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17/02/2015

C'est une folie à nulle autre seconde de vouloir corriger le monde (Molière)

La Cour des Comptes est cette institution qui vérifie le bon emploi de l’argent public et produit des rapports où elle propose des solutions pour revenir à l’emploi normal quand ça n’a pas été le cas. A priori une mine d’informations utiles pour les élus et les gouvernants qui ont la responsabilité de dépenser le fruit de nos impôts.

C’est peu de dire que les cours régionales autant que la nationale ont beaucoup à dire dans tous les domaines, un équipement pharaonique dans une ville qui n’en a pas l’usage, deux superbes Hôtels de Région[m1]   dans deux régions qui vont fusionner, des doubles ou triples missions sur le même thème pour des rapports plus ou moins identiques et qu’on ne lira pas. Pour ne pas faire rougir tel ou tel édile,  je ne citerai aucune bévue particulière, mais tous ceux qui savent lire en ont une collection dans la tête.

Qu’on ne fasse rien des coûteux rapports de ces Cours, on peut comprendre : après tout, ce qui est bâti est bâti et c’est coûteux de le démolir. Ce qui est plus scandaleux, c’est qu’on n’en retire aucune leçon pour l’avenir et qu’on reproduit les mêmes erreurs, souvent pour la simple gloriole d’une personnalité. Deux exemples vont le démontrer.

On pointe depuis des années le fiasco de la LMDE, la mutuelle étudiante, dont l’incompétence et l’irresponsabilité ont permis une dette de 35 millions. Pour ne pas même remplir le service attendu : cartes vertes arrivant à 3 ou 6 mois, et des remboursements dans le même délai. Puisque c’est la sécurité sociale, nos cotisations donc, qui alimente, continuons la gabegie !

On vient de publier à grand fracas médiatique la nouvelle : Paris (vous, moi, tout le monde) va être candidat pour les J.O. de 2024 ! Au prix affiché, 10 ans avant, de 4 milliards et demi. Avec les phrases pompeuses des défenseurs dépensiers : « un formidable outil de développement » , « on Doit soutenir une telle idée ». Ce dont ils parlent moins : qui paiera exactement Quoi ? Pour quel retour ? Juste pour voir Madame Hidalgo  prendre la posture clownesque du Maire de Londres en 2012, prononçant l’ineffable : « on a gagné » !

 


 [m1]St bati

14:23 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

20/01/2015

Vivre simplement pour que d'autres puissent simplement vivre (Gandhi)

Tandis que Cécile Duflot peaufine sa stature de candidate à la prochaine présidentielle, en taclant, en arole et en livre, le gouvernement de F.Hollande, les écolos seraient bien avisés, oubliant un instant leurs chikayas personnelles, de faire des propositions écologiques, par exemple pour la conférence sur le climat à Paris cette fin d’année.

Sans chercher à s’en prendre à la Chine et aux U.S.A., trop occupés à prendre le leadership mondial pour s’inquiéter du climat, on pourrait brider un peu un monstre bien de chez nous d’anti-écologie : le Dakar. Ayant laissé des dizaines de morts en Afrique et des tonnes de CO2, il s’en va polluer un autre continent avec même encore plus de puissance nous dit-on.

En réalité, en matière d’écologie, on manque moins d’idées que de courage. Il suffit de quelques bretons coiffés de bonnets ridicules pour qu’on renonce à une taxe pourtant votée à l’unanimité, alourdissant du même coup nos impôts de quelques 800 millions de dédit à la société choisie pour la recueillir. Quand on n’est pas carrément dans le bafoullis : interdire les cheminées à Paris, puis y renoncer, alors qu’il y quand même moins de cheminées que de voitures diesel abreuvant les poumons des  parisiens de leurs particules fines.

 

Il y a bien un truc à portée de main et gratuit : le vélo ! Une campagne télé, à la place de reportages sur ce fichu Dakar, pour inciter les gens à prendre leur vélo pour aller au boulot.(C’est l’hiver, et alors ? On s’équipe bien pour aller chercher des clopes ou faire pisser Mirza !) Et mieux encore : comme à Nantes, subventionner un achat de vélo pour en booster l’usage. Est-ce que le vélo est trop popu pour qu’on l’ignore dans les sphères officielles ?

14:28 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

06/01/2015

Les années nous viennent sans bruit (Ovide)

 

Basculer dans l’année nouvelle incite, même quand on n’est pas Président, à tirer un petit bilan et à supputer des cheminements dans les méandres des mois qui viennent.

Côté bilan, je n’ai pas à me plaindre. Mes revenus,  malgré la pression tant médiatisée, ne m’ont pas obligé à m’expatrier en Suisse ou au Luxembourg. Malgré aussi les mauvaises habitudes prises d’un goût douteux pour l’hôpital, je ne me suis offert qu’une légère estafilade de dernière minute, histoire de ne pas perdre la main, mais rien de vraiment sérieux.

Que 2015 nous réserve-t-il ? Concernant le climat politique, pas vraiment le fleuve tranquille ! Une majorité pas même présente au 2ème tour dans les élections de l’année vire à la minorité. Sans doute pour cela que les grands chefs ont pris des accents churchilliens, dans des tonalités de « sang, de sueur et de larmes », pour nous annoncer une année plutôt galère.

Face à cela la neige enfin venue, je me prépare à une saison de ski de fond d’enfer. Qui sera suivie, puisque j’en ai fini avec la période d’accidentologie, d’un méga-parcours sur mon nouvel Orbea, qui n’a tout de même pas beaucoup usé le macadam cette année.

On trouvera sans doute le moyen, avec ma coach préférée, de faire un petit voyage vers des terres pas trop lointaines. Comme ça, si les pilotes d’Air France réitèrent leurs plaisanteries, on n’aura pas à passer 12 heures entre 2 toilettes dans le vol de remplacement.

En 2015, je vais aussi basculer dans les « octantes », comme disent les amis suisses chez qui je ne m’installe pas. 80 ans c’est un chiffre rond, facile à retenir, que je m’efforcerai d’oublier. Au vu d’histoires récentes, mes enfants ne manqueront pas de m’inciter à une grande prudence sur les pistes et les routes. Mais en vrai vieux que je serai devenu, je ne les écouterai pas, juste pour les faire bisquer. Elle sera pas belle la nouvelle année ?

 

 

                                                                                                                                      

16:18 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)