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18/01/2025

Un monde sous i_nfluences

J’avais évoqué dans un  ancien post cette activité : influenceur. Elle occupe de plus en plus l’actualité et pas de la meilleure manière. Cette influenceuse vient d’être  mise en examen. Cet autre vient de prendre 1 an de prison. Surtout on parle de ces influenceurs algériens dont les propos vont inciter des décervelés à prendre un  couteau et envenimer davantage les relations avec l’Algérie qui n’étaient pas sereines.     

Les réseaux sociaux sont remplis de candidats influenceurs qui se voient investis de mission en drainant un petit millier de followers . Quand on essaye la crème qui efface les rides en 10 jours ou le nouveau fruit exotique qui fait perdre 5 kilos en 1 semaine, c’est qu’on veut bien être influencé et ça ne gêne qu’eux. Quand ces pseudos docteurs se mêlent de préconiser des mixtures inédites pour soigner des vraies maladies, il y a péril.

 Ce sont de drôles d’influenceurs que nous envoie l’Amérique. L’un promeut l’AfD en Allemagne, fait des mamours à Meloni. L’autre veut s’approprier le Canada, le Groenland et le Panama. Ils ont réussi à racoler Zuckerberg pour une sorte d’amicale des milliardaires de la tech. Le plus grave : leur projet de détricoter les règles de régulation des plateformes où ils seraient maitres sans aucune entrave.  Et cela jusqu’à l’Europe qui a l’impudence de leur coller des amendes quand on déroge à ses règles.

Qui doit se rebiffer par une réponse forte et unanime. Là le bat blesse car l’Europe est constituée d’états pas unanimes justement. En outre il y a dans certains états de l’est l’ingérence sournoise d’un autre influenceur qui se fait sentir de plus en plus. Devons-nous alors plier devant ces attaques économiques et politiques ?

 Sandrine Rousseau qui n’est pas souvent mon maitre à penser de référence  a une réponse.  Puisqu’on veut nous étrangler par l’économie, répondons par le boycott. De X trop largement utilisé. Et joignons à ce boycott les produits de Meta, Facebook, Instagram. Il faudrait y inclure Whatsapp mais il est trop précieux pour transférer des images ou même simplement téléphoner pour qu’on ne s’en serve plus.

De mon côté les réseaux sociaux ne sont pas mes sources d’information habituelles. Quant à X et consorts, moins par vertu civique que par l’âge et ses effets indésirables, je n’aurai pas de peine à m’en affranchir, leur préparation étant au-dessus de mes forces techniques.

15:43 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

11/01/2025

La mauvaise herbe repousse toujours

On ne pouvait pas rater cette semaine le décès très salué de Jean-Marie Le Pen qui a provoqué quelques larmes au R.N. et beaucoup de pages dans les medias. Il est assez habituel que lorsqu’un homme vilipendé de son vivant s’éteint, on lui trouve  après son décès une sorte de reconnaissance tardive. Nos présidents par exemple dans une fin de mandat peu reluisante en ont profité. Le passif de Le Pen devait être trop lourd pour bénéficier de ce retour en grace. On s’est souvent contenté d’évoquer l’héritière qui continuera  de masquer les fondamentaux du parti sous le nouveau costume du R.N.

Pour essayer de désengorger ma mémoire en mode passoire je balance beaucoup d’éléments quotidiens dans une sorte de cloud cervical. Bien sûr quand je parts à leur recherche le cloud est on ne peut plus nuageux et m’empêche de retrouver mes petits. Pourtant, mis à part les indéracinables 800 pour Charlemagne et 1515 pour Marignan, je vois très bien ce qui nous préoccupait dans les années 50 à 60.

Jeunes étudiants sur le point de partir à l’armée, donc probablement en  Algérie, on feuilletait maladivement Témoignage chrétien qui nous apprenait ce qu’était ce qu’on n’appelait pas alors la guerre et comment se comportait l’armée française là-bas. Dans la bande de furibards qui sévissait surtout à Alger, un  lieutenant borgne  commençait de réunir les matériaux de ce qu’il allait fonder bientôt : le F.N.

