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06/12/2023

Heureuses rencontres

 Si Esope revenait parmi nous la pire et la meilleure des choses ne serait plus la langue mais le téléphone portable. C’est par lui  en effet que se déversent les infos horripilantes  de guerre, de complots ,de dérives de dictateurs qui ennuagent sérieusement notre  horizon.

Pour supporter tout cela, c’est aussi lui qui fournit les achats de pilules, de sachets de poudre, les cigarettes et l’adresse des soirées festives où on aura de l’alcool..

Je ne suis pas spécialement vertueux et les misères qui ont jalonné mon parcours sont dans la moyenne. J’ai seulement eu la chance  de faire des rencontres heureuses pour maintenir une certaine sérénité...

Celle de Bernard, ancien policier, lecteur assidu du Figaro, ne coulait pas de source. Elle a eu lieu en  révélant, avec Yvette  de vrais amis. Qui sonnent à la porte ! « on vient vous faire gouter notre tarte » ou bien : « on a ramené du champagne de Reims, « on vous invite à trinquer avec nous ». Bernard m’a surtout initié à l’ASTA où à pied, à ski, à vélo, on a fait, et fait encore, de multiples randonnées avec des copains merveilleux.

A vélo avec mon fils, on a fait des centaines de rencontres et spécialement en Mongolie. Celle que je retiens c’est une cabane en planches parmi 2 autres. Pas de yourtes ici, donc des sédentaires. On nous a fait entrer dans le « salon ». Manifestement ils n’ont jamais vu un non-mongol. Devant les objets, feutres évidemment, sachets de café en poudre, échantillons de crème de beauté, étalés pour  eux, ils veulent savoir d’où l’on vient.. C’est plus loin que la Russie, mais la France, ils ne connaissent pas, ni même Paris. Un de nous a l’idée de mimer le coup de boule de Zidane. Eclair de joie ! on vient du pays de Zidane 

Ne pas oublier le copain Georges. Au début, pas copain mais celui dont je défends l’embauche par rapport à d’autres. Il se révèle très vite  dans l’animation de ce petit C.E. d’ »un petit établissement¨ Il organise des tournois de tennis de table, emmène  les employés au footing le soir et met quasiment l’usine ç vélo. Avec son club de Claix, je connaitrai le B.R.A. et Grenoble-Nice et serai initié, dans nos raids d’avant-boulot, à des spécimens  de langage cycliste, dont «  passer la bosse en fumant la pipe parce qu’on a salé la soupe » (pour nous, ni l’un, ni l’autre bien sûr)

Avec mon épouse, c’est d’abord une rencontre puisque c’est elle qui lance le 1er ballon d’essai et j’ai répondu présent heureusement. Je découvre aujourd’hui que dans toutes ces décades, on n’a jamais eu de disputes avec cris et injures. Chacun fait la part qu’il peut faire sans compter les points ay boulier. Mon épouse en aurait trop depuis qu’à ses activités elle ajouts celle d’aidant pour son chéri handicapé. Les amoureux ne savent pas faire les additions. Mon épouse : la plus belle rencontre de ma vie..

 

 

18:33 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

30/11/2023

"Noir c'est noir"

 
   
   

 Lorsque je travaillais le dernier jour de la semaine s’appelait le vendredi. Dans la perspective du week-end qui commençait seulement le samedi j’avoue que je me laissais  aller parfois à un apéro avec whisky. Acheté dans nos simples galeries marchandes, le Vercors n’ayant pas encore francisé ce breuvage.

Nos voisins anglais se sont repelotonnés sue leur île après le Brexit qui ne leur a pas apporté les immenses vagues d’euphorie espérée. Mais ils ne sont pas rancuniers. Ils  ont été récupérer le ministre  auteur du funeste référendum et en nt fait le ministre des affaires étrangères. Of course ! En se retirant sur leur ile ils ont laissé quelques traces de leur passage, dont le vocabulaire. Et le vendredi est devenu Friday. Ce  qui ne serait pas insurmontable. On a déjà la week-ens et le burn-out.

Sauf que les américains qui nous avaient déjà fourgué la guerre en Irak, les rodomontades de Trump et Halloween ont réussi à nous refiler leur  friday. Mais le leur est noir : Black Friday. Une grande dégoulinade commerciale où les commerçants font semblant de céder à bil prix plein d’articles offerts à notre convoitise.

Sauf erreur de traduction  Friday représente un seul jour. En réalité la grande débandade dure une semaine pleine, précédée d’une semaine de promos, d(offres étonnantes et suivie d’une autre pour afficher les résultats. Pendant ce temps-là on oublie Gaza, l’Ukraine et ces choses désagréables.

