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06/01/2016

Je dérègle, tu dérègles, nous dérèglons

Certains s’étonnent encore que, bardés de calculateurs hyper-puissants et de prix Nobel à l’échelle, on ait laissé la planète aller vers le dérèglement climatique. Et pourtant il y a belle lurette que la planète est dérèglée et que les gens qui sont dessus semblent pas mal déglingués eux aussi.

Dans ce domaine, les fêtes de fin d’année en sont une apothéose exemplaire. Ca commence avec les incontournables marchés de Noël. L’occasion pour quelques malins, retranchés dans leurs jolies cabanes en faux bois, de nous servir des produits du terroir importés de Pologne ou d’Israel ou de vrais pulls en alpaga d’un canton des Hautes-Alpes tricotés en chine.

C’est là souvent qu’on achète les fameuses décorations de Noël. L’Europe, si sourcilleuse à propos des jouets des enfants, devrait faire un effort identique de ce côté-là. Comment empêcher en effet le maitre de maison, juché sur son escabeau, et tâchant de fixer une étoile au sommet du sapin, de se casser la figure. Ou, en variante, de voir les plombs sauter chaque fois qu’on allume les guirlandes trop importantes sur le bel arbre.

Les sapins, c’est pour abriter les cadeaux. Qu’on a déniché dans les fameuses petites cabanes, ou au prix d’expéditions exténuantes dans les galeries marchandes. Efforts peu payés de retour quand on sait le taux de…retour justement de ceux-ci. Comme cet homme, vu à la FNAC, rapportant une montre connectée : «  qu’est ce que ça peut me faire de savoir combien j’ai fait de pas hier ou si mon sommeil a été léger ou moyen «  ?

Ces soirées de folie ne s’imaginent qu’en tenue de folie. Extravagantes, originales ! Tellement originales que les jalouses les trouvent carrément clownesques. Ceux qui ont choisi la soirée déguisée ont l’avantage d’assumer  un choix délibéré.

Soyons fous au moins une fois l’an ! Ne serait-ce que pour afficher un gros zut aux dérangés d’un pseudo islam pour qui la fête est naturellement « impure ». D’ailleurs, ne faut-il pas se dépêcher d’en profiter avant que les hordes laïcardes, plus inspirées par l’athéisme militant que par la laicité, n’obtiennent le retrait de cette fête, parce que chrétienne. Vous avez dit chrétienne ? C’était sûrement il y a longtemps !

11:09 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

30/12/2015

Ces curiosités françaises qui nous coûtent cher

On nous rappelle périodiquement le coût exorbitant des accidents de la route dus à l’alcool. Or il existe cet instrument qu’on appelle éthylotest. Je ne suis pas expert en la matière, mais il me semble qu’on peut techniquement relier le contact d’une voiture avec un éthylotest. Qui, bien sûr, ne démarrera pas si celui-ci est négatif. Même si la sécu offrait gratuitement l’appareil aux constructeurs, elle serait encore terriblement gagnante. Mais, c’est vrai, j’oublie la puissance du lobby pinardier.

Bousculé par le souffle du tsunami F.N. aux régionales, chaque politique de déclarer la main sur le cœur qu’on va changer. Et s’attaquer à ce qui nourrit ce parti malfaisant : l’emploi défaillant. ET chacun d’accumuler les propositions pour les chômeurs. On va les suivre, s’en occuper, les former. On n’a pas remarqué qu’il y a des chômeurs très formés qui ne trouvent pas de boulot. C’est donc l’emploi et non le chômeur qu’il faudrait booster.

C’est apparemment difficile ! Une mine : les emplois à la personne ! Soit ! On va avoir du mal à trier l’armée de candidats jeunes attirés par un boulot d’avenir. « décacater » des vieux souvent négligés de leur personne, à coup de 2 heures ici puis là, transports non indemnisés, et tout ça pour moins que le SMIC !

On ne compte plus les râleurs, relayés par l’amplificateur médiatique, se désolant de la perte de discipline et de respect des nouvelles générations. Approuvons ! Mais que font ils ces défenseurs de l’ordre ? Par exemple, en voiture, devant leurs enfants, ils téléphonent, ils dépassent la vitesse autorisée (s’il n’y a pas de radar). Certes, mais pour eux, c’est important de téléphoner (puisqu’ils sont importants), c’est important d’aller vite (idem).

Je ne sais pas le nombre de milliards perdus dans  ces folles bizarreries, mais je fais le pari qu’on baissera le niveau des abstentions aux prochaines élections quand un politique, vraiment musclé celui-la, commencera de s’attaquer à ces plaies gauloises.

10:06 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

23/12/2015

J'habite une ville écolo-folklorique

J’avais déjà mentionné la décision de notre métropole d’instaurer le 30km/H sur toute l’agglomération des 43 communes. La notre, bonne élève écolo, fait partie de celles qui démarrent au 1er janvier. De ce que j’ai perçu ici ou là, ça va faire un vaste tourbillon de panneaux, de marquage au sol. Je pense avec émoi à ces fonctionnaires, qu’on dépeint facilement en pleine « zénitude » qui, pendant  votre réveillon du nouvel an, passeront la nuit à peindre, souder, planter du panneau.

Une curiosité architecturale se développe chez nous. On construit des immeubles à ras du trottoir, ce qu’on peut comprendre (difficilement) en milieu urbain. Le drôle, c’est qu’à hauteur du 1er étage, on édifie un balcon surplombant le trottoir. Notre mairie, toute émoustillée du souvenir de Brassens, veut-elle offrir aux nouveaux résidents le plaisir « de voir de leur balcon passer les cons » ?

Chaque rencontre avec les collègues du Collectif-cyclos fait état du dernier accident dont a « bénéficié » un de nos confrères. Oublions les ricanements des malins qui réussissent  à éviter les voitures :  il y a quand même un problème ! Quand je pense que notre commune, écolo et branchée, ne manquera pas d’installer aussi dans les premières le fameux Wattway. Le revêtement qui recharge les autos qui roulent dessus. Avec les autos électriques et silencieuses, on n’a pas fini de percuter ces rêveurs de cyclistes.

La dernière merveille pour Noël, c’est l’érection sur les ronds-points de ces drôles d’appendices en forme de suppositoires. Eclairés le soir, à grand renfort d’imagination, on pourrait les prendre pour des sapins ébranchés. Mais de jour, l’image du suppositoire s’impose. D’où viennent-ils ? Un labo liquidant à vil prix des supports publicitaires ? Bravo pour l’économie, mais qu’une partie de mes impôts serve à ces rebuts pharmaceutiques me chagrine.

09:45 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)