Je répugne assez à tirer sur les ambulances et donc encore moins sur les cercueils. Je n’ajouterai donc pas ma ration de hargne sur les turpitudes du sieur Le Pen. Par contre je m’interroge sur le succès grandissant de ce qu’il a fondé. Pourquoi ceux qui s’estiment oubliés, voire méprisés, ne voient pas d’autre refuge que d’être dans ce parti.

Et la fracture entre ces gens à petits salaires, horaires souvent hachés ne fait que s’agrandir entre eux et de simples CSP + pas même les milliardaires qu’ils ne connaissent qu’à la télé. Et ça commence très tôt, dès l’enfance. Un récent article du Monde décrivait très bien le raté de ce qu’aurait dû être l’école pour rétablir un peu d’égalité des chances.  Et les petits diplômes des petits lycées voient s’éloigner d’eux les bons diplômes des bons lycées. C’est par là qu’il faudrait commencer. Vaste programme aurait dit De Gaulle ! On ne voit pas chez ses successeurs une grande stature qui pourrait s’y coller.

Pour ne pas vous laisser dans la tristesse, l’autre nouvelle de la semaine va  vous divertir. Le sélectionneur de l’équipe de France de foot, Didier Deschamps démissionne de son poste. On parle de Zidane pour lui succéder. En voilà  une nouvelle qui va vous dérider les zygomatiques !

 

 

ce qu’il allait construire

15:46 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)

04/01/2025

Bonne année, pourqoi pas ?

Je trouve le rituel qui  consiste à adresser des souhaits de bonne année chaque 31 décembre plutôt sympathique. Comme je ne suis pas le pape, je n’enverrai pas mes vœux de bonne santé et de paix urbi et orbi. Je m’en tiendrai à mes fidèles lecteurs à qui je souhaite de garder de bons yeux pour lire et regarder tout ce qui nous entoure. Je leur souhaite aussi de garder l’esprit de tolérance qui leur fait supporter sans sourciller mes foucades épistolaires pas toujours compréhensibles.

En réalité c’est plus que de la tolérance dont on aura besoin à l’aube de cette nouvelle année. On peut penser que le patriarche Kiril a souhaité à son paroissien Vladimir de ne pas se tromper dans toutes les sortes de bombes qu’il envoie. Les durs autour de Netanyahou lui auront témoigné leur soutien pour continuer à narguer la CPI en attendant de comparaitre chez lui. Les évangélistes américains ont prié fort pour que leur héros Trump commence un règne aussi glorieux qu’il le promet.

L’équipe de notre 1er ministre, qui on le sait ne passera pas l’hiver, lui a sûrement souhaité un bon retour à Pau, « plein d’usage et  raison ». Déjà chez les romains, après les soucis, il fallait manger d’abondance. Le réveillon sert maintenant d’exutoire. Je me souviens qu’étudiant à Paris, j’étais ébahi dans cette fameuse semaine par chaque bistrot dont les vitrines étaient barbouillées de menus plantureux. Des menus plus riches encore aujourd’hui mais offerts sur internet ou QR code sans barbouiller ses vitres.

La nourriture s’’est aussi démultipliée pour offrir à Noel des fruits muris dans l’autre hémisphère ou un autre continent. Pour digérer ces merveilles, il faut des nectars de bonne venue à ingérer jusqu’à plus soif ! Attention : le Retailleau nouveau s’était engagé à une chasse record sur les fêtards avinés. Au résultat ceux-là sont passé au travers mais plus de 200 voitures brulées de plus qu’en 2023 et les interpelés l’ont été pour des mortiers de feux d’artifice. Avec 90000 gendarmes et policiers seulement on ne peut pas tout faire.

A l’abri dans notre maison, on aurait pu s’offrir toutes les licences. Mais le coin de garage qui sert de cave est assez squelettique et ne connait nulle boisson à bulles. Surtout à notre âge, l’estomac plus que la sagesse ne va pas bien avec les excès de table. Dans une sorte de duo romantique nous avons fait un réveillon frugal sublimé quand même d’une ultime bouteille de Jura.

L’esprit tout à fait libéré nous nous sommes souhaité de traverser cahin-caha mais sereins cette nouvelle étape. Nous avons souhaité pour nos proches qu’ils gardent l’énergie et le dynamisme qu’ils nous montrent. Souhaité aussi qu’il puisse  leur arriver de bonnes surprises, eux à qui il reste encore beaucoup d’autres années pour les savourer.      

10:36 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)