07/04/2014
Beau comme un camion
Nul ne l'ignore, nous possedons un camping-car, On ne l'ignore pas puisqu'on le décrie, un gros machin qui pollue et autres joyeusetés, mais quelque part on nous l'envie aussi, C'est mal connaître notre calvaire que d'exploiter le dit engin,
Et cela commence par le début : l'achat, Sous prétexte qu'il y a 2 morceaux, le camion et la cellule, on doit payer chacun et au total, ça fait cher, Et, avec le vieux poncif qui veut qu'un retraité, le client habituel de ces choses, est forcément un riche poussah,on appuie sur la facture,
Certes l'intérieur est assez bien organisé, du moins quand on a compris comment ça marche, Parce qu'il ne faut pas compter sur la notice pour avoir des explications, En fait si : on nous met en garde à plusieurs reprises sur le fait qu'il faut bien vidanger l'eau en hiver, mais on ne dit pas où sont tous les robinets pour la retenir une fois ouverte, Quant à vouloir chauffer, on gagne tu temps à mettre en route un brasero dehors,
Et toutes ces merveilles installées, quand on arrive à les utiliser, font qu'on se sent, dixit le constructeur, comme chez soi, A une grosse nuance près : l'espace, Le maître mot devient alors : se glisser, Se glisser dans la « salle de bains » (un petit m2), se glisser derrière la table du repas,
Le discret verbe « se glisser » convient bien aussi quand il s'agit pour le camion de rouler, Trop gros pour les petites routes blanches de la « Michelin », trop lent pour les hordes vacancières, il tâche de se glisser hors des grosses circulations vers les buts qui lui assurent le calme,
Peut-être commencez vous à me plaindre de posseder un tel engin, Ravalez vos larmes : j'en suis ravi, Qui peut se vanter d'avoir sa résidence secondaire à roulettes, prête à vous emmener sur l'heure où vous voulez, vous fait découvrir au hasard des échappées loin des nationales le village coquet ou la vallée esseulée, Tout bien pesé, je garde mon camion !
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15/03/2014
On se chouterait à la vitamine C si cela avait été illégal
C’est peu de dire qu’une grande partie de nos concitoyens est plutôt d’humeur morose. Est-ce que cela peut expliquer une certaine montée des addictions ?
Pour ce qui est de l’alcool, le fléau ne date pas d’hier et ne semble pas en voie d’extinction, au contraire. On commence à mesurer les énormes dommages de santé, de mortalité, financiers qu’on peut lui imputer. On a bien essayé de limiter ses dégâts, telle qu’en son temps la loi Evin. Mais l’imagination fertile des pinardiers réussit toujours à slalomer avec le droit pour continuer à distiller ses poisons, et, hélas, à des populations de plus en plus jeunes.
Quant aux drogues, leur envahissement est plus récent. Sûr que lorsqu’on travaillait 47h30 par semaine, la fatigue suffisait pour s’affaler. Il restait aussi moins de temps pour s’ausculter et traquer ses malaises. Dans ma jeunesse, la drogue était réservée à quelques intellos baroudeurs ou des gens assez riches et pas mal désoeuvrés. Aujourd’hui on est souvent désoeuvré, mais pas riches. Les ravages sont moins flamboyants mais aussi sévères qu’à l’époque de Rimbaud ou Baudelaire.
Pour réduire une part des problèmes liés à l’addiction, on propose de libéraliser le cannabis. Cela paraît une solution de court terme. Comme dans toute addiction, il faudra augmenter les doses et passer à des drogues plus dures pour obtenir la même satisfaction. Et accès libre ne veut pas dire gratuit ! On continuerait probablement d’assister à des braquages de buralistes pour se procurer les quelques euros nécessaires.
Quand on regarde de par notre monde ces populations extrêmement pauvres, on voit qu’elles n’ont ni l’argent, ni le temps de s’occuper d’autres chose que de leur survie. Résoudrons-nous ces fléaux en remettant au boulot tout le monde 50 heures par semaine ?
16:57 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
07/03/2014
Tant va la cruche à l'eau.....
Je crois que je ne vais pas beaucoup vous étonner en disant que notre monde va mal et que nous constatons qu'il va, en quelque sorte, cul par dessus tête, Sans même explorer les réseaux sociaux, les exemples abondent,
Ainsi, au nom du fameux principe des avantages acquis, un conducteur de TGV voit apparaître sur sa fiche de paie une prime de charbon ! Et le sédentaire une « prime d'absence de prime » ! Ce ne sont là que quelques perles de l'inépuisable florilège que nous vaut le tenace principe à la SNCF, et ailleurs,
On sait aussi que Jean-Paul II a canonisé Don Balaguer, fondateur de l'odieuse « Opus Dei », On aurait pu s'attendre que le pape François corrige le tir vis à vis de l'autre secte, « Les mercenaires du Christ », qui a sévi en Amérique latine et dénonce son fondateur, le père Merciel, En effet, ce dernier ajoutait à tous les vices d'une telle confrérie, celui d'être aussi un méchant pédophile, Même en latin c'eut été recevable,
Avez-vous déjà entendu un écolo s'inquiéter des algues vertes, pourtant en plein dans leur domaine ? Trop occupé pour cela par des interventions sur le social ou le fiscal, et aussi à démêler les rivalités des divers chefs de clans,
Toutes ces bizarreries pourraient figurer dans le « best off » des meilleures stupidités, mais il y a plus grave, Je dénonce une nouvelle fois le rite absurde qui fait boire à un ado une bouteille d'alcool devant sa webcam et diffuser cette idiotie tous azimuts,
De telles manies sont les enfants perdus des nouvelles technologies qui permettent à n'importe qui d'adresser au monde n'importe quoi, Peut-on l'empêcher ? Non ! On a manqué la fin du monde en 2000 puis en 2012, A défaut, pourquoi ne pas espérer une pluie de météorites coupant toutes les connexions internet, Privés du blablabla stupide, des rumeurs infondées, on serait obligé de regarder le réel et de s'en occuper !
09:00 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)