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27/04/2016

"les hommes c'est comme les chiens, il faut alterner le sucre et la baffe"

Par ces temps où la démocratie participative a le vent en poupe, adhérant au « Collectif Cyclo » de ma commune, je croyais faire entendre aux élus les préoccupations des cyclistes citoyens.

Las ! la réunion, même assis et tard le soir plutôt que debout la nuit, pointe peu d’avancées et enregistre par contre une longue litanie des incivilités, ou plus, faites aux cyclistes et particulièrement par notre ennemie de toujours : la voiture.

Pour celle-ci l’agglomération avait frappé très fort : 30 km/H au 1er janvier. Soit les nouveaux conducteurs, héritiers de la déshérence de l’éducation nationale ne savent pas compter jusqu’à 30. Soit les anciens conducteurs ont la vue vraiment basse. Malgré les marquages au sol, la conduite aujourd’hui est comme avant le 1er janvier, c’est-à-dire n’importe comment.

Faute de la vigilance espérée pour les cyclistes, notre commune a montré une extrême sollicitude à l’égard des chiens en leur installant ces « canisettes » destinées à leurs crottes. On sait les propriétaires des toutous prompts à leur décerner un brevet d’intelligence.

Pour cela sans doute, ils s’attendent à ce que l’animal aille chercher le sac ad-hoc, y coule son bronze et le remette, dûment empaqueté, dans la poubelle. Bien sûr, il n’en est rien. Le maitre pourrait les contraindre à user de cet espace. Un crime de lèse-éthologie ! Et la surface de la canisette demeure d’une virginale blancheur.

Cette éducation canine du laissez faire amène les medors à vagabonder n’importe comment, notamment sur les pistes cyclables. Et sans laisse, ce reliquat honteux de l’esclavage canin. Plutôt que s’atteler aux mollets des cyclistes, avec le risque d’un coup de tatane dans le museau, ils préfèrent se jeter soudainement sous les roues, obtenant souvent la chute. Il faut bien leur décerner une certaine intelligence pour ce qui est de faire mal.

Avec la mollesse des autorités pour l’application des règles et la prolifération non contrôlée des chiens sur les voies, notre Collectif n’est pas prêt de mettre un point final à sa litanie des malfaisances.

09:16 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

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