13/05/2014
"Trente millions d'amis"
L'écologie a tendance à se confondre avec la défense du milieu naturel, C'est oublier qu'elle est aussi défense des êtres qui composent ce milieu, des humains donc et des animaux, Ce que nous rappellent avec force les végétariens, refusant de manger de la viande, C'est vrai qu' Obélix avalant ses sangliers, même s'il nous fait sourire, donne l'image d'un vrai sauvage, Adjectif dont on a tôt fait de décorer tous les « viandards »,
Comme souvent chez les écolos, on a des puristes qui ne veulent pas en rester là, Ce sont les militants, par exemple de la Fondation Bardot, qui souhaitent interdire la présentation d'animaux dans les cirques, En argumentant que ces bêtes sont maltraitées et laissées dans des cages trop petites, ce qui n'est pas « naturel » ! Une militante revendiquant qu'on apprenne le respect des bêtes à l'école et donc de les renvoyer dans la nature, (sans braconniers ! )
Elle fait silence par contre sur ces malheureux chiens que les habitants d'immeubles ont la manie d'intégrer, Et selon une loi peu explicable, avec une taille d'autant plus importante que l'appartement est petit, Ils ne sont pas forcément maltraités, mais pour l'espace, on peut discuter,
On n'entend pas davantage ces bonnes âmes se lamenter quand ce sont des humains, des enfants, qui doivent se partager des m² restreints, au risque d'une maltraitance quasi obligée,
Voici que pour épargner les grosses bêtes, devenues insuffisantes et donc chères, d'autres militantes proposent de se mettre aux insectes, Je ne sais pas si un insecte jeté vivant dans l'huile bouillante souffre moins qu'un lion en cage, Ce que je sais, c'est qu'un gamin à qui on propose ce menu aura tendance à faire « beurk » ! On propose donc aussi qu'on apprenne dès l'école à ne pas faire le dégoûté,
Heureusement que les élèves disposent maintenant d'une matinée supplémentaire : ils auront du temps pour résoudre l'épineuse équation concernant les animaux : protéger ou manger,
Bien sûr, ils auront encore moins de temps pour résoudre la complexité de l'orthographe !
09:32 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
04/05/2014
A mes vieilles amies
Dans mon club sportif de retraités, j’avais à peine remarqué que j’étais environné de femmes (l’âge de la séduction passé sans doute). Puis, par hasard, vint à mon esprit que notre association comptait 75 % de femmes. Une telle importance interpelle : pourquoi sont-elles là ? La réponse évidente ici : elles viennent pratiquer l’activité sportive qui leur va, offerte par l’association.
Ce qui induit une autre question : qui sont-elles ? Même si la culture de l’association fait silence sur la vie privée, on devine à certaines réponses, à certains silences, qu’une grande partie d’entre elles sont des femmes seules.
Et cette solitude peut provenir du divorce. Même si ces femmes sont nées et se sont mariées dans la 1ère moitié du XX ième siècle, elles n’ont pas échappé à ce souci dont quelques haussements d’épaule, quelques soupirs indiquent que la blessure est encore vivace.
L’autre cause de solitude n’est pas plus souriante. Les femmes paient, semble-t-il, leur avantage de vivre plus longtemps par la tristesse de voir disparaître leur compagnon. Des veuves qui pratiquent leur sport avec la détermination de tout un chacun. Mais on sent quelquefois qu’à la fin de la séance, le retour vers la maison ne déclenche pas une joie excessive.
On peut comprendre ! La solitude ne dispense pas des obligations communes, administratives par exemple. Et les préposées, derrière les guichets avec leurs propres soucis, ne se préoccupent pas du statut des « usagers » pour mettre de l’émollient dans les formulaires.
Même souci quand, à la maison, des bras masculins seraient bienvenus pour des travaux un peu rudes ou des dépannages difficiles.
Réfléchissant à cela, je me promettais de côtoyer dorénavant ces dames en apportant quelque tendresse (dénuée d’arrières pensées à mon âge). Mais plutôt de proposer mon aide lorsque des bras « virils » pourraient être sollicités.
09:00 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
27/04/2014
Lettre ouverte au nouveau Maire de Grenoble
Monsieur le Maire
Ma lettre a beau être ouverte, ce n'est pas une garantie qu'elle soit lue mais, tel le désespéré qui n'a plus d'espoir que dans sa bouteille jetée à la mer, je jette ce mot aux 4 vents du web avec l'espoir qu'on le trouve,
Et d'abord je salue ce que tout le monde qualifie d'exploit : un écolo maire d'une ville de plus de 100 000 habitants, Un exploit tel que vous, écolo certifié, vous aurez au moins à cœur de prendre enfin en considération quelques préoccupations écologistes,
Et parmi celles-ci dans votre ville le souci du vélo, Je vous sais adepte de ce moyen de transport depuis qu'on a publié, vous à vélo, cette agression dont vous avez été victime durant la campagne, Fort d'un taux très honorable de pistes cyclables à Grenoble, qu'on cite partout, vous pourriez en quelque sorte vous endormir sur vos lauriers, Et bien non ! Il reste beaucoup à faire,
Pourquoi par exemple, dès que des travaux intéressent la voirie, c'est sur la piste-vélo qu'on entrepose les tas de graviers, la bétonneuse et divers outils, Pourquoi, la voie étant impraticable, le cycliste devra se casser le nez dessus, faute pour celle-ci d'avoir été signalée auparavant, Et pourquoi ne pas indiquer un autre cheminement comme on le fait pour les autos,
Rêvons même! Pourquoi ne pas aménager les bandes cyclables en remplaçant la peinture par des éléments en ciment et les transformer ainsi en vraies pistes cyclables en site propre,
Cycliste, vous savez tout cela, Justement, vous savez tous ces arguments spécieux qu'on nous oppose pour ne rien faire du style « pour la voirie, voyez avec la Métro ! », Après votre élection, vous devriez pouvoir vous faire entendre à la Métro,
J'espère même, sachant que notre pays est loin de la culture vélo hollandaise ou allemande, que vous agissiez pour nous rapprocher d'un tel but, Que je puisse cesser de raconter que, dans mes périples à vélo, j'étais plus à l'aise sur des routes canadiennes ou même tchèques que sur nos routes françaises,
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Maire, mes félicitations anticipées pour ce que vous ne manquerez pas de réaliser dans ce sens, éminemment écologique,
Un pratiquant cycliste de l'agglomération,
17:27 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)