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02/08/2016

Je n'étais pas aux J.M.J.

Je n’ai jamais affiché une dévotion immodérée à l’égard des J.M.J. C’est le souvenir du très médiatisé Jean-Paul 2 se transportant dans des pays exotiques avec tout le falbala du transport de la papamobile, d’un cortège conséquent de cardinaux. Concernant les participants, ça sentait le beau monde. Un signe : chaque jeune interviewé s’appelait : « …de quelque chose ». Mon avis va peut-être changer, voici pourquoi.

Notre peuple gaulois, frustré sans doute d’une révolution qu’il ne se sent pas le courage de refaire,  penche depuis quelque temps vers une déprime autour de l’antienne : tout va mal. C’est vrai : ça ne va pas très bien. L’Angleterre quitte l’Europe, « la France » perd l’Euro, le chômage ne baisse pas.

Mais bien pire que tout ça : nous venons d’entrer dans une séquence de lourds attentats. Le pire du pire est que, passées les quelques minutes de compassion convenues pour les familles, on entre tout de suite dans les critiques démagogiques et indignes. Sur l’emplacement des voitures de police, sur le nombre de policiers placés ici ou là. Nos politiques, si fatigués, sans vision d’avenir, au deuil privilégient leur réélection.

Et c’est là que je vois les J.M.J. de Cracovie autrement. D’abord, parce que ces jeunes catholiques,  répondent à la violence par un espoir de voir gagner «  la civilisation de l’amour » en tous cas de la fraternité. Sans chercher à tous prix des responsables et face aux fractions déjà bien entamées par Daech, ils prônent le dialogue inter-religieux. Et même tous les dialogues pour cimenter la communauté des citoyens.

On ne voit pas encore bien le politique capable de booster la fraternité nécessaire. Par contre, la dynamique des idées de ces jeunes permettra sans doute qu’il émerge. Pour leur génération ?

Je n’ai jamais affiché une dévotion immodérée à l’égard des J.M.J. C’est le souvenir du très médiatisé Jean-Paul 2 se transportant dans des pays exotiques avec tout le falbala du transport de la papamobile, d’un cortège conséquent de cardinaux. Concernant les participants, ça sentait le beau monde. Un signe : chaque jeune interviewé s’appelait : « …de quelque chose ». Mon avis va peut-être changer, voici pourquoi.

Notre peuple gaulois, frustré sans doute d’une révolution qu’il ne se sent pas le courage de refaire,  penche depuis quelque temps vers une déprime autour de l’antienne : tout va mal. C’est vrai : ça ne va pas très bien. L’Angleterre quitte l’Europe, « la France » perd l’Euro, le chômage ne baisse pas.

Mais bien pire que tout ça : nous venons d’entrer dans une séquence de lourds attentats. Le pire du pire est que, passées les quelques minutes de compassion convenues pour les familles, on entre tout de suite dans les critiques démagogiques et indignes. Sur l’emplacement des voitures de police, sur le nombre de policiers placés ici ou là. Nos politiques, si fatigués, sans vision d’avenir, au deuil privilégient leur réélection.

Et c’est là que je vois les J.M.J. de Cracovie autrement. D’abord, parce que ces jeunes catholiques,  répondent à la violence par un espoir de voir gagner «  la civilisation de l’amour » en tous cas de la fraternité. Sans chercher à tous prix des responsables et face aux fractions déjà bien entamées par Daech, ils prônent le dialogue inter-religieux. Et même tous les dialogues pour cimenter la communauté des citoyens.

On ne voit pas encore bien le politique capable de booster la fraternité nécessaire. Par contre, la dynamique des idées de ces jeunes permettra sans doute qu’il émerge. Pour leur génération ?

15:05 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

26/07/2016

Menu d'aujourd'hui : image virtuelle ou réalité.

Je vous avais un peu laissé tomber une petite semaine pour chercher le frais en altitude. Là, la météo d’une part et la pente des montagnes avoisinantes d’autre part m’ont fait faire plus de kms en camping-car qu’à vélo.

Ce qui m’aurait valu les foudres du Maire de Grenoble, ennemi à la fois du vélo dit de course et des voitures qui vont souvent avec. C’est ainsi qu’il a banni l’épreuve du « Dauphiné Libéré », pourtant issu de sa ville. Et décidé qu’il s’opposait aussi à la venue du « Tour de France ».

Installé dans son fauteuil pour 6 ans, il peut assumer ses idées sans état d’âme. Ce n’est pas le cas de notre malheureux Président, prêt à beaucoup pour quelques points d’audience. Frustré de l’échec des bleus à l’Euro-foot, il se serait bien compromis avec le bazar du Tour, si un français avait gagné. Manqué pour cette année !