Me souvenant de la tante Betty qui disait : «  les commerçants sont tous des voleurs », je m’interroge sur les remises délirantes.  Sachant qu’on ne doit pas vendre à perte, à -70%, quelle marge reste-t-il ? Et quelle marge les autres joues  A moins qu’ils ne nous escagnasent toute l’année pour qu’on se jette goulument ce jour (cette semaine) sur des produits à prix normal. Ah, les fieffés coquins du marketing :

Après tout, c’est nous les consommateurs qui leur tendons  es bras. Je sais vaguement que ce T-shirt à 8 eurosest fabriqué par des ouvrières aux salaires misérables mais j’achète quand même. Je ne le mettrai qu’une fois, mon armoire en est pleine. Et là dans cette folle semaine, je ne peux pas le laisser passer : il est à -30% !

Je ne suis pas un gogo de la dernière averse, le Friday, black ou coloré ne m’aura pas et je vais reprendre mes rythmes habituels. En fêtant la fin de semaine même si les 2 jours de week-end ne sont pas forcément de tout repos pour les retraités. Et je dégusterai un apéro  peut-être au whisky  mais alors du Versors. Je vais me payer ce magazine de sport et santé que j’achetais quand je pratiquais l’un et que j’avais l’autre assez bonne. Je vais l’acheter ce funeste vendredi sans aucune remise ? Ce sera mon acte de résistance à cette incursion du pire  mauvais gout  des américains !

21/11/2023

Ce monde où on vit parfois s'illumine

  • L’ai bien senti que de mes 2 derniers posts suintait un petit goût de ranci assez maussade. Je vais donc aujourd’hui adopter un ton badin  (enjoué, optimiste) pour positionner papy et ce qui l’entoure dans un post disons, débonnaire.
  • D’abord papy s’est requinqué. Réunissant  toutes ses forces, il a collaboré à l’éclaircissement du grenier. Même si sa participation faisait la part belle à l’ingestion des poussières de laine de verre. Du moins on sait pourquoi on tousse. Il a même attaqué la montagne de  papiers sous la forme d’un R.V avec la banque 10 fois remis.
  • Tout cela permis sans doute grâce aux nombreux V médicaux distillés au fil des mois. Médecins, une corporation souvent décriée mais capable d’exploits. Au- delà de mes petites misères, c’est par exemple cette chirurgienne qui va chercher des enfants en Afrique, les opère à Paris et les rend, guéris, à leurs parents. Un  autre chirurgien a pu introduire un instrument dans une artère du cerveau pour y trouver un caillot et le résorber.
  • Mais il n’y a pas que ceux qu’on cite dans les médias qui sont auteurs d’exploits. Tous les membres du corps médical réalisent chaque jour des prouesses pour des milliers de patients.  Tous les enseignants  façonnent  avec beaucoup de patience les futurs citoyens. Et aussi  la caissière, l’aide maternelle, le chauffeur de bus, la bénévole des Restos du cœur.––
  • Le retour du camion-prodigue n’entrainera ni festin, ni folles randonnées. Il reste qu’on peut les traiter par procuration. Ainsi, avec le fils ainé, j’ai pu découvrir la pratique du brunch, même si les cyclistes sont peu coutumiers d e la grasse matinée. Encore à vélo, on a pu gagner un aéroport newyorkais par une autoroute à 2 fois 6 voies.
  • Ma fille m’a appris qu’elle peut randonner jusqu’en Asie et que les turcs sont avenants, serviables et chaleureux même sous Erdogan. Notre autre fils nous a fait faire un petit tour de France avec ses domiciles successifs et découvrir les particularités du Sud. On y  capte  les cautions au départ d’un appart, on gère la circulation en s’inspirant des autos tamponneuses. Mais aussi qu’on peut bénéficier d’un déjeuner en terrasse avec vue sur la mer rien que pour soi.
  • Le garçon très obligeant qui me prodigue ses conseils me suggère d’échanger mes activités intellectuelles, réduites en dentelle, en d’autres plus manuelles. C’est le moment de réveiller une vocation contrariée : la menuiserie.. On ne m’a pas payé un stage de menuiserie pour mon anniversaire, et on a bien fait, mes sens émoussés en auraient dilué la substance. Mais à côté de la reconstruction de portes d’armoires, j’ai construit un camion-jouet en bois récupéré assez réussi.. Après mes enfants, il a connu les fesses, éventuellement matelassées de couches, de bien d’autres. Un talent à réanimer.
  • Avec des docteurs proches et compétents, avec des aventures à vivre en replay, avec des scies retrouvées, des clous et des marteaux ç se taper modérément sur les doigts n’est-ce pas une nouvelle vie pleine de surprises qui m(attend ?
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16:53 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)