06/01/2017
Spéciale bonne année
Se conformer à la coutume des vœux de bonne année peut paraître convenu, voire un peu ringard, mais dans ces temps de pessimisme appuyé, une fois l’an s’accrocher au mot bon, pourquoi pas ? J’y vais donc de mon adjectif : bonne année, mais que je vais développer. En effet, le très raccourci : meilleurs vœux, laisse insatisfait. Meilleurs vœux de quoi ?
Plus que détaillant, je vais être universel et m’adresser à tous les français. A qui je souhaite pour l’année naissante quelques petits bonheurs. Par exemple une grève d’une semaine de la télé, que les jeux guerriers buggent sur les smartphones ou éventuellement l’annulation de la candidature de Paris aux J.O.
Puisque le couperet tombe cette année, on pourrait espérer pour eux un nouveau Président dont ils n’aient pas à rougir. Juste dans cette case politique, souhaiter que les écolos renoncent à leurs batailles d’ego et que ce soit des propositions écologiques qu’ils poussent. Et puisque le maire de Grenoble se fait des gros succès d’audience parce qu’il est écolo, qu’il pense un peu aux vélos.
Parmi les français, certains me sont plus proches, mes proches justement. En plus de toutes les bontés que je leur espère, a eux, que le virus méchant qui les a agressés en fin d’année aie vraiment jeté ses derniers feux et qu’ils puissent, tout au long de 2017, exprimer leur enthousiasme coutumier.
Pour ma part, j’entame 2017 avec un bel optimisme grâce à un petit miracle. Ayant réclamé au service des impôts, avec toutes les circonvolutions déférentes qui convenaient, une réduction de ceux-ci, on me l’a octroyée. Et c’est une voix chatoyante qui me l’a annoncée au téléphone avec des bons vœux ! De grâce, monsieur Fillon, ne supprimez pas ce fonctionnaire-là !
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31/12/2016
"la télé rend fou"
Si « la télé rend fou » au dire d’un ancien présentateur, son pouvoir de nuisance semble aussi important pour ceux qui la regardent que pour ceux qui la font. Avec cette question : quand elle diffuse du n’importe-quoi dans un ordre erratique, est-ce pour augmenter l’audience ou un démiurge a-t-il décidé d’anéantir la population par abêtissement massif ?
Qu’en période électorale, on nous montre les différents candidats plus ou moins officiels, passe encore. Encore que consacrer un plus long temps sur la pochette du costume d’un candidat que sur un point de son programme, c’est assez léger ! Mais alors pourquoi s’arrêter des heures sur ces candidats clownesques, A.Jardin, M.Alliot-Marie, qui viennent ajouter leur pincée de « n’import-quoi » au bazar déjà bordélique.
On nous a fait pleurer sur la baisse de population des girafes en Afrique. Admettons ! Mais n’y a-t-il pas dans ce continent des enfants dénutris, malades et à plaindre vraiment. Il y en a aussi en France, mais on passe discrètement. On veut bien faire pleurer dans les chaumières, mais pas les désespérer !
Sans drone-assistant, on trie les frappes. La télé nous en a fait des tonnes sur le montant faramineux du transfert du footeux Drogba. Mais il fallait aller sur « Le Monde » pour apprendre qu’il avait planqué ses millions dans un paradis fiscal. Dans le foot, c’est encore dans la presse, pas à la télé, qu’on apprend qu’une quarantaine de clubs anglais ont caché leur pédophilie. Taper sur les curés, passe, mais sur les footeux, vous rêvez ou quoi !
Je pourrais me laisser aller à l’antienne des « vieux cons » : « de notre temps » !!! Je crois qu’on pourrait aussi s’interroger : pourquoi en sommes-nous arrivés là.
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16/12/2016
"Petit papa Noël, quand tu descendras..."
Voici revenuesl les hordes dépensières toutes vibrionnantes de la chasse à l’incontournable cadeau de Noël. Elles m’évoquent un livre parcouru dans ma jeunesse étudiante d’un monsieur Tchakhotine. Avec le temps beaucoup de détails m’ont échappé, mais je revois bien le thème : la foule se précipite d’un seul cœur là où la « propagande » a résolu de l’emmener.
Je ne suis pas sûr que nos as du marketing aient lu Tchakhotine, mais le résultat est quand même là. Abêtis par le réflexe conditionné : Noël=cadeau, les parents ne tiennent plus en laisse des gamins sûrs que cette fête leur donne pouvoir d’exiger. Complètement insensibles, et ignares, de ce que représente cette fête, enfants-rois morveux, ils trépignent, hurlent, bousculent sur le chemin de l’objet convoité.
Assez malins aussi, ils font croire qu’ils croient encore au Père Noël pour jouir de cette abdication annuelle. Nous autres, vieux rationeux, on ne croit plus beaucoup aux merveilles de sa hotte. Un type qui nous régale pour cette fin d’année d’un Trump, d’un Brexit, d’une promesse d’une droite extrême l’an prochain, comment s’esbaudir !
On va dire que je patauge dans mes ronchonnades coutumières. Que nenni ! Je sais voir des citoyens, pas forcément riches, se délester d’euros pour un Telethon, un brave type bravant les menaces pour accueillir des migrants en vallée de la Roya. J’applaudis un B.Picard réalisant l’exploit d’un tour du monde en avion à énergie solaire. De quoi affronter l’avenir avec un peu d’optimisme. Au point de croire, sur la phrase du même : « quand on me dit que c’est impossible, j’essaie de le faire », qu’un ex-ministre voulant « réconcilier » la gauche pourrait gagner son pari !
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