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19/11/2014

"Le plat pays qui est le mien" est vraiment à plat

Je rappelais il y a quelques jours cette formidable capacité des américains à se rassembler sous la bannière étoilée pour faire front quand nécessaire. Nous autres français empruntons beaucoup aux américains, malheureusement en se servant sur les étagères de leurs défauts C’est le cas, on le voit, dans le monde politique.

Comme chez eux, le candidat tâche de gratter le plus d’argent possible  pour inonder les électeurs de bassesses sur son concurrent. C’est de cette très faible hauteur que s’envolent  des escadrilles de noms d’oiseaux dont on va plâtrer son adversaire. Après le combat, comme entre 2 boxeurs, le moins amoché gagne le round, sans s’attarder beaucoup sur la réalisation d’un programme.

En plus léger, j’assistais la semaine dernière à une réunion de mes copains cyclistes. La question du jour : rendre obligatoire ou non le port du casque. Et le corollaire : et si on ne le met pas ? Ce qui fut allégué pour le cas où, c’est que la famille du défunt pouvait venir nous chercher des noises au tribunal pour une compensation pécuniaire. On était loin de la sécurité pour chacun. On reconnait bien là la manie prêtée aux américains de trouver à chaque occasion le responsable à faire raquer.

La cerise sur le gâteau….de mariage,  c’est justement cette cérémonie qu’on veut à l’image des folies hollywoodiennes  vues à la télé. Tout est dans la pompe, le tape à l’œil, l’apparence. Tout ça pour finir par un divorce 2 ou 3 ans plus tard. Si on n’en est pas guéri, et si on a récupéré un peu d’argent, on peut refaire le film une 2ème fois. Le filon doit être bon qui abreuve notre télé de ces séries américaines pour qu’on puisse trouver de nouvelles idées pour la prochaine cérémonie.

 

Décidemment se fier aux apparences, croire à la vérité du jeu de ces faux acteurs, c’est vivre dans un monde « raplapla » !

 

09:14 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

12/11/2014

Je ne donne pas ma langue au chat

Vous avez sûrement remarqué que se développe fortement une sorte de prurit nationaliste : après les écossais, ce sont les catalans qui revendiquent leur indépendance. Une curiosité dans cette époque mondialisée, où on a besoin d’être forts ensemble. Voyez les américains. Comme au moindre grain menaçant leur pays, ils oublient les « chikayas » entre états et d’entonner, la main sur le cœur le « Star-spangled Banner ».
Notre pays n’est pas de ce bois-là. Nos petites régions, même pas des états, ont attrapé le virus nationaliste. La démangeaison du moment : la langue locale (juste environ 70 en France)

Et nos bretons, après nous avoir embourbés avec des portiques qui ne leur plaisaient pas, en profitent pour nous rappeler qu’ils aimeraient bien ne pas parler comme tout le monde. Exemple suivi par un minuscule village basque qui veut qu’on continue à enseigner, officiellement, le basque. Les malheureux ! De ce qu’on voit, les jeunes générations ont déjà bien du mal à maîtriser le français, faut-il vraiment les embrouiller avec 2 langues ?

Au moment où, mondialisation oblige, tout le monde se voit ramené à un anglais de fait, les langues locales devraient se contenter d’un rôle sympathique  de folklore. Imaginons notre breton essayant de fourguer ses porcs à un allemand dans son dialecte local, il n’aura pas besoin de traduction pour comprendre le « Raus ! Snell ! »

10:17 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

04/11/2014

C'est le temps des faux culs

Il est assez coutumier dans mon entourage de me moquer parce que je suis rigoureux, un peu trop « réglo », pour ne pas dire trop honnête. Et bien, je m’en félicite. Par ces temps d’individualisme forcené où prospèrent les hypocrites, les « biaiseux », disons-le, les faux-culs.

Dans la multitude d’exemples, commençons, à tout seigneur tout honneur, par nos élites médiatiques. Ces gens, issus souvent d’une famille aisée, ont franchi les obstacles d’études très supérieures et se retrouvent à pontifier dans de belles situations. Bien sûr, ils sont « de gauche » et quand je les vois  simuler quelque empathie pour des misères observées ici ou là, je ne peux pas m’empêcher d’y voir des larmes de crocodiles.

Et quand les élites politiques, même moule, même résultat, font des promesses qu’ils savent ne pas pouvoir tenir, ont bien besoin de s’appuyer sur leurs pairs des médias pour faire croire qu’ils sont sincères.

Et les enfants de ces vernis ne manqueront pas d’appuis pour  trouver eux aussi les bonnes filières d’études, avoir leur quota de glucides pour alimenter leur cerveau, avoir quand nécessaire le studio près de l’école et économiser les tracas habituels. Ainsi pourvus, ils pourront viser de bons postes. Au travail, ce sera de bon ton de s’inscrire à un syndicat. Mais pourquoi donc alors se dédouaner des chers parents en choisissant SUD le plus agressif ?

A propos de syndicat, que penser de ces grévistes à répétition qu’illustrent bien la SNCF ou Air France ? Ils disent qu’ils le font pour la défense du service public. Je ne suis pas sûr que les personnes qui ont manqué, grâce à eux, des obligations importantes, un entretien, un deuil,  soient persuadés d’un but si généreux.

 

Tous ces faux culs ont compris depuis longtemps que les faits importent peu puisque avec la fameuse « com » sous le règne de laquelle on vit, va biaiser les choses dans le bon sens. Jusqu’à ce que, comme l’histoire ancienne ou récente l’enseigne, le peuple, trop longtemps bercé de belles paroles trouve sa propre réponse : la révolution.

09:05 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)