Surtout, sans aucun adjuvant douteux, la solidarité grandissant au fur et à mesure, de soutenir chacun lors des chûtes, des « coups de moins bien », forcément advenus.
Un vélo qui me parle et renforce ma passion cycliste. N’étions nous pas des purs, lorsqu’avec mon épouse, nous passions nos vacances à vélo et sacoches, épluchant les différents Causses, avant les îles, parfois redoublées, Corse, Crète, Irlande.
Quand le genou de ma bien-aimée a jugé bon de faire sécession d’avec ses pédales, avec les mêmes équipements, et maintenant avec mon fils, ce furent les escapades au loin, des U.S.A. en Mongolie, sans négliger une découverte fouillée de multiples pays européens. Aujourd’hui, plus modestement et avec ma petite-fille, nous explorons la Drôme ou la Savoie. Et demain… ?
Après tout ça, même un peu scotché à mon fauteuil, voudriez-vous que je renie ce formidable moyen de déplacement et plus encore de riches rencontres.
15:27 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)
14/08/2016
Les J.O. "j'y vas pas"
Voici venu le temps des jeux, des J.O. Toutes les radios et télés vont bruire, 3 semaines durant, des exploits et records réalisés par les athlètes. Et aussi les habituelles suspicions de dopage. Comment ne pas y penser dans ce climat généralisé de triche. Même les dopages avérés sont bricolés. Celui-ci, à ne pas trop froisser, est pincé pour prise « d’une substance bruleuse de graisses ». Quant aux athlètes russes, pour ne pas offenser Poutine, le C.I.O. se défausse.
Le sport s’est professionnalisé, donc sponsorisé. C’est dire que ce sont les sponsors, l’argent, qui fixent les objectifs, dont nous, les consommateurs, voulons voir des images de plus en plus renversantes. Comme nous acceptons aussi « le jambon au torchon » ou « le camembert moulé à la louche », en croyant revenir à l’authenticité.
Pas étonnant qu’on puisse nous refiler des voitures aux consommations d’essence ou de filtres à particules biaisées. Là c’est vrai, c’est technique et nous sommes un peu démunis. On continue toutefois de se fier à l’incontournable Google, même en sachant qu’il néglige de payer son dû d’impôts.
Doit-on admettre que nous sommes définitivement les sujets du dieu-argent ? N’y aurait-t-il vraiment pas un autre dieu à se mettre, si j’ose dire, sous les genoux ? En tous cas, pas ce monstre dont se réclament les égorgeurs. Pas tellement non plus celui de Rome qui efface nos fautes si , après confesse, on entre dans 4 églises dument répertoriées et surtout si on gravit, à genoux, les 25 marches de la « Sancta scala ».
La lutte, à mon niveau et très prosaïquement, contre tous les tricheurs, c’est de continuer mon vélo avec mes jambes et mes poumons, à laisser tomber le camembert moulé à la louche pour me goinfrer d’un vieux comté bien de chez nous.
10:48 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)
15/06/2016
On a le sport qu'on peut
Tous les ans maintenant, début juin, on ne saurait manquer la randonnée de printemps, inaugurée jadis dans la Drôme avec mon fils, agrémentée maintenant de ma petite fille, et pour cette fois-ci d’un ami. Ce dernier venu avec son V.A.E. plus simplement appelé par nous « vélo électrique »
Au-delà du plaisir de passer de bons moments avec ses proches, il y a celui d’être disponible à une aventure inédite, prêt à découvrir de nouveaux paysages, à faire de nouvelles rencontres. Tout cela sans émulation, sans esprit de compétition, juste l’excitation de vivre de riches instants.
C’est aussi, il est vrai, transpirer sous le soleil dans un col, transpirer encore, « saunatisé » dans l’imper quand il pleut. Jouir d’une belle route descendante, d’une piste cyclable arborée, jouir moins dans des voies pas expressement tracées pour des vélos. Peut venir alors la pause obligée par un petit bout de mécanique.
Tout à notre plaisir, un tantinet masochiste, on a raté le début de l’Euro de foot. Dont on apprend très vite qu’il a commencé par des bagarres. Qu’elles aient lieu entre des hooligans russes et anglais, n’enlève rien au fait qu’elles sont concomitantes au foot. A-t-on déjà vu des bagarres éclater à propos d’une rencontre de curling ?
Pour notre pays déjà bien pourvu en violences, et pour les villes dont les couteuses installations ont été saccagées, je proposerais d’organiser un Euro de curling. D’abord, un sport qui se passe sur la glace, cela refroidit un peu les esprits. Et même si les porteurs des petits balais avec quoi ils frottent la glace au passage de la « bouilloire » devenaient soudainement casseurs agressifs, ils feraient moins mal qu’avec des barres de fer !
Tous les ans maintenant, début juin, on ne saurait manquer la randonnée de printemps, inaugurée jadis dans la Drôme avec mon fils, agrémentée maintenant de ma petite fille, et pour cette fois-ci d’un ami. Ce dernier venu avec son V.A.E. plus simplement appelé par nous « vélo électrique »
Au-delà du plaisir de passer de bons moments avec ses proches, il y a celui d’être disponible à une aventure inédite, prêt à découvrir de nouveaux paysages, à faire de nouvelles rencontres. Tout cela sans émulation, sans esprit de compétition, juste l’excitation de vivre de riches instants.
C’est aussi, il est vrai, transpirer sous le soleil dans un col, transpirer encore, « saunatisé » dans l’imper quand il pleut. Jouir d’une belle route descendante, d’une piste cyclable arborée, jouir moins dans des voies pas expressement tracées pour des vélos. Peut venir alors la pause obligée par un petit bout de mécanique.
Tout à notre plaisir, un tantinet masochiste, on a raté le début de l’Euro de foot. Dont on apprend très vite qu’il a commencé par des bagarres. Qu’elles aient lieu entre des hooligans russes et anglais, n’enlève rien au fait qu’elles sont concomitantes au foot. A-t-on déjà vu des bagarres éclater à propos d’une rencontre de curling ?
Pour notre pays déjà bien pourvu en violences, et pour les villes dont les couteuses installations ont été saccagées, je proposerais d’organiser un Euro de curling. D’abord, un sport qui se passe sur la glace, cela refroidit un peu les esprits. Et même si les porteurs des petits balais avec quoi ils frottent la glace au passage de la « bouilloire » devenaient soudainement casseurs agressifs, ils feraient moins mal qu’avec des barres de fer !
09:27 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)