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12/04/2025

En ski de fond pas de bataille des Anciens et des Modernes

Je n’en  finis pas avec mon club de retraités. La semaine dernière c’était le vélo et celle-ci avec le ski de fond. Sous la forme du traditionnel déjeuner   réunissant les skieurs qui ont fini leur saison et ceux qui n’ont plus les jambes pour la faire. C’est à ce dernier titre que j’y étais.

Avec un peu d’humour ces gens très mûrs étaient invités à l’Auberge de Jeunesse de Grenoble. Là, on est tout de suite ébahis de l’ampleur des installations, de grandes salles, un patio ouvrant sur un jardin arboré.  Dans une de ces salles justement on nous a servi un repas de sportifs gouteux et abondant. Même s’ils n’ont pas droit à ce genre de menu, les routards qui s’arrêtent ici doivent être ravis de cet accueil.

Dès le regroupement à la salle à manger, il apparait que les anciens sont presque aussi nombreux que les actifs et ça interroge. Comme on le dit d’un parti en déconfiture, on se perd  en conjectures sur le rétrécissement des skieurs. Les nouveaux retraités sont trop en forme pour rallier un club de vieux retraités. Dans le climat d’individualisme, on n’a plus envie de se « soumettre » à une organisation, à un animateur, à des règles.

Ma place à table était stratégique. Dans l’oreille gauche parvenaient les échos venant des actifs. La droite entendait les propos des anciens. Chez ceux qui venaient de clore une saison active, on était déjà plein de projets. Il y a longtemps qu’on n’est pas allés dans les Vosges. Et si on faisait un séjour en Slovénie. De ce même côté, il y avait le jeune étudiant normand un peu effacé qu’on avait souvent à diner au temps de ses études. Nouveau retraité, il est plein de dynamisme, gère les photos, tient le blog, semble indispensable. 

Du côté de l’oreille droite, on était plutôt dans le passé et les souvenirs que les photos projetées faisaient surgir. Tu t’souviens aux Saisies, tu t’souviens du séjour de Bessans. En face de moi, ce Jean qui m’a vanté pendant 10 ans la supériorité de la caravane sur le camping-car. Il l’a vendue sa merveille. Moi aussi le camping-car ; c’est donc match nul. Il restait à mélanger nos mélancolies à chacun des sites où il allait avec sa maison à roulettes et moi avec la mienne à moteur.


C’est dit. On ne va pas rester sur la mélancolie et rêver à nouveau de projets. Il y a des gites, des B and B et encore beaucoup de moyens pour les joindre  Cela prouve, selon une fameuse expression de Georges, qui en  avait un large catalogue et qui malheureusement n’en servira plus, qu’anciens sûrement, on n’est pas prêt « de lever les galoches ».

11:11 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (1)

05/04/2025

Il est comment votre "deux-roues" ?

J’ai pu enfin réaliser cette 1ere sortie vélo avec le club par un soleil éclatant mâtiné de bon vent. C’est toujours un plaisir de participer à ce ballet de mollets pas trop fluets tombant en cadence sur les pédales. Les co-équipières, très majoritaires avec seulement 3 hommes dans le groupe, ne semblent pas avoir tellement fréquenté les salons de beauté mais ont beaucoup pédalé. Ce qui leur assure une silhouette plutôt élégante.

Ce qui est peu par rapport à ce qu’elle cache. Je me souviens de mon ami Nicholas qui avait pris l’expression « sexe faible » dans son acception étroite et s’était fait enfumer dans le Col des Deux par 2 cyclotes qu’il n’avait pas pu suivre. Mes co-équipières du jour ont avalé ce qu’on nomme en langage cycliste un méchant « coup de cul » avec désinvolture. En ajoutant une petite provocation à l’adresse des hommes qui tâchaient de retrouver leur souffle  en  parvenant au sommet en devisant comme au salon.