A ce propos, ne peut-on pas se poser la question des fabricants d’audience que sont les journalistes ? En effet, ils nous parlent chaque jour du match Sarkozy-Hollande, alors que 80% des français ne veulent ni l’un ni l’autre. En termes d’audience, il est vrai que ce match a plus d’allure qu’un match éventuel Guaino-Hamon.

Aussi loin du peuple que les élites qu’ils fréquentent, ils ne voient même pas qu’ils déglinguent leurs champions en racontant leurs « exploits ». Par exemple, le coût de la reprise d’un bureau pour un patron de syndicat. Ou en révélant le salaire du coiffeur du Président aussi élevé que celui d’un ministre.

  Dans ce registre, attendons-nous au pire. On pourrait imaginer le nouveau ministre des affaires étrangères de Grande-Bretagne, Boris Johnson, « qui prend bien la lumière », comme disent les journalistes, habillé comme l’as de pique, atterrissant en parapente pour une réunion dans les jardins de l’Elysée. Le compte-rendu du contenu prendrait quelques lignes, mais quelle image ! 

Je vous avais un peu laissé tomber une petite semaine pour chercher le frais en altitude. Là, la météo d’une part et la pente des montagnes avoisinantes d’autre part m’ont fait faire plus de kms en camping-car qu’à vélo.

Ce qui m’aurait valu les foudres du Maire de Grenoble, ennemi à la fois du vélo dit de course et des voitures qui vont souvent avec. C’est ainsi qu’il a banni l’épreuve du « Dauphiné Libéré », pourtant issu de sa ville. Et décidé qu’il s’opposait aussi à la venue du « Tour de France ».

Installé dans son fauteuil pour 6 ans, il peut assumer ses idées sans état d’âme. Ce n’est pas le cas de notre malheureux Président, prêt à beaucoup pour quelques points d’audience. Frustré de l’échec des bleus à l’Euro-foot, il se serait bien compromis avec le bazar du Tour, si un français avait gagné. Manqué pour cette année !

A ce propos, ne peut-on pas se poser la question des fabricants d’audience que sont les journalistes ? En effet, ils nous parlent chaque jour du match Sarkozy-Hollande, alors que 80% des français ne veulent ni l’un ni l’autre. En termes d’audience, il est vrai que ce match a plus d’allure qu’un match éventuel Guaino-Hamon.

Aussi loin du peuple que les élites qu’ils fréquentent, ils ne voient même pas qu’ils déglinguent leurs champions en racontant leurs « exploits ». Par exemple, le coût de la reprise d’un bureau pour un patron de syndicat. Ou en révélant le salaire du coiffeur du Président aussi élevé que celui d’un ministre.

  Dans ce registre, attendons-nous au pire. On pourrait imaginer le nouveau ministre des affaires étrangères de Grande-Bretagne, Boris Johnson, « qui prend bien la lumière », comme disent les journalistes, habillé comme l’as de pique, atterrissant en parapente pour une réunion dans les jardins de l’Elysée. Le compte-rendu du contenu prendrait quelques lignes, mais quelle image ! 

14:36 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

05/07/2016

Brexit bis

La nouvelle ne m’avait pas échappé, mais il m’a bien fallu 15 jours pour m’en remettre : la Grande-Bretagne nous quitte. Certes, pas moi personnellement, mais se réfugiant dans son île-donjon, elle coupe les ponts, les tunnels, avec ces mangeurs de grenouilles et tous ces gens bizarres du Continent qui ne parlent même pas anglais.

Les européens, choqués de cette subite demande de divorce, devraient se dire que les anglais ont quelques bonnes raisons de prendre leurs distances par rapport à une bureaucratie tatillonne et si loin des demandes et des espoirs des peuples qui la nourrissent.

Ce qui a nourri, bien sûr, les populistes s’emparant facilement d’excès évidents. Quitte à biaiser la démonstration comme Boris Johnson attribuant à l’Europe un diktat sur la courbure des bananes. Dommage que les anglais n’aient pas perçu que cet histrion visait, à travers cette consultation, juste à piquer la place du 1er ministre.

Ce retrait nous procure aussi quelques avantages. A part le fait que nous devrons payer plus cher notre future Roll-Royce, c’en sera fait des  conquêtes. Comme l’avait été la langue. Nos ex-amis, d’ailleurs assez confus de leur choix, ne pourront plus nous imposer leur « haggis » ou leur bœuf bouilli à la sauce à la menthe.

D’une monnaie dévaluée, ils ne pourront plus acheter des mercenaires aux 4 coins de l’Europe pour étaler aux yeux du monde leurs flamboyantes  équipes de foot. A propos de foot justement. On se demandait si le fameux fair-play britannique avait disparu. Et bien non : leur équipe, en toute solidarité avec les votants du Brexit, a décidé de quitter l’Euro de foot. C’est la modestissime équipe d’Islande qui leur a montré la porte de sortie. Isn’t it ?

 

 

 

09:16 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)