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14/08/2016

Les J.O. "j'y vas pas"

Voici venu le temps des jeux, des J.O. Toutes les radios et télés vont bruire, 3 semaines durant, des exploits et records réalisés par les athlètes. Et aussi les habituelles suspicions de dopage. Comment ne pas y penser dans ce climat généralisé de triche. Même les dopages avérés sont bricolés. Celui-ci, à ne pas trop froisser, est pincé pour prise « d’une substance bruleuse de graisses ». Quant aux athlètes russes, pour ne pas offenser Poutine, le C.I.O. se défausse.

Le sport s’est professionnalisé, donc sponsorisé. C’est dire que ce sont les sponsors, l’argent, qui fixent les objectifs, dont nous, les consommateurs, voulons voir des images de plus en plus renversantes. Comme nous acceptons aussi « le jambon au torchon » ou « le camembert moulé à la louche », en croyant revenir à l’authenticité.

Pas étonnant qu’on puisse nous refiler des voitures aux consommations d’essence ou de filtres à particules biaisées. Là c’est vrai, c’est technique et nous sommes un peu démunis. On continue toutefois de se fier à l’incontournable Google, même en sachant qu’il néglige de payer son dû d’impôts.

Doit-on admettre que nous sommes définitivement les sujets du dieu-argent ? N’y aurait-t-il vraiment pas un autre dieu à se mettre, si j’ose dire, sous les genoux ? En tous cas, pas ce monstre dont se réclament les égorgeurs. Pas tellement non plus celui de Rome qui efface nos fautes si , après confesse, on entre dans 4 églises dument répertoriées et surtout si on gravit, à genoux, les 25 marches de la « Sancta scala ».

La lutte, à mon niveau et très prosaïquement, contre tous les tricheurs, c’est de continuer mon vélo avec mes jambes et mes poumons, à laisser tomber le camembert moulé à la louche pour me goinfrer d’un vieux comté bien de chez nous.

10:48 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

02/08/2016

Je n'étais pas aux J.M.J.

Je n’ai jamais affiché une dévotion immodérée à l’égard des J.M.J. C’est le souvenir du très médiatisé Jean-Paul 2 se transportant dans des pays exotiques avec tout le falbala du transport de la papamobile, d’un cortège conséquent de cardinaux. Concernant les participants, ça sentait le beau monde. Un signe : chaque jeune interviewé s’appelait : « …de quelque chose ». Mon avis va peut-être changer, voici pourquoi.

Notre peuple gaulois, frustré sans doute d’une révolution qu’il ne se sent pas le courage de refaire,  penche depuis quelque temps vers une déprime autour de l’antienne : tout va mal. C’est vrai : ça ne va pas très bien. L’Angleterre quitte l’Europe, « la France » perd l’Euro, le chômage ne baisse pas.

Mais bien pire que tout ça : nous venons d’entrer dans une séquence de lourds attentats. Le pire du pire est que, passées les quelques minutes de compassion convenues pour les familles, on entre tout de suite dans les critiques démagogiques et indignes. Sur l’emplacement des voitures de police, sur le nombre de policiers placés ici ou là. Nos politiques, si fatigués, sans vision d’avenir, au deuil privilégient leur réélection.

Et c’est là que je vois les J.M.J. de Cracovie autrement. D’abord, parce que ces jeunes catholiques,  répondent à la violence par un espoir de voir gagner «  la civilisation de l’amour » en tous cas de la fraternité. Sans chercher à tous prix des responsables et face aux fractions déjà bien entamées par Daech, ils prônent le dialogue inter-religieux. Et même tous les dialogues pour cimenter la communauté des citoyens.

On ne voit pas encore bien le politique capable de booster la fraternité nécessaire. Par contre, la dynamique des idées de ces jeunes permettra sans doute qu’il émerge. Pour leur génération ?

Je n’ai jamais affiché une dévotion immodérée à l’égard des J.M.J. C’est le souvenir du très médiatisé Jean-Paul 2 se transportant dans des pays exotiques avec tout le falbala du transport de la papamobile, d’un cortège conséquent de cardinaux. Concernant les participants, ça sentait le beau monde. Un signe : chaque jeune interviewé s’appelait : « …de quelque chose ». Mon avis va peut-être changer, voici pourquoi.

Notre peuple gaulois, frustré sans doute d’une révolution qu’il ne se sent pas le courage de refaire,  penche depuis quelque temps vers une déprime autour de l’antienne : tout va mal. C’est vrai : ça ne va pas très bien. L’Angleterre quitte l’Europe, « la France » perd l’Euro, le chômage ne baisse pas.

Mais bien pire que tout ça : nous venons d’entrer dans une séquence de lourds attentats. Le pire du pire est que, passées les quelques minutes de compassion convenues pour les familles, on entre tout de suite dans les critiques démagogiques et indignes. Sur l’emplacement des voitures de police, sur le nombre de policiers placés ici ou là. Nos politiques, si fatigués, sans vision d’avenir, au deuil privilégient leur réélection.

