Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/06/2025

"Un drôle de paroissien"

Je me présente depuis toujours en tant que jurassien et en réalité je suis né dans le petit village de Billey aux marches de la Bourgogne où j’ai vécu mes 1ères années. Je suis  en fait un migrant dans le Jura. Mais je me suis intégré et déjà avec la langue et ses subtilités. Je me sens souvent « attigé » et du coup mes capacités sont « à l’abade »         

Je ne pense pas que ce soit du à ces origines, encore qu’on m’ait parfois demandé ce qu’était ce Billey inconnu, mais depuis longtemps je suis en froid avec l’administration. Aujourd’hui, bien sûr, tout se fait « en ligne ». Et les logiciels de ladite ont la capacité de nous faire tourner en bourrique en refusant ce qu’ils promettent. Reste à aller faire la queue dehors par les froidures inédites des nouveaux mois de mai en compagnie de pauvres hères pas plus heureux que nous.

Quoi qu’il en soit je suis un jurassien parfaitement  intégré. Outre la langue déjà citée, je me sens en grande proximité avec les Montbéliardes de « Vingt Dieux » je pratique quotidiennement le Comté, parfois le Vin Jaune. Encore que sur ce dernier point, mon épouse jurassienne « de souche » ait un palais plus affiné que le mien. J’essaie en tous cas d’être un bon élève.

J’aurais gardé de cette origine d’adoption le dur au mal, et au froid, Rodé par le lever à 5H15 pour le « décrassage » dans la cour quoi que dise le thermomètre. Requinqué de la nourriture chiche d’après-guerre par des tartines de sel ou de moutarde, seuls ingrédients d’accès relativement libre. Avec une belle surprise pour l’arrivée en 4ème : café au lait au petit déjeuner, seulement le dimanche.

Une constitution cimentée aux spécialités jurassiennes ne peut pas lutter contre les atteintes de l’âge. Mais je vis dans cette région de Grenoble, adossée à un plateau calcaire semblable au Jura, site de ski de fond et de vélo. Je ne changerais pas cette adresse pour Paris où par exemple fêter un match de foot consiste à brûler des voitures et à casser des abris-bus et les autres « supporters »

09:52 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

Écrire un commentaire