12/12/2023
Une pause s'impose
J’ai décidé une pause. Devant la masse d’évènements qui se préparent, mon grand écran, mes grosses touches de clavier qui s’assemblent sous mes gros doigts, je ne pourrai pas suivre. La pause s’impose.
Je souhaite quand même à tous une fin d’année sereine, pleine de joies picorées au fil des journées.
En jurassien courant : à la revoyure !
17:10 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
06/12/2023
Heureuses rencontres
Si Esope revenait parmi nous la pire et la meilleure des choses ne serait plus la langue mais le téléphone portable. C’est par lui en effet que se déversent les infos horripilantes de guerre, de complots ,de dérives de dictateurs qui ennuagent sérieusement notre horizon.
Pour supporter tout cela, c’est aussi lui qui fournit les achats de pilules, de sachets de poudre, les cigarettes et l’adresse des soirées festives où on aura de l’alcool..
Je ne suis pas spécialement vertueux et les misères qui ont jalonné mon parcours sont dans la moyenne. J’ai seulement eu la chance de faire des rencontres heureuses pour maintenir une certaine sérénité...
Celle de Bernard, ancien policier, lecteur assidu du Figaro, ne coulait pas de source. Elle a eu lieu en révélant, avec Yvette de vrais amis. Qui sonnent à la porte ! « on vient vous faire gouter notre tarte » ou bien : « on a ramené du champagne de Reims, « on vous invite à trinquer avec nous ». Bernard m’a surtout initié à l’ASTA où à pied, à ski, à vélo, on a fait, et fait encore, de multiples randonnées avec des copains merveilleux.
A vélo avec mon fils, on a fait des centaines de rencontres et spécialement en Mongolie. Celle que je retiens c’est une cabane en planches parmi 2 autres. Pas de yourtes ici, donc des sédentaires. On nous a fait entrer dans le « salon ». Manifestement ils n’ont jamais vu un non-mongol. Devant les objets, feutres évidemment, sachets de café en poudre, échantillons de crème de beauté, étalés pour eux, ils veulent savoir d’où l’on vient.. C’est plus loin que la Russie, mais la France, ils ne connaissent pas, ni même Paris. Un de nous a l’idée de mimer le coup de boule de Zidane. Eclair de joie ! on vient du pays de Zidane
Ne pas oublier le copain Georges. Au début, pas copain mais celui dont je défends l’embauche par rapport à d’autres. Il se révèle très vite dans l’animation de ce petit C.E. d’ »un petit établissement¨ Il organise des tournois de tennis de table, emmène les employés au footing le soir et met quasiment l’usine ç vélo. Avec son club de Claix, je connaitrai le B.R.A. et Grenoble-Nice et serai initié, dans nos raids d’avant-boulot, à des spécimens de langage cycliste, dont « passer la bosse en fumant la pipe parce qu’on a salé la soupe » (pour nous, ni l’un, ni l’autre bien sûr)
Avec mon épouse, c’est d’abord une rencontre puisque c’est elle qui lance le 1er ballon d’essai et j’ai répondu présent heureusement. Je découvre aujourd’hui que dans toutes ces décades, on n’a jamais eu de disputes avec cris et injures. Chacun fait la part qu’il peut faire sans compter les points ay boulier. Mon épouse en aurait trop depuis qu’à ses activités elle ajouts celle d’aidant pour son chéri handicapé. Les amoureux ne savent pas faire les additions. Mon épouse : la plus belle rencontre de ma vie..
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30/11/2023
"Noir c'est noir"
Lorsque je travaillais le dernier jour de la semaine s’appelait le vendredi. Dans la perspective du week-end qui commençait seulement le samedi j’avoue que je me laissais aller parfois à un apéro avec whisky. Acheté dans nos simples galeries marchandes, le Vercors n’ayant pas encore francisé ce breuvage.
Nos voisins anglais se sont repelotonnés sue leur île après le Brexit qui ne leur a pas apporté les immenses vagues d’euphorie espérée. Mais ils ne sont pas rancuniers. Ils ont été récupérer le ministre auteur du funeste référendum et en nt fait le ministre des affaires étrangères. Of course ! En se retirant sur leur ile ils ont laissé quelques traces de leur passage, dont le vocabulaire. Et le vendredi est devenu Friday. Ce qui ne serait pas insurmontable. On a déjà la week-ens et le burn-out.
Sauf que les américains qui nous avaient déjà fourgué la guerre en Irak, les rodomontades de Trump et Halloween ont réussi à nous refiler leur friday. Mais le leur est noir : Black Friday. Une grande dégoulinade commerciale où les commerçants font semblant de céder à bil prix plein d’articles offerts à notre convoitise.
Sauf erreur de traduction Friday représente un seul jour. En réalité la grande débandade dure une semaine pleine, précédée d’une semaine de promos, d(offres étonnantes et suivie d’une autre pour afficher les résultats. Pendant ce temps-là on oublie Gaza, l’Ukraine et ces choses désagréables.
Me souvenant de la tante Betty qui disait : « les commerçants sont tous des voleurs », je m’interroge sur les remises délirantes. Sachant qu’on ne doit pas vendre à perte, à -70%, quelle marge reste-t-il ? Et quelle marge les autres joues A moins qu’ils ne nous escagnasent toute l’année pour qu’on se jette goulument ce jour (cette semaine) sur des produits à prix normal. Ah, les fieffés coquins du marketing :
Après tout, c’est nous les consommateurs qui leur tendons es bras. Je sais vaguement que ce T-shirt à 8 eurosest fabriqué par des ouvrières aux salaires misérables mais j’achète quand même. Je ne le mettrai qu’une fois, mon armoire en est pleine. Et là dans cette folle semaine, je ne peux pas le laisser passer : il est à -30% !
Je ne suis pas un gogo de la dernière averse, le Friday, black ou coloré ne m’aura pas et je vais reprendre mes rythmes habituels. En fêtant la fin de semaine même si les 2 jours de week-end ne sont pas forcément de tout repos pour les retraités. Et je dégusterai un apéro peut-être au whisky mais alors du Versors. Je vais me payer ce magazine de sport et santé que j’achetais quand je pratiquais l’un et que j’avais l’autre assez bonne. Je vais l’acheter ce funeste vendredi sans aucune remise ? Ce sera mon acte de résistance à cette incursion du pire mauvais gout des américains !
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