Et c’est là que je vois les J.M.J. de Cracovie autrement. D’abord, parce que ces jeunes catholiques,  répondent à la violence par un espoir de voir gagner «  la civilisation de l’amour » en tous cas de la fraternité. Sans chercher à tous prix des responsables et face aux fractions déjà bien entamées par Daech, ils prônent le dialogue inter-religieux. Et même tous les dialogues pour cimenter la communauté des citoyens.

On ne voit pas encore bien le politique capable de booster la fraternité nécessaire. Par contre, la dynamique des idées de ces jeunes permettra sans doute qu’il émerge. Pour leur génération ?

15:05 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

26/07/2016

Menu d'aujourd'hui : image virtuelle ou réalité.

Je vous avais un peu laissé tomber une petite semaine pour chercher le frais en altitude. Là, la météo d’une part et la pente des montagnes avoisinantes d’autre part m’ont fait faire plus de kms en camping-car qu’à vélo.

Ce qui m’aurait valu les foudres du Maire de Grenoble, ennemi à la fois du vélo dit de course et des voitures qui vont souvent avec. C’est ainsi qu’il a banni l’épreuve du « Dauphiné Libéré », pourtant issu de sa ville. Et décidé qu’il s’opposait aussi à la venue du « Tour de France ».

Installé dans son fauteuil pour 6 ans, il peut assumer ses idées sans état d’âme. Ce n’est pas le cas de notre malheureux Président, prêt à beaucoup pour quelques points d’audience. Frustré de l’échec des bleus à l’Euro-foot, il se serait bien compromis avec le bazar du Tour, si un français avait gagné. Manqué pour cette année !

A ce propos, ne peut-on pas se poser la question des fabricants d’audience que sont les journalistes ? En effet, ils nous parlent chaque jour du match Sarkozy-Hollande, alors que 80% des français ne veulent ni l’un ni l’autre. En termes d’audience, il est vrai que ce match a plus d’allure qu’un match éventuel Guaino-Hamon.

Aussi loin du peuple que les élites qu’ils fréquentent, ils ne voient même pas qu’ils déglinguent leurs champions en racontant leurs « exploits ». Par exemple, le coût de la reprise d’un bureau pour un patron de syndicat. Ou en révélant le salaire du coiffeur du Président aussi élevé que celui d’un ministre.

  Dans ce registre, attendons-nous au pire. On pourrait imaginer le nouveau ministre des affaires étrangères de Grande-Bretagne, Boris Johnson, « qui prend bien la lumière », comme disent les journalistes, habillé comme l’as de pique, atterrissant en parapente pour une réunion dans les jardins de l’Elysée. Le compte-rendu du contenu prendrait quelques lignes, mais quelle image ! 

Je vous avais un peu laissé tomber une petite semaine pour chercher le frais en altitude. Là, la météo d’une part et la pente des montagnes avoisinantes d’autre part m’ont fait faire plus de kms en camping-car qu’à vélo.

Ce qui m’aurait valu les foudres du Maire de Grenoble, ennemi à la fois du vélo dit de course et des voitures qui vont souvent avec. C’est ainsi qu’il a banni l’épreuve du « Dauphiné Libéré », pourtant issu de sa ville. Et décidé qu’il s’opposait aussi à la venue du « Tour de France ».

Installé dans son fauteuil pour 6 ans, il peut assumer ses idées sans état d’âme. Ce n’est pas le cas de notre malheureux Président, prêt à beaucoup pour quelques points d’audience. Frustré de l’échec des bleus à l’Euro-foot, il se serait bien compromis avec le bazar du Tour, si un français avait gagné. Manqué pour cette année !

A ce propos, ne peut-on pas se poser la question des fabricants d’audience que sont les journalistes ? En effet, ils nous parlent chaque jour du match Sarkozy-Hollande, alors que 80% des français ne veulent ni l’un ni l’autre. En termes d’audience, il est vrai que ce match a plus d’allure qu’un match éventuel Guaino-Hamon.

Aussi loin du peuple que les élites qu’ils fréquentent, ils ne voient même pas qu’ils déglinguent leurs champions en racontant leurs « exploits ». Par exemple, le coût de la reprise d’un bureau pour un patron de syndicat. Ou en révélant le salaire du coiffeur du Président aussi élevé que celui d’un ministre.

  Dans ce registre, attendons-nous au pire. On pourrait imaginer le nouveau ministre des affaires étrangères de Grande-Bretagne, Boris Johnson, « qui prend bien la lumière », comme disent les journalistes, habillé comme l’as de pique, atterrissant en parapente pour une réunion dans les jardins de l’Elysée. Le compte-rendu du contenu prendrait quelques lignes, mais quelle image ! 

14:36 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)