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20/12/2025

De Profondis pour des innocentes immollées

Quelle drôle de façon a la vache de revenir dans l’actualité. On peut compter sur les agriculteurs pour dire dans leur langage rugueux la détresse de ceux qui  voient immolées les vaches malades, celles qui pourraient transmettre ce fichu virus venu de je ne  sais où.

C’est un animal pourtant résistant. Il est même la référence dans cette qualité. Si j’enrage sur cette vis qui résiste et ne veut pas se laisser dévisser, je jette le tournevis en criant : « Ah, la vache » !

De ses autres qualités, il faut noter une grande capacité d’adaptation. Souvenons-nous de cette Margueritte accompagnant les divers déboires d’un prisonnier essayant de s’échapper d’Allemagne en jouant sa propre partition. Surtout quand c’est Fernandel qui tient le licou et le seau trompeur.

Au-delà de cela convenons que ces chères ruminantes affichent  une certaine  beauté. Nos montbéliardes se poussent un  peu de la corne avec leur robe tâchetée de roux. Mais les vedettes sont incontestablement les Aubrac avec leurs yeux séducteurs. On a même pu voir dans les pâtures autour de Nasbinals un amoureux posant sur le museau d’une locale un baiser.

C’est là qu’il faut saluer les vaches au naturel, c’est-à-dire une vache avec des cornes. Je ne sais pas de quelle mauvaise raison vient cette habitude de priver les vaches de cet attribut. Bientôt les seules représentantes à cornes seront ces vachettes qu’on lâche dans les rues lors de ferias pour permettre à quelques téméraires de courir pour ne pas être encornés. A leurs risques et périls parfois advenus.

Tellement plus utiles, celles qui permettent aux seins trop économes de compléter la ration de lait nécessaire. Autrefois dans nos campagnes, avant l’invasion de Nestlé et consorts, les bébés buvaient le lait de la ferme sans se préoccuper du 2ième ou du 4ième âge et faisaient de rudes paysans ou de fiers ouvriers.

A moi qui doute de l’intelligence ou des émotions des bêtes, la vache m’offre un sérieux démenti. Il suffit d’entendre, lorsqu’on élimine un troupeau, la survivante pousser des « meuh » déchirants. Surtout je suis d’un pays où on aime « La vache qui rit »

 

17:29 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)

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