Il n’est pas demandé un brevet es charité pour être cycliste. Mais quand une crevaison affecte un cyclo c’est aussitôt un essaim de bonnes volontés qui s’abat sur le malchanceux. L’un sort une chambre à air, l’autre une pompe, encore un autre la clé de 8 pour remettre en selle le pauvre cycliste.  La confrérie des cyclos semble produire une empathie naturelle chez ses membres. Il est rare qu’un vélo couché dans un fossé ne produise pas l’arrêt d’un cuclo compatissant.

Parti dans la simple relation d’une sortie, je m’aperçois que je fais une vraie apologie du vélo. Pour moi en tous cas il le mérite. C’était mon seul véhicule dans mes années dijonnaises. Je courrais de Psycho à la fac de Droit et plus vite encore comme pion vers mes élèves. Moins utilitaire ensuite sauf les voyages vers le boulot, il a été le moyen des vacances, des découvertes de la France et de nombreux pays. Avec le plaisir de constater que le vélo est un bon passeport pour entrer en  contact avec les gens, peut-être surtout quand la langue est impossible.

C’est dire que je l’enfourcherai aussi longtemps que possible. Avant qu’un  jour,  pas forcément obligé,  je doive faire corps avec 2 roues encadrant un fauteuil. Dans une récupération post-opératoire j’ai utilisé ce mode de propulsion. Sans pédales et sans guidon ce n’est pas du tout commode        

16:02 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (1)

29/03/2025

Il ne faut point juger les gens sur leur apparence (La Fontaine)

Cette semaine nous rencontrions pour la 1ière fois notre notaire. Dans ces Offices on respire un  parfum de bois de cercueil qui n’incite pas à la galéjade. En entendant nos âges, la maitresse des lieux, sans idée de flatterie commerciale, a trouvé que nous avions bonne allure. Autrement dit, l’enveloppe cachait assez bien le contenu.

Nous venions d’entrer sans le vouloir dans le monde de l’apparence. Nous sommes proches de 2 femmes, l’une va vers 80 ans, l’autre les a largement dépassés et pour les 2 dans une chevelure brune on ne voit aucun cheveu blanc. Ce qui signale d’habitude la jeunesse. On les connait suffisamment pour dira simplement  qu’elles ne sont  plus dans l’allégresse de leurs 20 ans.

Cette particularité capillaire peut apparaitre comme un privilège surtout aux yeux de ceux qui découvrent un matin avec horreur le 1er cheveu blanc. Et on va s’empresser de masquer l’intrus sous une teinture discrète. Une discrétion qui s’efface au fur et à mesure qu’on s’aperçoit, homme ou femme,  qu’on peut obtenir ainsi ce qu’on pense une plus belle apparence. J’ai rencontré ainsi une chevelure rouge sang, une autre dans une sorte de vert de gris qui  évoquait la rouille des toits en cuivre.

Une fois engagés dans la spirale de l’apparence, on va « améliorer » la silhouette de la tête aux ongles des orteils.  Ce  sera l’affaire de coachs qui ont la recette pour enlever là, en remettre là. Ne voit-on pas fleurir dans nos villes des salons de beauté lus nombreux que les boulangeries. Pas besoin de rappeler les heures de vidéos toutes plus certaines les unes que les autres de la solution pour perdre des kilos excédentaires.

Ces coachs qui se sont décernés une compétence, voire un diplôme, empiètent souvent sur le domaine médical avec les risques potentiels. On trouve, aux Etats-Unis bien sûr, des « experts » proposant de l’hormone de croissance pour un rajeunissement général. Ces emballements vers une recherche de la beauté espérée réveillent quand même de vrais experts qui promeuvent ce qu’on peut appeler les fondamentaux : manger sainement et bouger.

Sans coach, je me bouge. Cela aurait pu être la 1ère sortie-vélo du club. Mais ces seniors + à la santé de porcelaine ont renoncé devant un léger biselet. Ce fut donc marche. Concernant la nourriture, je corrige le dernier post. Je ne mange pas que du chou et du maquereau mais une simple nourriture équilibrée. Ce faisant, j’espère que mon ramage ressemble à mon plumage et sous les yeux attentifs de ma chérie, je n’ai pas besoin d’ouvrir un large bec pour quémander son accord.        

 

 

17:23 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)