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12/07/2016

Bon anniversaire

Ce 6 juillet, n’eut été la sollicitude de mon épouse, et de mes enfants, je serais passé assez facilement à côté de cette date, celle de mon anniversaire. Il est vrai que nous étions accaparés par une myriade d’occupations, dont la réception de bataillons de cousins. A trouver comment tâcher, pour tous ces gens plutôt de la mer, d’ apprivoiser la montagne.

Vrai aussi que ce chiffre : 81, impair, n’est pas très parlant. En réalité, au dessus de 80, on ne détaille plus les années supplémentaires, qui défilent à toute vitesse d’ailleurs. Plutôt s’intéresser aux décades.

Finalement, ce 8 et ce 1, qu’est-ce que ça représente ? Et bien, ça  représente pas mal de riches décades ! D’abord par une flopée de rencontres, que m’ont offertes mes vies professionnelles, personnelles et de loisirs. Des jeunes, des vieux, des riches, des pauvres, et tout ce qu’un inventaire à la Prévert ne saurait contenir.

Celles que m’ont offert mes voyages en tous pays, et d’abord dans le notre, la France, parcourus en camping-car, à vélo, en avion. Ces 2 derniers, parfois complémentaires pour aller cycler en « terres inconnues »

Pour cela, mes parents m’ont donné  la chance de bénéficier d’une bonne constitution. Même avec un peu de casse ici ou là, on réparait (enfin les spécialistes) et on repartait pour d’autres aventures.

Quand je me retourne vers tout cela, avec l’idée que ce n’est pas fini, je peux me souhaiter tranquillement : bon anniversaire !

17:27 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)

05/07/2016

Brexit bis

La nouvelle ne m’avait pas échappé, mais il m’a bien fallu 15 jours pour m’en remettre : la Grande-Bretagne nous quitte. Certes, pas moi personnellement, mais se réfugiant dans son île-donjon, elle coupe les ponts, les tunnels, avec ces mangeurs de grenouilles et tous ces gens bizarres du Continent qui ne parlent même pas anglais.

Les européens, choqués de cette subite demande de divorce, devraient se dire que les anglais ont quelques bonnes raisons de prendre leurs distances par rapport à une bureaucratie tatillonne et si loin des demandes et des espoirs des peuples qui la nourrissent.

Ce qui a nourri, bien sûr, les populistes s’emparant facilement d’excès évidents. Quitte à biaiser la démonstration comme Boris Johnson attribuant à l’Europe un diktat sur la courbure des bananes. Dommage que les anglais n’aient pas perçu que cet histrion visait, à travers cette consultation, juste à piquer la place du 1er ministre.

Ce retrait nous procure aussi quelques avantages. A part le fait que nous devrons payer plus cher notre future Roll-Royce, c’en sera fait des  conquêtes. Comme l’avait été la langue. Nos ex-amis, d’ailleurs assez confus de leur choix, ne pourront plus nous imposer leur « haggis » ou leur bœuf bouilli à la sauce à la menthe.

D’une monnaie dévaluée, ils ne pourront plus acheter des mercenaires aux 4 coins de l’Europe pour étaler aux yeux du monde leurs flamboyantes  équipes de foot. A propos de foot justement. On se demandait si le fameux fair-play britannique avait disparu. Et bien non : leur équipe, en toute solidarité avec les votants du Brexit, a décidé de quitter l’Euro de foot. C’est la modestissime équipe d’Islande qui leur a montré la porte de sortie. Isn’t it ?

 

 

 

09:16 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

28/06/2016

Souvenr, souvenir

Au cours de cette balade, nous sommes passés par hasard à l’endroit où en 2012, un chauffeur distrait a envoyé valser mon vélo, et moi par-dessus, quelques mètres plus loin. Evènement suffisamment lointain pour qu’il soit rangé dans un coin de mémoire sans enveloppe d’émotion particulière.

Sans émotion donc, on s’est approché du magasin dont la video a enregistré la scène, permettant à tous ceux que cela intéressait, gendarmes, assureurs, de visionner l’accident. Nous voulions remercier de vive voix le patron du magasin d’avoir spontanément porté cette video chez les gendarmes et tout aussi rapidement à mon épouse.

Occasion bien sûr, au delà des remerciements, de refaire l’histoire des faits, de revivre le choc, d’entendre les témoins hyperboler sur la longueur du vol, ou interpréter ce qu’ils n’avaient pas bien vu. Le tout dans une atmosphère assez semblable aux échanges d’une salle de café sur un point du journal du jour.

Et, notre gratitude exprimée, de reprendre notre route. Et là, j’ai revécu ces heures dramatiques avec un frisson rétrospectif. Plus chargé d’émotion encore en pensant au pire qui aurait pu arriver.

On dit qu’on trie les souvenirs pour ne garder que les meilleurs. Peut-être que ce mauvais souvenir est trop proche pour être oublié. Il me garde en tous cas, en voiture ou à vélo, d’une trop grande confiance en moi, propice à la distraction. Je m’en voudrais en effet de faire revivre à mon épouse et à mes proches les très tristes moments qu’ils ont vécus.

15:26 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (1)