26/07/2016
Menu d'aujourd'hui : image virtuelle ou réalité.
Je vous avais un peu laissé tomber une petite semaine pour chercher le frais en altitude. Là, la météo d’une part et la pente des montagnes avoisinantes d’autre part m’ont fait faire plus de kms en camping-car qu’à vélo.
Ce qui m’aurait valu les foudres du Maire de Grenoble, ennemi à la fois du vélo dit de course et des voitures qui vont souvent avec. C’est ainsi qu’il a banni l’épreuve du « Dauphiné Libéré », pourtant issu de sa ville. Et décidé qu’il s’opposait aussi à la venue du « Tour de France ».
Installé dans son fauteuil pour 6 ans, il peut assumer ses idées sans état d’âme. Ce n’est pas le cas de notre malheureux Président, prêt à beaucoup pour quelques points d’audience. Frustré de l’échec des bleus à l’Euro-foot, il se serait bien compromis avec le bazar du Tour, si un français avait gagné. Manqué pour cette année !
A ce propos, ne peut-on pas se poser la question des fabricants d’audience que sont les journalistes ? En effet, ils nous parlent chaque jour du match Sarkozy-Hollande, alors que 80% des français ne veulent ni l’un ni l’autre. En termes d’audience, il est vrai que ce match a plus d’allure qu’un match éventuel Guaino-Hamon.
Aussi loin du peuple que les élites qu’ils fréquentent, ils ne voient même pas qu’ils déglinguent leurs champions en racontant leurs « exploits ». Par exemple, le coût de la reprise d’un bureau pour un patron de syndicat. Ou en révélant le salaire du coiffeur du Président aussi élevé que celui d’un ministre.
Dans ce registre, attendons-nous au pire. On pourrait imaginer le nouveau ministre des affaires étrangères de Grande-Bretagne, Boris Johnson, « qui prend bien la lumière », comme disent les journalistes, habillé comme l’as de pique, atterrissant en parapente pour une réunion dans les jardins de l’Elysée. Le compte-rendu du contenu prendrait quelques lignes, mais quelle image !
Je vous avais un peu laissé tomber une petite semaine pour chercher le frais en altitude. Là, la météo d’une part et la pente des montagnes avoisinantes d’autre part m’ont fait faire plus de kms en camping-car qu’à vélo.
Ce qui m’aurait valu les foudres du Maire de Grenoble, ennemi à la fois du vélo dit de course et des voitures qui vont souvent avec. C’est ainsi qu’il a banni l’épreuve du « Dauphiné Libéré », pourtant issu de sa ville. Et décidé qu’il s’opposait aussi à la venue du « Tour de France ».
Installé dans son fauteuil pour 6 ans, il peut assumer ses idées sans état d’âme. Ce n’est pas le cas de notre malheureux Président, prêt à beaucoup pour quelques points d’audience. Frustré de l’échec des bleus à l’Euro-foot, il se serait bien compromis avec le bazar du Tour, si un français avait gagné. Manqué pour cette année !
A ce propos, ne peut-on pas se poser la question des fabricants d’audience que sont les journalistes ? En effet, ils nous parlent chaque jour du match Sarkozy-Hollande, alors que 80% des français ne veulent ni l’un ni l’autre. En termes d’audience, il est vrai que ce match a plus d’allure qu’un match éventuel Guaino-Hamon.
Aussi loin du peuple que les élites qu’ils fréquentent, ils ne voient même pas qu’ils déglinguent leurs champions en racontant leurs « exploits ». Par exemple, le coût de la reprise d’un bureau pour un patron de syndicat. Ou en révélant le salaire du coiffeur du Président aussi élevé que celui d’un ministre.
Dans ce registre, attendons-nous au pire. On pourrait imaginer le nouveau ministre des affaires étrangères de Grande-Bretagne, Boris Johnson, « qui prend bien la lumière », comme disent les journalistes, habillé comme l’as de pique, atterrissant en parapente pour une réunion dans les jardins de l’Elysée. Le compte-rendu du contenu prendrait quelques lignes, mais quelle image !
14:36 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
05/07/2016
Brexit bis
La nouvelle ne m’avait pas échappé, mais il m’a bien fallu 15 jours pour m’en remettre : la Grande-Bretagne nous quitte. Certes, pas moi personnellement, mais se réfugiant dans son île-donjon, elle coupe les ponts, les tunnels, avec ces mangeurs de grenouilles et tous ces gens bizarres du Continent qui ne parlent même pas anglais.
Les européens, choqués de cette subite demande de divorce, devraient se dire que les anglais ont quelques bonnes raisons de prendre leurs distances par rapport à une bureaucratie tatillonne et si loin des demandes et des espoirs des peuples qui la nourrissent.
Ce qui a nourri, bien sûr, les populistes s’emparant facilement d’excès évidents. Quitte à biaiser la démonstration comme Boris Johnson attribuant à l’Europe un diktat sur la courbure des bananes. Dommage que les anglais n’aient pas perçu que cet histrion visait, à travers cette consultation, juste à piquer la place du 1er ministre.
Ce retrait nous procure aussi quelques avantages. A part le fait que nous devrons payer plus cher notre future Roll-Royce, c’en sera fait des conquêtes. Comme l’avait été la langue. Nos ex-amis, d’ailleurs assez confus de leur choix, ne pourront plus nous imposer leur « haggis » ou leur bœuf bouilli à la sauce à la menthe.
D’une monnaie dévaluée, ils ne pourront plus acheter des mercenaires aux 4 coins de l’Europe pour étaler aux yeux du monde leurs flamboyantes équipes de foot. A propos de foot justement. On se demandait si le fameux fair-play britannique avait disparu. Et bien non : leur équipe, en toute solidarité avec les votants du Brexit, a décidé de quitter l’Euro de foot. C’est la modestissime équipe d’Islande qui leur a montré la porte de sortie. Isn’t it ?
09:16 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
01/06/2016
Mais quel Monde!
Au risque de radoter je redis que nous vivons dans un monde de brutes. Figurez-vous qu’on nous a agressés ! Certes pas physiquement, mais de façon tortueuse : on nous a volé 2 enjoliveurs de notre voiture.
Et nous étions visés personnellement puisque notre voiture était chez nous à 2 pas du parking du stade. L’endroit où se commettent les délits habituellement. Délits, encore un adjectif qui date de mon âge, pour les emballages de bière (et les bouteilles, cassées si possible), les échanges de drogue, et les vols bien sûr.
J’ai dit enjoliveurs parce que c’est le terme technique, mais il faut reconnaitre qu’ils n’enjolivent pas tellement. Bien sûr, si je pouvais m’étaler dans le luxe d’une Porche Cayenne, je n’aurais pas besoin d’enjoliver. Mais ma 307 de 11 ans pouvait encore se hausser du col avec ses enjoliveurs.
Les brutes, j’y reviens. Car en pareil cas, une bonne partie de nos concitoyens s’en iraient tout simplement en voler 2 autres en remplacement. Que voulez- vous, on ne se refait pas. Nous avons aussitôt voulu acheter nos 2 manquants. D’abord sur « le Bon Coin », l’icône des affaires. Aujourd’hui, on l’attend encore, la bonne affaire.
Je me trouvais à réfléchir sur une plaque noire de goudron calciné, trace d’une voiture brulée. Et de me dire : finalement nous avons eu de la chance puisque notre vielle 307 n’a pas subi ce sort. J’oubliais : ce n’est pas l’époque. Dans ce monde de brutes, c’est le soir du réveillon qu’on fête le nouvel an en brulant les voitures.
09:12 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)