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09/03/2016

pour une fois : mon petit cours de science politique

On sent nos français tout affolés de voir l’avance prise par Donald Trump dans les primaires américaines. Et prêts à couvrir de leurs voix, toutes virtuelles, son adversaire Hillary Clinton. Comme ils avaient cédé, en leur temps, à une sorte d’Obamamania. Mais ainsi que je le rappelais alors, ce sont les américains qui votent et pas nous. Et s’ils veulent se doter d’un histrion démagogue, libres à eux.

D’autant qu’en matière de primaires, nous ne sommes pas les plus qualifiés pour donner des leçons. Les dernières à gauche nous avaient servi un Hollande dont une bonne part des suffrages tenait au simplissime slogan : « tout sauf Sarkozy ». Quant à celles de droite qui se mijotent, s’il est vrai que Juppé a réservé plus d’un million d’euros pour celles-ci, on voit que ce n’est pas cette fois qu’on élira un ouvrier président de la république. Avec cet enfant abâtardi de la démocratie qu’est notre suffrage, il ne risque même pas d’être ministre ou même député.

Que faire alors ? Sûrement pas se réfugier dans l’abstention. Pas plus que lancer des incantations vers une 6ème république. On voit mal en effet nos députés et sénateurs aller joyeusement vers cette transformation !

Il y aurait peut-être une idée. Si l’Education Nationale, au lieu de chipoter des programmes sur l’accent circonflexe, cherchait à donner à l’élève un paquetage de citoyen réfléchi, éduqué. Certes cela ne leur donnerait pas de ce fait l’accès à la députation. Mais ils pourraient exercer une vigilance attentive auprès de nos élus pour les tacler dès qu’ils dérapent ou ne vont pas dans le sens réclamé par le peuple. Tellement soucieux de leur réélection, ceux-ci auraient la tentation d’y correspondre.

Ce serait vraiment paradoxal qu’on emprunte pour une fois aux arabes le meilleur des  recettes de leurs « printemps ». 

  

09:37 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

02/03/2016

"j'ai pas vu le temps passer"

L’arthrose, et pour ce qui m’en reste, les cheveux blancs m’ont rangé chez les seniors inexorablement. Et fait classer par quelques-uns, qui le deviendront aussi, « vieux con ». Ce parallèle assez habituel est une vilaine commodité parce que des vrais, et l’exemple des dernières élections le montre, on n’en trouve pas plus chez les vieux que dans  les autres échantillons.

C’est vrai qu’il peut y avoir dans cette population quelques specimen atteints d’un « jeunisme » outrancier. Des mamies défilant, jupette ultra courte, sur des haut-talons extravagants. Des papys, crinière rajeunie de teinture, chemise ouverte sur un poitrail velu, à faire pâlir un bonobo. Et les bonobos, ça parle !

D’autres détracteurs nous imaginent  libérés du travail, seulement occupés à se faire dorer sur la plage. Erreur encore ! Les anciens trouvent qu’ils ont assez de rides comme ça pour ne pas s’en créer davantage. Et, assez sages pour écouter leur médecin, ne courent pas après le mélanome.

Libérés du travail, on a tout notre temps pour récupérer des soucis. Sur un mode dépassé, on dit merci et au revoir, on ne grille pas les feux rouges, et on se préoccupe des autres, y compris de notre large parentèle. Parmi celle-ci, suffisamment adultes pour ne pas confondre l’empathie avec la tutelle, les enfants et petits-enfants tâchent d’assumer eux-mêmes la plupart de leurs difficultés.

C’est pourquoi, « bien vieux au soir à la chandelle », on peut profiter du  présent dans la foulée d’une vie bien remplie. Pour conforter notre sérénité, sorte de cerise sur le gâteau, on  peut fréquenter à loisir les Spinoza, André, Lenoir, Gibran, chantres, pas seulement du bonheur, de « la puissance de la joie ».

 

11:16 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

25/02/2016

Pas si bêtes

Mon environnement familial plutôt cattophile trouve que mon amour des chats est tiède. C’est une méprise, car de tous les 2 ou 4 pattes qui m’entourent, le chat est celui  que je supporte le mieux. Cette bête passe beaucoup de temps à dormir et d’un naturel indépendant se plait davantage dehors que dans mes jambes.

Je n’en dirai pas autant des chiens. Outre qu’ils sont mes ennemis préférés à vélo, ils se font une vraie émulation dans leurs concerts d’aboiements poursuivis jusqu’à la nuit. Ils sont aussi familiers d’une variante de Petit poucet odorant en parsemant leurs itinéraires de leurs déjections, itinéraires qui sont aussi les notres.

La bête à la mode c’est le cheval. Fier animal certes, mais qui fonctionne comme le chien. C’est sur mes sentiers de randonnée à VTT qu’il répand avec application son crottin. Lequel se fait sentir, on peut le dire, largement et longtemps.

Je pourrais en avoir fini de ma liste de détestation animale mais les princes des Emirats viennent de m’obliger à la compléter. Connaissez-vous le « Abou Dhabi Falcon Hospital » ? Cet hôpital réservé aux faucons est doté des instruments technologiques les plus avancés, à faire pâlir un de nos CHU. Comme le caprice des seigneurs locaux n’a pas de prix, les soins sont gratuits !

Quand on pleure la misère dans un de nos établissements, on pourrait se dire que la « secu » ne nous prend pas pour des faucons mais un peu pour des vrais !

14:36 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)