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12/10/2014

"L'argent n'a pas d'odeur", juste il pue!

J’étais silencieux depuis quelques semaines : un voyage en Birmanie. Qui s’est prolongé par la grâce de ces gâtés de pilotes d’Air France. Ils se moquent pas mal des ennuis qu’ils peuvent causer (deuil, contrat, …) pourvu qu’on n’attente pas à leurs privilèges. Laissons les dans leurs béatitudes et parlons d’un sujet qui les intéressent : l’argent.

Je ne vous ferai pas une étonnante déclaration si je vous dis que l’argent mène le monde. Mais de plus en plus !

Prenez déjà nos chers (chers !) politiques. Depuis que le député ou le sénateur est un élu professionnel, il s’accroche comme un morpion à son « boulot ». Et ne lui demandez pas, après cela, de voter le cœur serein la réduction des étages administratifs, donc des postes, ma foi, pas trop mal payés.

On avait déjà vu le détricotage de la nouvelle loi de finances promise par Hollande. On n’allait tout de même pas s’en prendre à ces pairs des mêmes écoles, des mêmes classes sociales qui éparpillent gratuitement leurs gains dans les œuvres d’art, les bateaux ou les immeubles dans les D.O.M. ! C’est moins risqué de grignoter un petit point de TVA, un déremboursement à l’armée du petit peuple.

Le sport aussi est passé sous la férule de ceux qui ont de l’argent. On fait mine d’admirer le PSG nouveau et son budget faramineux qui va truster les droits télé, les produits des boutiques. Il serait mal vu de s’en prendre au généreux donateur, le Quatar, bien qu’il investisse aussi dans les stupidités djihadistes en Irak ou ailleurs.

Ces footeux ne sont que les bons élèves de la fameuse FIFA qui a réussi à offrir une Coupe du monde  de foot au maître de l’argent, le Quatar justement ! La même FIFA qui a réussi à esquiver les contrôles anti-dopage au Brésil. On n’allait tout de même  pas assombrir cette magnifique fête du foot avec une bête histoire de dopage. Sûr, sans contrôle, on ne risque pas de trouver des dopés ! Le dopage c’est bon pour le cyclisme. Populaire certes, mais pas la même classe. Pensez : ce malheureux Nibali a bagarré 21 jours par tous les temps et tous les monts pour ne même pas gagner le salaire mensuel d’un footeux de base ! Alors, imaginez les gains des gagne-petits à vélo ! 

Moi, cycliste de base et fier de l’être, je ne gagne rien sinon une petite gamelle de temps à autre avec la coopération d’un chauffeur distrait et cet argent ravageur ne me manque pas

16:31 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

25/08/2014

Quand on n'est pas intelligible, c'est qu'on n'est pas intelligent(V.Hugo)

Avec une certaine témérité, je me lance aujourd’hui dans un sujet délicat : l’intelligence. Sujet tellement important dans notre société qui a tôt fait de classer les gens entre les intelligents…et les autres. Mais tellement étrange quand on entend des phrases du genre « ce chien est très intelligent ». On devine qu’il y en a au moins plusieurs niveaux, sinon plusieurs sortes.

A commencer par ces prouesses réalisées par des autistes capables de réciter des pages de dictionnaires après les avoir lues une fois. Ou la même réussite avec des chiffres. Puisque recensés comme malades de l’esprit, il faut quand même admettre que chez eux la case mémoire fonctionne excellemment.

On trouve aussi  chez certains, très jeunes élèves parfois, une capacité étonnante à dominer un problème technique. Par exemple capables de démonter un mécanisme, de repérer la défaillance, de remonter l’ensemble, sans acquis scolaire labellisé sur le sujet. Puisqu’on les trouve dans les sections dévolues aux moins intelligents, les sections techniques, il faut bien reconnaitre qu’au moins les cases observation, organisation, fonctionnent chez eux très bien.

On commence à avoir des doutes sur  ceux qu’on considère habituellement comme très intelligents. Un bon exemple est fourni par nos élites. Voila des gens qui ont surmonté sans peine les épreuves des plus grandes écoles, munis des plus prestigieux diplômes. Donc puisque très intelligents ayant forcément raison, capables de superbes ratés dans la vie politique ou industrielle. On remarque mieux en face la réussite de quelques sans diplômes dont la carrière est éblouissante.

Au moment de s’étonner de la suffisance de quelques étiquetés intelligents, on voit qu’il vaut mieux « avoir la moyenne » dans toutes les cases de son cerveau, plutôt que d’avoir une note éliminatoire dans une, par exemple celle des relations sociales.

 

 

18:33 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

17/08/2014

Des Diafoirus en tous genres et à tous crins

Les occasions ne manquent guère en ce moment de nous rappeler qu’on devrait tâcher de mieux supporter nos voisins même un peu différents. Pas une seule commémoration sans que nos dirigeants ne nous serinent l’intéret du « vivre ensemble ». Les humoristes ne manquent pas de souligner que c’est assez croquignolet de la part d’élites qui ont un certain mal à vivre ensemble. Des « frondeurs » dans le parti au pouvoir et une « gauche qui risque de mourir », avoue le 1er Ministre.

Dans cette Tour de Babel, les écolos avaient donné le « la ». Même au gouvernement, on aurait été surpris de ne pas avoir droit de leur part à de petits ziz-zag. C’est en effet chez ceux qui se rassemblent sous cette appellation qu’on trouve le plus de tendances différentes, portées souvent par de purs doctrinaires. Cycliste convaincu, je rencontre des reproches véhéments de puristes écolos parce que j’ai un vélo « de course ». Le pur vélo, selon eux, a des pneus « ballon », des garde-boues, un garde-chaine, et ne mérite pas le titre à moins de 15 kilos.

Dans ce pays où le gros démarre jeune, c’est dans la bio-diététique, proche cousine de l’écologie, qu’on trouve le plus de doctrinaires intolérants. Dans le brouhaha de leurs diverses chapelles, il est vain d’espérer manger quelque chose en évitant le sucre, le sel, le beurre, l’huile, la viande…..Le pire c’est que, selon ces ayatollahs, on va quand même droit au cancer.

Parmi les idéologues les plus stricts, on a les apôtres de la décroissance. Par exemple, pour les bébés, ils boudent les couches et préfèrent utiliser le bon vieux carré de tissu éponge des arrière-grand-mères (sans compter  l’eau et le savon dépensés pour décrotter). Ils ne sont pas loin de renoncer au papier toilette au bénéfice des vieux journaux découpés comme dans les cabinets des logements de pauvres du début du XXème siècle.

 

Le ciel est assombri de ces divers « scuds » expédiés par ces Diafoirus politiques, médiatiques, médicaux ou même philosophes. C’est vrai qu’à défaut d’avoir le courage de l’action, celle de séparer les combattants, de faire cesser la destruction de la planète, d’obtenir le respect de croyants de foi différentes, il reste la parole : se jeter à la figure des invectives issues de sa propre doxa, pas forcément fondées, souvent blessantes, toujours définitives

10:27 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)