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01/10/2016

"Y'a d'la joie"

J’ai bien conscience d’en avoir fait des tonnes avec ce plâtre qui finalement ne pesait que quelques kilos. Aussi je mettrai ma joie de l’avoir perdu en sourdine pour égrener un chapelet de bonheurs dont les français ne se sont pas assez réjouis

Par exemple dans le match  entre présidents dans la série « les licenciés se rebiffent » Hollande avait perdu un point avec le livre de Trierweiler. Mais Sarkozy vient d’égaliser avec le livre où Buisson lui taille un fameux costume. Un but partout, c’est assez équitable et même réjouissant.

Vous avez sûrement frémi d’apprendre que Serge Auriez a écopé de 2 mois de prison ferme. Mais rassurez-vous : il ne les fera pas, on va lui trouver une peine alternative. Muriel Robin aurait pu se demander : « est-ce qu’il est blanc, vraiment blanc » ? Non, pas vraiment, mais il est footeux, et au P.S.G. On ne va pas donc pas le mettre dans une cellule comme un malpropre. D’ailleurs, on vient de nous le rappeler fortement, on n’a plus de places en prison.

Après les succès de l’équipe Sky, de Wiggins d’abord, puis de Froome, des esprits malveillants n’ont pas manqué de soulever l’hypothèse du dopage. On sait que la moitié du peloton, souffrant d’asthme, doit se shooter à la Ventoline. Les Sky sont atteint, eux, d’une allergie au pollen nécessitant du Keradol, encore plus puissant, et aujourd’hui parfaitement légal. On se réjouit que cette belle équipe continue de nous enthousiasmer grâce à cette bonne santé retrouvée.

Dans le même registre, Nacer Bouhani qui avait fait le coup de poing dans un hôtel, avec la chambre d’à côté, s’était démis le poignet et n’avait pas pu participer au Tour de France. Il va mieux, merci, puisque sélectionné pour les championnats du monde à Doha. Plutôt que Bryan Coquart ( peut-être qu’il ne sait pas boxer ?)

On peut comprendre que ma petite joie d’un plâtre enlevé ne compte pas beaucoup à côté de ce chapelet de bonheurs évidents. Pensant à  ceux-là et à tous ceux non cités, je n’ai plus qu’à me fondre dans la liesse populaire.       

11:15 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

23/09/2016

Hommage aux brocantes oubliées

Ma fée du logis, très accaparée par les soins qu’occasionne le handicap de son mari, s’est offert une respiration en allant à la brocante de notre ville. Entre nous, c’est fou comme les brocantes, vide-greniers et autres manifestations du même genre peuvent fleurir dans notre pays.

C’est vrai qu’il y a quelque jouissance à exhumer de la poussière du grenier un improbable objet dont la vente sera non moins improbable. Mais, comme disait le baron, « l’essentiel est de participer ».

Côté acheteur, on part avec en tête une règle : on y va « pour voir » et non pour acheter.  Une fois sur place, certes on voit. Mais, soit le clinquant de l’objet, soit le bagout du vendeur, on finit par laisser quelques euros pour un objet, improbable justement. Avec cette évidence, à peine déballé : « mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de ça »

Du moins cette fois-ci mon épouse n’a pas mis en péril notre fin de mois puisque la brocante n’avait pas lieu, ou pas ce jour la. Contrainte donc de retrouver plus vite son époux. Aidée par le fils promu, sans même candidater au rôle de co-auxiliaire de vie.

Qui m’a permis de réenfourcher mon vélo (d’appartement tout de même) Car pour papy, mort (presque) ou vif, le vélo c’est la vie. Et de compenser la fonte du muscle d’un côté par la surmusculation de l’autre jambe, celle qui pédale. Et cet ex-expert de tâcher de m’améliorer au maniement des béquilles. Faute d’entraînement préalable en effet mon cheminement avec ces outils est des plus amateur.

Finalement un bon conseil aux handicapés qui veulent hâter leur progression vers l’autonomie : promouvez les brocantes qui n’ont pas lieu !

11:51 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

09/09/2016

Réflexions de mon fauteuil

Par la grâce d’un accident, je suis devenu péripapéticien. Oui « je fais le trottoir », en tout bien tout honneur, et en fauteuil. De ce fait, mes oreilles sont disponibles à un foisonnement de nouvelles. Parmi celles-ci, une me rend perplexe : c’est le nombre de candidats pour l’élection présidentielle qui n’a lieu pourtant que l’année prochaine.

Dans les débuts de la 5ème république, il s’est trouvé jusqu’à une quinzaine de candidats, tous respectables d’ailleurs. Mais là, la quinzaine c’est dans chacun des 2 partis « dominants ». Sans compter la presque quinzaine des autres, plus ou moins hors « primaire ».

Un engouement étonnant si l’on songe que les finalistes ne vont concourir que pour finir 2èmes tant il semble admis dans les sphères politiques et médiatiques que Marine Le Pen sera devant au 1er tour. On nous explique que beaucoup de candidats ne cherchent même pas à gagner la primaire. Ils veulent juste se positionner pour la prochaine fois quand les 2 gros partis auront achevé leur déliquescence.

Tout de même qu’est-ce qui peut bien pousser tout ce monde à concourir ? Ce n’est pas que notre pays manque de problèmes. Mais on n’entend pas bien les solutions que tout ce petit monde va mettre en œuvre. Par contre, on sait que le gagnant va démarrer avec 50% d’opinions favorables pour finir dans des abysses de défaveur. Pour des gens qui rêvent d’un nom dans l’histoire, drôle de trace qu’un si piteux record !

Tout cela ne met pas notre pays une position enthousiasmante. On peut se demander d’ailleurs si nous sommes si bien placés pour critiquer les divagations des candidats politiques, même d’un Donald Trump.

 

10:52 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)